En 1514 apres la decouverte du Lacoon en 1506 Filippo Strozzi décrit dans une lettre la découverte sensationnelle d'« environ 5 figures aussi belles que celles de Rome »
Celles-ci sont en marbre et présentent des soldats mort ou blessés Initialement ils sont présentés comme des soldats repésentants le mythe desHoraces et des Curiaces Il furent découvert lors des travaux d'un monastère non identifié de Rome et rapidement achetés par Alfonsina Orsini, mère de Laurent le Magnifique. D'après les textes il apparaît que d'autres sculptures, appartenant au même groupe, ont été découvertes au même endroit, pour un total peut-être de dix. Les trois aujourd'hui conservés à Venise apparaissent pour la première fois dans les registres en 1523, à l'occasion de la très célèbre donation de la collection de Domenico Grimani qui, après bien des vicissitudes a donné naissance au Statuario Pubblico della Serenissima qui est le noyau de l'actuel musée archéologique mais il semble assez certain que le collectionneur vénitien avait acheté ces staturs de la m^me façon qu'Alfonsina Orsini.L’iscrizione, composta da Pietro Bembo, che istituzionalizza la donazione Grimani. C es statues se trouvent dans la salle VIII du musée consacrée à la sculpture hellénistique
Ces trois statues, sont reconnues comme copies romaines d'époque impériale d’originaux grecs et elles représentent des galates, une population d'origine celtique qui émigra en Asie Mineure au début du IIIe siècle av JC Malgré les restaurations de la Renaissance, qui ont vraisemblablement modifié certaines poses et certains gestes, les trois sculptures représentent des soldats à un moment précis celle d'une défaite sanglante au combat : la peur, la perte d'espoir, la mort. Outre les expressions terrifiées, les poses déformées et l'insistance presque morbide sur les détails les plus macabres, comme les blessures saignantes, ressortent immédiatement. La taille est la position des statues ne fait qu'accroître, même involontairement, un sentiment de supériorité, même physique, par rapport à ces mourants,car l e visiteur qui se regarde semble être un géant qui les regarde d'en haut. Mais certaines questions se posent Où sont les gagnants ? Ces sculptures sont elles isolées ou faisaient elles partie d’un monument . La réponse se trouve dans les écrits de Pausanias . Oui ces statues faisaient partie d’un monument qui se trouvait à Athènes sur l’ Acropole pour le petit donario et à Pergame Pour le Grand Donario Par chance les copies nous sont parvenues suite à leur découverte au début du XVIe siècle à Rome mais elles sont dispersées en Europe Pour la Majorité elles sont Italie à Rome et Naples mais aussi en France à Aix en Provence et paris et à Berlin Voyons le détail des sculptures conservé à Venise
Galata in ginocchio
Cette deuxième sculpture présente un Galate agenouillé.
Galata che cade ou le Breakdancer
La pose contorsionnée et dynamique, de cete statue lui a valu le surnom de « Breakdancer », Elle semble représenter le moment exact de la chute désastreuse de son cheval de ce jeune soldat galate, à nouveau complètement nu. Cependant, les restaurations de la Renaissance ont probablement modifié la pose et les attributs ; d'après les preuves iconographiques, en fait, le bras gauche tenait peut-être un bouclier, levé pour protéger le guerrier.
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