Alvis Saracen FV603 Norfolk Tank Museum

Alvis Saracen FV603 Norfolk Tank Museum
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Prévu à la fin de la 2e guerre mondiale pour remplacer l l'automitrailleuse AEC cette nouvelle famille de Automotrailleuse fut étudié par le Fighting Vehicles Research and Development Establishment de Chertsey, et la société Alvis Car and Engineering Company Ltd qui vont proposer un châssis modulaire pouvant

être utilisé pour de nombreux véhicules, furent d'ailleurs dérivés de ce concept
Le Saladin  le Stalwart (transporteur haute mobilité), le Salamander (fourgon de pompiers), et le Saracen.

Le même châssis devait également être utilisé sur le véhicule de commandement FV602, annulé en 1949 et partiellement remplacé par le FV604.
Le Saracen  dont la production fut précipitée pour l'urgence  avec le conflit en Malaisie, a depuis été associé à des tâches policières sinistres et serait à jamais lié au maintien de l'ordre en Irlande du Nord et à l'application de l'apartheid en Afrique du Sud. Il a été utilisé par 23 opérateurs, et quelques pays en ont encore en service.
Historique
Le châssis du Saracen était basé sur celui utilisé par une variété de véhicules, parmi lesquels le Saladin.
C'était un véhicule  6x6 avec barres de torsion et trains de roues indépendants, qui mesurait 4,8 m de long par 2,54 m de large et 2,46 m de haut, une garde au sol de 432 mm et pesait 11 tonnes en ordre de bataille avec infanterie et équipement, PTAC 10170 kg avec une charge utilie de 8 640 kg.
La plus grande différence avec le Saladin était la superstructure supérieure, avec à l avant  le moteur protégé par un capot blindé,  le poste de  conduite pour un seul homme et  efin le compartiment de combat à l'arrière.
Le poste de conduite est blindée avec  trois trappes avec des fentes de visée, dont une plus grande à l'avant qui servait également de trappe d'évacuation ou d'entrée pour le conducteur. Il avait trois périscopes de jour n° 17, un à l'avant et un de chaque côté de sa position, montés dans des couvercles de trappe.
Le capot avant rabattu offrait une visibilité accrue, même de chaque côté, lorsqu'il était replié vers le haut. Juste derrière se trouvaient le commandant de section assis à gauche et l'opérateur radio à sa droite
Le commandant faisait également fonctionner la tourelle, lorsqu'il était debout en tant que mitrailleur du véhicule.
Le compartiment arrière était suffisamment grand pour accueillir huit hommes assis de chaque côté, avec trois trappes de tir de chaque côté On ne trouve pas de sabrd de tir 
Comme autodefense on ne trouve qu'une tourelle avec une seule mitrailleuse Browning Browning M1919 ou une mitrailleuse L37 GPMG, tandis que la partie arrière du toit pouvait être équipée d'un anneau de toit pour attacher une mitrailleuse légère Bren ou un canon antiaérien Browning .30 sur un pivot. 3000 cartouches étaient transportées pour les armes de bord, sans compter celles transportées par le peloton.
Groupe motopropulseur et mobilité
Le Saracen était propulsé par le même moteur Alvis utilisé sur le Saladin, un Rolls-Royce B80 Mk 3A ou Mk 6A, avec 8 cylindres à essence. La série B80 avait une cylindrée de 5 675 cm3 et fonctionnait à l'essence.
Il avait une boîte de vitesses semi-automatique à présélecteur couplée par fluide pour la transmission. Il avai  une vitesse de pointe de 72 km/h (32 km/h en tout-terrain), pour une autonomie de 400 km qui pouvait être portée à 700 kms
Le reservoir pouvait  contenrir  302 litres d'essence
Le véhicule pouvait franchir un obstacle vertical de 46 cm, une pente de 60 % et 30 % et traverser 1,2 m d'eau à 5 km/h. Il était « amphibie » et  il pouvait se déplacer avec ses roues pour se diriger et se propulser.
Protection
Le Saracen n'a pas de protection particulière contre les mines, mais il était protégé par un blindage homogène laminé, atteignant 16 mm ( à l'avant et probablement 8 mm ailleurs pour arrêter les éclats d'obus et les balles de fusil d'assaut. Les troupes débarquaient du véhicule par deux portes arrière, chacune avec sa propre petite trappe de tir. Le Saracen n'était pas protégé NBC. Six DREBS étaient montés sur les deux garde-boues (deux triples supports), avec deux autres en option (donc 12 en tout)
Versions du Saracen
La production a commencé en 1952, le véhicule ayant été autorisé après des essais l'année précédente. Il s'agissait du premier véhicule blindé de transport de troupes britannique à roues de la guerre froide. La production s'est poursuivie chez Alvis jusqu'en 1976, non pas pour un usage national, mais plutôt pour l'exportation. Au total, le véhicule était encore utilisé dans les années 1980, mais il montrait déjà son âge. Il a été retiré du service dans les années 1990, mais a été dérivé en trois sous-variantes principales, onze au total :
FV 604 ACV
Le véhicule blindé de commandement avec un équipement radio supplémentaire et des extensions de toit « penthouse » distinctives pour le soutenir. Le FV604 était équipé de panneaux de cartes et pouvait accueillir un équipage de cinq personnes moins le conducteur avec trois officiers d'état-major et deux opérateurs radio. Des paniers de rangement externes étaient installés, une installation de charge auxiliaire, des batteries supplémentaires, le tout pour le puissant équipement de communication. Une tente était également transportée, à monter à l'arrière pour un espace de travail supplémentaire lors des exercices.
FV 610 ACV
Le poste de commandement blindé de l'Artillerie royale n'avait pas de tourelle et le toit plus élevé du compartiment blindé permettait à l'officier du poste de commandement de la batterie et aux assistants techniques de l'Artillerie royale de s'asseoir à une table équipée et d'utiliser leurs instruments de traçage et l'ALS 21 devant l'officier du poste de commandement. Il y avait également des aménagements pour un penthouse en toile à l'arrière et sur les côtés. Un petit générateur était parfois transporté sur une aile avant. La désignation complète était "Armored Carrier 6 × 6 Command GPO/CPO FV610(A)". Il transportait également trois officiers d'état-major, deux opérateurs radio mais avait une coque plus large et plus haute, dans un rôle statique pendant de plus longues périodes et avait des cartes supplémentaires en plus du même équipement de communication supplémentaire.
Ambulance blindée FV 606/FV 611
Pas de tourelle, compartiment modifié pour transporter trois civières mais dix patients au total. L'équipe médicale individuelle disposait d'un équipement limité pour entretenir les patients avant leur arrivée à l'unité médicale de ligne. Il avait la même coque que le FV610 dans une configuration standard à deux civières, six patients assis plus le conducteur et l'infirmier.
Saracen Mk 1 :
Première version avec une petite tourelle à 3 portes et des ports d'armes de tourelle.
Saracen Mk 2 :
Modèle Mark 1 modifié avec tourelle à deux portes. La porte arrière de la tourelle se replie et peut servir de siège pour le commandant.
Saracen Mk 3 :
Refroidissement à flux inversé pour une utilisation dans les climats chauds : Il a été conçu spécifiquement pour les opérations au Moyen-Orient, l'air était aspiré par les persiennes à l'avant du compartiment moteur, expulsé par quatre panneaux de trappe sur le dessus. Il était aspiré par des persiennes surélevées à l'arrière du compartiment moteur et passait au-dessus du moteur via les ventilateurs avec des pales inversées, expulsé par des radiateurs et des persiennes avant avec un capot monté sur l'avant du véhicule pour éviter les retours d'air. Il existait également une sous-variante à toit ouvert pour le Koweït, modifiée dans les années 1960, et avec un système de refroidissement à flux inversé.
Mk 4:
Prototype uniquement.
Mk 5:
Mark 1/2 modifié avec un blindage supplémentaire pour une utilisation en Irlande du Nord.
Mk 6:
Mk 3 a également été modifié de la même manière dans le même but.
Concept 3 Nouveau NGAC :
Suspension Mk 3, transmission, châssis modifiés par SANDF pour transporter le 17-pdr (canon de char HV de 77 mm), développement Rooikat.
Pack de remotorisation :
En 1991, AF Budge Limited s'est associée à Alvis pour développer un package de conversion pour le Saracen avec l'aide de la société Perkins Engines. Il s'agissait d'un package de conversion proposé aux pays exportateurs remplaçant le moteur à essence existant par un diesel Perkins Phaser 180 MTi, développant 180 ch et permettant une autonomie beaucoup plus grande. Cela comprenait des composants de transmission améliorés et un système de freinage amélioré, ainsi qu'un nouveau pack de refroidissement pour le moteur et la cabine, ainsi qu'un système électrique modernisé. Il a apporté aux clients une efficacité énergétique, une fiabilité et une sécurité et une autonomie opérationnelle améliorées. BAE Systems Land Systems a hérité du système en 1994 et a fourni des kits de mise à niveau d'un client asiatique (Indonésie) pour 10 millions de dollars. Le pack a également été utilisé pour les véhicules Saladin et Ferret.