Tiré du site de Vincent Bourguignon Premiere pièce lourde à déformation réalisée par les Italiens (la firme OTO), avec en son sein plusieurs innovations. Durant les trajets, l'obusier était posé sur 4 roues à pneus pleins, assurant un bonne mobilité. En position de tir, la pièce reposait sur une plate-forme posée sur le sol qui absorbait une bonne part de la pression du recul. Trente minutes étaient nécessaires pour la mise en batterie de l'obusier. Cependant le poids total de l'attelage (plus de 10t) réduisait la mobilité sur terrain pentu ou en tout terrain. Douze exemplaires furent commandés en 1935. Ils seront suivis par douze autres pièces en 1937. En 1940, l'armée italienne sur les 24 pièces livrées en possédait encore 16, les 8 autres ayant été vendues à l'armée hongroise. Les Hongrois de leur côté fabriquèrent 28 autres exemplaires sous licence. Une commande de 66 obusiers fut conclue en 1939, mais en raison de pénuries de matières premières, elle fut réduite à 46 obusiers en février 1941. Les seuls exemplaires utilisés en opération furent ceux du 73ème gruppo (5ème reggimento artigliera d'armata - Vérone) en Yougoslavie et en Russie. Aucun des obusiers de ce gruppo survécu à ces campagnes. Entre 1943 et 1944, les Allemands prirent possessions de 22 obusiers qu'ils baptisèrent 21 cm H-520(i).
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