Le Mirage 5

Le Mirage 5.

La saga des mirages a fait la fortune de la famille Dassault. En effet ce type d’avion a été construit à plus de 1000 exemplaires pour beaucoup de forces aériennes et il a donné naissance à toute une série de fils reconnus ou non reconnus. Parmi les enfants officiels nous allons vous présenter l'histoire du Mirage 5, mais avant tout il faut juste de faire un petit retour en arrière pour savoir qui était Marcel Dassault le père des Mirages.
Marcel Dassault 1892 1986.

Marcel Dassault  à ses débuts	Marcel Dassault agé

Il y a un peu plus de 20 ans disparaissait un grand nom de l'aviation un grand ingénieur : Marcel Dassault. Et si beaucoup de personnes associent le nom de Dassault à celui du Mirage il ne faut pas oublier que ce brillant ingénieur avait été le père de beaucoup d'avions qui ont équipé l'Armée de l'Air Française.
Mais revenons au début du XXe siècle. Marcel Dassault est né sous le nom de Marcel Bloch en 1892 et il fut un des premiers diplômés de l'Ecole Supérieure de l’Aéronautique.
Il travaille avec Henri Potez et met au point l’hélice Eclair  du SPAD VII. Mais son entreprise La SEA (société des Etudes Aéronautiques) ne survit pas à la 1°Guerre Mondiale. Dépité il abandonne alors un temps l'aéronautique pour travailler dans l’immobilier. Mais le démon le chatouille et ainsi au début des années 30 il revient à ses premières amours En fondant l'entreprise Marcel Bloch qui produit différents avions pour l'Armée de l’Air Française comme le fameux Bloch 152.
 La seconde guerre mondiale entraîne beaucoup de malheurs. Par ses origines il se trouve déporté à Buchenwald.
Aussi dès son retour il décida 1946 de changer de nom et de religion et prend le nom de Dassault qui était le nom de code de son frère résistant.
Commence alors une ascension fulgurante avec toute une lignée d'avions qui vont démarrer avec l'Ouragan, le Mystère, le Super Mystère et enfin la saga des Mirages pour ne parler que des avions militaires car toute une gamme d'avions civils voit aussi le jour avec les fameux Falcon.
Il a le temps de voir son dernier-né le Rafale prendre son envol avant de disparaître en 1986 laissant à son fils un empire industriel. Grâce à son talent au travail de ses collaborateurs et ouvriers la France a réintégré le peloton de tête des industriels de la défense. L'avenir semble s'orienter plus vers les avions civils que militaires. Le Rafale aura-t-il un successeur franco-français ?  Cela n'est pas sur mais en attendant Marcel Dassault nous aura fait rêver avec tous les avions de chasse sortis de ses usines et bureaux d'études.

Historique du Mirage
L’origine des chasseurs à ailes delta est sujette à diverses versions

Logo Payen SA(source Internet )	Payen Pa 22 (source Internet )	Nicolas Payen(source Internet )

Pour les uns elle trouve ses origines en France en 1931 date à laquelle un brevet d'invention nommé Autoplan », fut déposé. Il décrivait une l'aile principale avait le dessin d'une flèche ou triangle isocèle, il fut baptisé DELTA par suite de sa similitude de forme avec la quatrième lettre de l'alphabet grec . Son inventeur était Nicolas Roland PAYEN En 1933 PAYEN décidait de construire le Pa 100pour participer à la coupe Deutsch,.Cet avion premier Fléchair ou Avion Flèche .équipé d'un moteur Gnome et Rhône volera pour la première fois à Etampes le 17 Avril 1935. Ce fut le premier vol d’un avion delta au monde.
En 1939 l'ONERA (organisme d’Etat sur l’aéronautique ) fait passer des test de soufflerie à un nouveau prototype le Payen Pa 22 . mais suite à la défaite il n’y aura pas de suites officielles.
Mais les allemands s’intéressent à ce projet aussi il demande de préparer cet avion pour des essais en vol IL vole pour la première fois en octobre 1941 à Villacoublay dans les atelieres Junkers . il est détruit par des bombardements alors que l’avion allait être transféré en Allemagne . Ainsi se termine l’histoire du 1° Avion delta Français
pour d’autre l’origine de l’aile delta se trouve en Allemagne dans les années 30.
Il faut en effet tenir compte des premiers essais effectués en 1928 à la Rhon-Rositen Geselschaft sur les pentes de la Wasser Kuppe sur des planeurs d'ailes volantes et avions sans queue effectués par Alexandre Lippisch . pour les puristes . Alexandre Lippisch est donc le père des avions « futuristes » comme le Lippisch DM1 qui était un avion à aile delta dérivé d’un planeur Mais il ne faut pas oublier qu’il a du s’inspirer des travaux d’un autre ingénieur Allemand Von Busemann qui avait lancé la théorie suivante
 Afin d’approcher des vitesses élévées il faut réduire l’épaisseur des ailes afin de diminuer la traînée et de retarder l’apparition des ondes de choc
Mais qui dit réduire l’épaisseur de l’aile dit moindre résistance de celle-ci et les contraintes pouvaient entraîner la désagrégation de celle ciL’aile delta apporte la solution à ces problèmes de solidité et de plus comme il n’y a plus d’empennage la conception de l’avion s’en trouve simplifiée
Mais ces avantages ont aussi leurs inconvénients comme une vitesse d’approche assez élevée.
Apres la guerre en se basant sur leurs expériences et sur les travaux des ingénieurs alleamnds saisis les ingénieurs occidentaux se laissent séduire par ce type d’avion. Ainsi les avions Delta vont pouvoir commence à voler avec le CONVAIR 7002 piloté par SHANNON le 18 septembre 1948 aux USA, qui deviendra le CONVAIR XF - 92, ancêtre des F 102 et F 106  suivi un an plus tard en Angleterre par l'AVRO 707 le 06 novembre 1950, le BOULTON-PAUL P111 le 10 octobre 1950, et du FAIREY FDI le 26 novembre 1951. De son coté dans le grand nord en 1952 volera en Suède le SAAB 210 qui deviendra ensuite le DRAKEN

Saab 210 (source Internet )

et pour clôturer cette série le 30 octobre eut lieu le 1° vol du plus gros quadriréacteur britannique « AVRO-VULCAN  qui est la tête de série des bombardiers dit de la série V (Vulcan Valiant et Victor)

Valiant(source Internet )	Victor (source Internet )	Vulcan(source Internet )

La guerre froide bat sont plein et la hantise des Américains est de subir un Blitz à la sauce russe Aussi il faut produire un chasseur capable de s’opposer à la nuée des avions à l’étoile Rouge.
En Europe et en France on travaille aussi sur le projet d’avion à ailes delta
Ainsi naquit le 4 février 1953 le Programme  de chasseur léger de 1953 qui sera un avion  pur intercepteur, capable de briser les vagues de bombardiers soviétiques .Le fiche programme spécifie
L’avion doit avoir un poids de moins de 4 Tonnes, capable d’atteindre 15 000 m en 4 minutes, Voler en palier à mach1.3 pouvoir rattraper un ennemi volant à mach 1 et éloigné de plus de 25 Km, Il doit pouvoir avant de se poser ternir l air 5 minutes au dessus de son terrain et il doit pouvoir transporter un missile de 200 kg,.
  Les industriels se mettent au travail  et très rapidement des prototypes prennent l’air
Le premier est le SO 9000 Trident de sud Ouest Aviation qui vole pour la première fois le 2 mars 1953. C’est un intercepteur propulsé par 3 moteurs fusées de 1500 kgp relayés par 2 Turboméca "Marboré II".
Vient ensuite Dassault avec son Mystère Delta MD 550, biréacteur (2 turboréacteurs MD 30 de 750 Kgp) qui fera son premier vol le 25 juillet 1955
Et enfin le SE 212 Durandal de la SNCASE à Toulouse qui vole seulement le 20 avril 1956.

Durandal	Trident	Mystère

Le Mystère Delta
Il peut être considéré comme l’Ancêtre des Mirage. Il atteint Mach 1.15 en léger piqué toutefois. Apres des modifications en usine (envergure diminuée Dérivée reculée Nouveau moteur avec une post combustion très avance sur son temps) cet avion très prometteur bien que sous motorisé retourne sous les pistes d’envol le 25 juin 1956 mais avec un nouveau nom le Mirage I. On lui adjoint pour le décollage un groupe fusée SEPR  
Le Mirage I
Le Mirage I n’aura pas une grande carrière car l’Armée de l’Air veut désormais en juillet 1956 un engin plus puissant  avec radar embarqué  et mono réacteur
Pour griller des étapes Marcel  Dassault rachète à l'Etat le prototype MD 550 n°02 inachevé il effectue diverses opérations comme greffer sa nouvelle voilure sur ce fuselage équipé d’un réacteur ATAR 101 G, qui équipait le Durandal de Sud Est aviation.
Cet avion devient alors le Mirage III
Cet avion décolle le 17 novembre 1956 avec aux commandes  Roland Glavany. Sa numérotation 001, lui vaut vite le surnom de "Balzac". Le 30 janvier il passe mach 1.52 en palier et sans fusée d'appoint.
Les premières commandes
Rapidement les commandes arrivent. Tout d’abord en mai 1957,  avec une commande de 10 Mirage III A, de présérie qui servira de bancs d'essai pour la mise au point du Mirage III C, premier Mirage III opérationnel.
Ces avions reçoivent le nouveau réacteur ATAR 9B de 6 000 Kg p. En octobre 1958  il dépassera Mach 2, puis Mach 2.2 (avec fusée), coiffant le English Electric Lightning sur le poteau pour le titre de premier mach 2 Européen.
Chaque avion se verra attribuer une tâche spécifique
Les 10 avions se voient affectés des taches bien précises
Mirage- III A-01 : exploration du domaine de vol, essais aérodynamiques. (Réacteur Atar 101G-1 de 44 kN)
Mirage- III A-02 : essais de la fusée SEPR : version de présérie avec réacteur Atar 9B de 59 kN et augmentation de la voilure (passe de 29 à 34,85 m2
Mirage- III A-03 et 04 : gouvernes
Mirage- III A-05 et 06 : radar Cyrano, nouvelle dérive
Mirage- III A 07 à 09 : freinage, atterrissage, armement
Mirage- III A-10 : essais opérationnels à Mont de Marsan

Cet avion a permis donc à la France d'entrer dans le club très fermé des pays ayant la capacité de faire voler un avion à Mach 2 dans les années 60 après les Américains les Soviétiques, mais avant les Anglais.

Cet avion a été une réussite à beaucoup de point de vue c'est un avion polyvalent d'abord conçu comme chasseur évoluant ensuite vers  le chasseur bombardiers
c’est un  monoplace bien qu’une version biplace pour l'entraînement a été conçue et peut-être moyennant quelques adaptations rapides convertie en avion bon pour la guerre
Il a été mis en oeuvre à la fin des années 50 et vole encore de nos jours. Il est très populaire en France notamment grâce au feuilleton les aventures de Tanguy et Laverdure ainsi qu'au feuilleton télé qui en a été tiré. Les chevaliers du ciel
Il a donné lieu à d'innombrables versions officielles et non officielles
Le mirage III est donc issu directement du Mirage I A .C'est un avion voilure delta entré en service au sein de l’AAR (Armée de l’Air) en 1961. Cet avion conçu au départ comme un intercepteur pur allait devenir au fil des années un avion polyvalent capable de mener autant  des interceptions que des missions de reconnaissance ou d attaque au sol.
Dassault avec cet avion avait voulu allier la simplicité d'entretien avec une disponibilité opérationnelle élevée. Ce pari osé fut gagné et s'il faut vous en persuader il vous reste à étudier les récits des combats auxquels cet avion a pris part au Moyen-Orient notamment dans l'aviation israélienne où il a été capable durant ces combats de la guerre des 6 jours d'effectuer une moyenne de 12 sorties opérationnelles quotidiennement ;

Mais comment est-on arrivé à ce bijou ?.
 Une Genèse rapide du mirage III vous ayant été présenté un peu plus haut  passons à description rapide du bestiau.

C'est donc un avion entier un métallique à aile delta.Le fuselage répond à la loi des aires et se compose de 7 sous-ensembles différents. L'habitacle de l'avion est compact mais l'aménagement interne est classique et logique pour l'époque
Il était même en avance sur son temps car les appareils de mesure  étaient miniaturisés sauf pour le radar et ceux du tableau de bord
Il possédait aussi un système de navigation automatique assez perfectionnée Les ailes sont fines mais elles permettent tout de même au train d'atterrissage de venir s'y loger et même de contenir des réservoirs d’essence assez conséquent.
Ces ailes possèdent des raidisseurs internes qui sont en fait des caissons de torsion recouverts de panneaux de revêtement.
Les parties mobiles ailerons, dérives flaps sont mise en mouvement par un système hydraulique qui permet aux pilotes d'économiser ses efforts.
Le train d'atterrissage tricycle possède des freins à disque permettant  un bon freinage et de plus l’avion possède un parachute logé dans sa queue.
 Cet avion peut utiliser des terrains sommairement équipés.
 Pour sa motorisation il possède un réacteur dérivé d'un moteur Jumo allemand de la deuxième guerre mondiale C’’est un ATAR de la SNECMA 
Différents réacteurs seront montés sur les Mirages et en faire la liste serait inutile et fastidieuse. Pour cela il vous suffit si vous êtes intéressé de vous reporter aux librairies spécialisées ou de fureter sur Internet
Il possède aussi un moteur fusée qui lui permet de jouer de la post combustion
Comme il est un peu court sur pattes il peut emporter pour des missions lointaines des bidons sous voilure en l'occurrence de réservoirs qui peuvent aller de 600 à 1700 l.
Le système d’armes
 Un avion de combat n'est bon que par son système d'armes. Voyons celui-ci
Pour un chasseur le système d'arme doit être bien utilisé et bien dirigé
Pour cela le Mirage III possède un radar qui joue un rôle important. Celui ci est logé dans le nez du mirage III c’etait à l’époque un de Thomson-CSF Cyrano III. Mais celui-ci n’est réservé seulement qu’à l'interception aérienne car il ne possédait pas la capacité de détection vers le bas. Toutefois depuis différentes sortes de radar et d’équipement ont été montés sur cet appareil.
 Le radar est asservi à un viseur qui permet la sélection des armes selon le type de mission (Air Air Air Sol basse ou haute altitude)
Les pays qui ont acquis des Mirages III  ont installé leur propre avionique .L'avion possède surtout installé à demeure et c'est important pour un avion de sa génération de canons de 30 mm DEFA.
En effet ces canons ont été voulus par les israéliens au début et ils se sont révélés très utiles. Le Mirage peut aussi emporter différents types d'armements sous les ailes
Missiles anti aériens à courte ou moyenne portée AIM.9 Sidewinder ou Matra R550 Magic
Il peut aussi emporter des missiles en position centrale comme le Matra 530.
Les pilonnes extérieurs peuvent aussi emporter différentes bombes paniers de roquettes na celle de contre-mesures électroniques ou de photos
Il peut aussi recevoir des containers de protection (leurre )
 Le mirage III R possède dans son nez en lieu et place du radar d'une batterie de caméras et d'optique Omera  31.
 Comme vous pouvez le voir l'avion a été mis à toutes les sauces par ses utilisateurs et ses missions par exemple les Mirages suisses ont leur cellule renforcée compte tenu de l'utilisation dans ce pays
Différents prototypes ont vu aussi le jour.
Mirage IIIT : banc d'essai en vol du réacteur SNECMA TF104 puis TF106 construit sous licence) destiné au Mirage IIIV. Il fait son premier vol le 4 juin 1964 et est testé jusqu'en 1966.

Balzac V: avion à décollages et atterrissages verticaux  basé sur le Mirage III 001, destiné à valider la formule retenue pour le Mirage IIIV avant le développement des moteurs définitifs prévus pour cet avion

Le Mirage III V à décollage vertical.

Le Mirage G à géométrie variable.

Le Mirage Milan à moustaches. Version prévue pour la Suisse qui acheta des F5 F

Le Mirage 3 NG avec ses ailerons canard en 1982
Plus toutes les autres rejetons officiels ou non comme le Nasher un fils illégitime conçu secrètement en Israël , le Dagger,le Chetta le Pantera et aussi le Kfir
Pour finir je vais vous présenter un peu plus longuement le Mirage  5 pour faire la liaison avec l'article de Jean-Marie Brams paru dans la section histoire du site.

Ce mirage est le fruit d'une étude menée de front par les ingénieurs français et israéliens
Certes le Mirage III donnait entière satisfaction à l'État hébreu mais celui ci voulait pour son aviation de l'air Heyl Ha Avir un avions moins sophistiqué pour mener des attaques au sol avec bombes et roquettes
L’avion devait être démuni de radar et avoir  une électronique d'attaque et emporter plus de bombes et d'essence.
 Un Mirage III fut choisi comme mulet qui deviendra le Mirage 5
Son moteur SNECMA ATAR9C confère une poussée de 4275 kilos avec les moteurs fusés en supplément. L
Le 19 mai 1967 l'avion vole pour la première fois et rapidement la vitesse de mach 2 est atteinte
L’avion fut alors baptisé officiellement Mirage 5. Israël commandera et paiera 50 avions de ce type, amis suite à l'embargo qui a suivi la guerre des 6 jours ces avions ne furent jamais livrés ils furent remboursés et ensuite c’est l’AAF qui les aura en charge de 1972 au début des années 1990
 Cet avion fut ensuite construit pour l'exportation notamment la Belgique avec 106 avions
Par la suite les commandes arrivèrent d'un peu partout, Pérou, Argentine, Abu-Dhabi, Pakistan, Venezuela, Sri Lanka.
Le Mirage 5 différait du Mirage III par la psésence d’un radar télémétrique Aïda de deux nouveaux points d’ancrage pour des missiles Air-sol la possibilité de pouvoir tirer des missiles Sidewinder . D’autres modifications seront par la suite apportées
 En 1981 une nouvelle versions voit le jour le mirage 50  C’est en fait un Mirage 5 modifié avec le nouveau réacteur ATAR 6K50
Le Chile en commanda 50 qui volèrent jusqu’en 2006 complétés par une livraison venant de Belgique .

Caractéristiques (de base) Mirage III

Longueur 15.03 m

Hauteur 4.51m
Motorisation Atar 9C plus moteur fusée
Poussée 6200 kilos
Poussée moteur fusée 1500 kilos
 armement

2 canons DEFA de 30 mm approvisionnés à 125 coups chacun plus selon les missions défense.

Reconnaissance Aucun armement extérieur. Pods de reconnaissance

Attaque au sol 2 Pods de roquettes du 18,60mm
Vitesse Haute altitude Mach 2.2

Vitesse Basse altitude Mk 1.1
plafond 18 400 mètres

Version du Mirage III (source Wikipedia )
 Mirage III 001 : Prototype dérivé du Mirage I (réacteur Atar 101G-1 de 44 kN)

Mirage IIIA : version de présérie avec réacteur Atar 9B de 59 kN et augmentation de la voilure (passe de 29 à 34,85 m2)

Mirage IIIB-2 (ou Mirage IIIB-RV) : avec possibilité de ravitaillement en vol

Mirage IIIC : version de série en avion d'interception (masse maximum de 11 800 kg)

Mirage IIICS : version d'exportation destinée à la Suisse
Mirage IIICZ : version d'exportation destinée à l'Afrique du sud

Mirage IIIE : version d'attaque tout temps avec turboréacteur Atar 9C-3 de 59 kN (masse maximum de 13 700 kg)

Les sous versions d'exportation du Mirage IIIE
Mirage IIIEAB Pour Abu Dhabi 17 Monoplaces 3 biplaces 5 reconnaissance 

Mirage IIIEA : pour l'Argentine 46 monoplaces +35 Daggers

Mirage IIIEBR : pour le Brésil   20 monoplaces
Mirage IIIEC    Pour la Colombie 14 monoplaces 2 biplaces 2 reconnaissance 12 Kfir

Mirage IIIE      pour l’Egypte 70 monplaces 6 biplaces 6 reconnaissance  
Mirage IIIEE : pour l'Espagne    24 monoplaces
Mirage IIIEG pour le Gabon 7 monoplaces 4 biplaces
Mirage IIIE     pour Israël 72 monoplaces 5 biplaces 61 Nesher 212 Kfir  
Mirage IIIE     pour la Libye 37 monoplaces 15 biplaces 10 reconnaissance  

Mirage IIIEP : pour le Pakistan   129 monoplaces 
Mirage IIIE     pour le Pérou 34 monoplaces 6 biplaces 

Mirage IIIEZ : pour l'Afrique du Sud 32 monoplaces 3 biplace 5 reconnaissance

Mirage IIIO : pour l'Australie (réacteur R-R Avon RB.146) 100 monoplaces 16 biplaces
Mirage III      pour le Zaire 8 monoplaces 3 biplaces 
Mirage IIID : version d'exportation d'entraînement

Mirage IIIDA : pour l'Argentine 3 biplaces

Mirage IIIDBR : pour le Brésil 8 biplace 4 reconnaissance

Mirage IIIDE : pour l'Espagne 3 biplace5 reconnaissance

Mirage IIIDP : pour le Pakistan 14 biplaces

Mirage IIIDS : pour la Suisse 6 biplaces

Mirage IIIDZ : pour l'Afrique du Sud 17 biplaces

Mirage IIIR : version de reconnaissance avec une caméra dans le nez

Mirage IIIRD : version améliorée (basée sur le E, dotée d’un radar doppler)

Mirage IIIRP : pour le Pakistan 13 reconnaissance

Mirage IIIRS : pour la Suisse 18 reconnaissance

Mirage IIIRZ : pour l'Afrique du Sud 8 reconnaissance

Mirage IIIR2Z : version améliorée pour l'Afrique du Sud

Mirage 5 : version simplifiée pour l'attaque au sol, sans radar mais avec plus de place pour les réservoirs

Mirage V BA : version du Mirage 5 destinée à la Belgique 63 avions

Mirage V BD : version d'entraînement destinée à la Belgique 16 avions 

Mirage 50 : version améliorée d'exportation du Mirage 5 avec un réacteur Atar 9K50 (seul le Chili et le Venezuela possèdent cet appareil, qui a été modernisé par des ingénieurs israéliens ou français). 50 avions monoplaces 9 biplaces 4 reconnaissance
et pour finir la France 286 monoplaces 52 biplaces 70 reconnaissance