1°GM 1916 Grenade Incendiaire Main Modèle 1916 Paris
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article extrait de Wikipedia
Les grenades incendiaires produisent une chaleur intense à l'aide d'une réaction chimique extrêmement exothermique.
Un composé chimique incendiaire largement utilisé depuis la Seconde Guerre mondiale est la thermite. Toutefois, en raison de la difficulté d'engager la réaction standard de la thermite, et du fait que celle-ci ne produit quasiment aucune flamme et ne possède qu'un faible rayon d'action, la thermite est généralement couplée à d'autres ingrédients permettant d'accroître son potentiel incendiaire.
La charge chimique de la plupart des grenades incendiaires est composée de 600 à 800 grammes de Thermate-TH3 (68,7 % de thermite, 29,0 % de nitrate de baryum Ba(NO3)2, 2,0 % de Soufre et 0,3 % de liant), un mélange de thermite et d'additifs pyrotechniques qui se révèle supérieur à la thermite seule. L'addition de nitrate de baryum augmente la capacité de dégagement de chaleur, crée une flamme en brûlant et réduit significativement la température d'ignition du mélange.
Dans ce type de réaction, de l'aluminium métallique et de l'oxyde de fer réagissent pour donner du fer métallique et de l'oxyde d'aluminium. Cette réaction produit une formidable quantité de chaleur, atteignant les 2 200 degrés Celsius (4 000 degrés Fahrenheit). Une telle grenade est capable de faire fondre les métaux, ce qui la rend très utile pour détruire des caches d'armes, des pièces d'artillerie et des véhicules. Un autre avantage de la thermite est sa capacité à faire fondre les blindages métalliques de 12,7 mm d'épaisseur[réf. nécessaire], et de fonctionner sans apport d'oxygène (elle fonctionne donc également sous l'eau).
Le phosphore blanc (aussi utilisé dans certains fumigènes) peut également être utilisé comme agent incendiaire. Il brûle à une température de 2 800 °C (5 000 °F).
La Thermate-TH3 et le phosphore blanc sont la cause des plus graves et des plus douloureuses brûlures, car ils s'enflamment très rapidement et atteignent de très hautes températures. Une seule goutte de composé chimique liquide peut traverser la peau, les nerfs, les muscles et même les os. De surcroît, le phosphore blanc est très toxique : une dose de 50 à 100 mg est mortelle pour la majorité des humains.
Le protocole III additionnel à la Convention sur certaines armes classiques de l'ONU, signé en 1983, interdit son utilisation offensive, qui est considérée comme un crime de guerre11 mais en 2009 seuls 93 États l'on ratifié
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La grenade incendiaire à main Modèle 1916
Grenade incendiaire à main modèle 1916: Boite cylindrique en fer blanc chargé de calorite, avec bouchon allumeur à percussion. La charge de calorite est de 575g pour un poids total de 750g. Elle sert à incendier les matières inflammables et à détruire par le feu les objets métalliques (canons, moteurs...). On doit enlever la coiffe protectrice, et frapper le bouchon contre un corps dur, puis poser la grenade sur l'objet à incendier. Elle n'explose pas, mais le métal en fusion perce l'enveloppe de la grenade et s'écoule. Elle agit ainsi localement par la chaleur intense dégagée.