Nimes Castellum Aquae
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L'approvisionement en Eau de Nîmes
L'aqueduc qui alimente Nîmes en eau est l'un de ceux les mieux conservés et les plus recherchées dans le monde romain. Entre 1984 - 1990 études détaillées ont été faites sur l'aqueduc de sa source à Uzès via le célèbre Pont du Gard dans les quartiers des collines de de Nîmes. Les résultats de la recherche ont été publiés par Guilherm Fabre, Jean-Luc Fiches, Philippe Leveau et Jean-Louis Paillet.
Cette équipe interdisciplinaire a pris en compte tous les aspects pertinents archéologiques, géo-morphologiques et hydrologiques de l'aqueduc.
La source
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La source d'eau de grande qualité la plus proche de Nîmes était Source de l'Eure à Uzès, située près de UCETIA (maintenant Uzès), qui draine un bassin versant de 45-50 km2. Cela donne en route directe de plus de 20 km de Nîmes et il aurait fallu creuser un tunnel de 8 km. Un détour à l'ouest était presque impossible en raison des collines. La seule alternative était un détour à l'est, en partie le long des rivières l'Alzon et Le Gardon ce qui donne un parcours de près de 50 km de long (voir aussi photo). Le canal de l'aqueduc, est à 90% était souterraine,avec une canalisation de 1,2 m de large et 1,8 m de haut. La pente était seulement 15 m de la source vers le (bassin de distribution) castellum divisorium dans les quartiers chics de Nîmes Le débit maximal était de 35.000 m3 / jour, mais à cause des fuites, robinets illégaux et autres problèmes nous n'avons plus à l'arrivée que 10.000 m3 / jour 'fin de l antiquite .
Bassins de Régulations
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Nous trouverons tous les 800 m un bassin de régulation (castellum aquae) . En raison de la pente en cas de grosse inondation ceux ci pouvaient etre mis hors service Les mesures actuelles montrent que la source Eure a un debit tres irrégulier Mais dans l 'antiquite il y a eu une dérivation de construite pour reguler le débit . Celle ci étant détourner vers la rivière Alzon à proximité. L'une des parois latérales du bassin avaient des rainures verticales doubles dans laquelle les planches en bois vannes pourraient être montées.
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Lors de études de l'équipe de Fabre sur le bassin de régulation,situé à seulement 250 m en amont du Pont du Gard on a trouvé que lors de travaux de maintenance sur le Pont du Gard, un canal de sortie du bassin était fermé et l'eau coulait au moyen d'un tuyau d'évacuation dans la rivière Gardon. Il semble que ce canal de sortie a été utilisé souvent, mais il n'a jamais été nettoyé ce qui fait que de nos jours il est presque complètement obstrué par des concrétions.Actuellement , le bassin est recouvert de sable pour le protéger.
Le Pont du Gard
Juste avant le bassin de régulation à proximité du Pont du Gard quelques belles arcades peut être admiré au Pont Rou et le Pont de Valive. Le canal est bien osbtrué par des concretions
Sernhac
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Puit de Visite |
Gallerie Souterrraine |
Au nord du village de Sernhac, à 10 km en aval du Pont du Gard, deux tunnels larges ont été creusés dans lequel le canal de l'aqueduc va se deverser
Tunnel de la Perrotte (initialement 74 m mais maintenant 65 m) et le tunnel des Cantarelles (60 m de long).
On n'arrive pas à comprendre l'utilité de ces deux ouvrage car un détour aurait été plus aisé à faire . Ils possède des trous d hommes pour la visite et ils possèdent de nombreuses niches pour poser les lampes à huile pour éclairer les travailleurs.
Il y a aussi un autre tunnel long de 400 m avec 8 trous d'homme mais comme il est endommagé il n'est pas ouvert au public.
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Au Sud de Sernhac et à proximité de Le Gros, la voie ferrée entre Nîmes et Pont-Saint-Esprit coupe presque perpendiculaire de la trace de l'aqueduc. Juste à cet endroit un deuxième conduit a été trouvé, parallèle au canal de l'aqueduc de Nîmes fortement obstrué, mais avec une pente inverse et sans aucune trace de l'entartrage. Ce canal aurait pu être une partie d'un système d'égout pour une villa rustica à proximité, mais l'opinion générale est une sorte de emissarium pour drainer un étang voisin.
Le Castellum Aquae
Tiré de ce site
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Vitruve |
A partir de ce bassin circulaire de distribution d'eau, taillé dans le rocher (5.90m de diamètre, 1.40m de profondeur), des canalisations en plomb acheminaient l'eau vers les fontaines publiques et les différents quartiers de la cité. Cet apport supplémentaire en eau contribua à asseoir le prestige de Nîmes, à lui apporter confort et art de vivre à la romaine.
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HISTOIRE DU SITE
La construction du castellum et du Pont du Gard, datée du milieu du Ier siècle ap. J.-C., montre que la ville a continué à se développer après la forte impulsion de l'époque d'Auguste. En complétant les basses eaux de la source de la Fontaine en période de sécheresse, il permettait d'assurer la sécurité de l'approvisionnement et facilitait l'évacuation des eaux usées de l'est de la ville. On put ainsi édifier de nouveaux thermes entre le forum et la porte Auguste. Certains tronçons de l'aqueduc abandonné furent réutilisés en caves, en citernes, voire en fosses d'aisances. Le castellum était encore connu au 17ème siècle. Il fut semble-t-il remblayé lors de la construction de la citadelle en 1688 et ne fut redécouvert qu'en 1844 par un particulier qui entreprit aussitôt de le mettre au jour. Connu par les textes, ce type d'édifice n'avait jamais été observé encore en Europe. Il fut racheté par la ville et l'Etat et classé monument historique.
FONCTIONNEMENT DU CASTELLUM AQUAE
A l'origine l'ensemble, limité par un mur recouvert d'enduits peints représentant une scène aquatique, était inclus dans un édifice carré à colonnade couvert de tuiles. Les eaux en provenance de la source d'Eure, à Uzès, arrivaient obliquement dans le bassin par une ouverture presque carrée. Une vanne munie d'un cabestan permettait de régler le débit. Six trous carrés ménagés dans la dalle surplombant le canal permettaient à une grille d’arrêter d’éventuelles intrusions. Des canalisations en plomb s'adaptaient aux dix orifices circulaires disposés en éventail visibles actuellement sur le mur du bassin. Regroupées par paires, elles étaient amenées par cinq conduits maçonnés, couverts de dalles vers les différents quartiers de la ville. Le trop-plein partait vers le réseau d'égouts contribuant ainsi à l'assainissement de la ville.
On n'a pas trouvé de dispositif permettant de hiérarchiser la distribution de l'eau comme à Pompéi (d'abord les fontaines, puis les établissements publics enfin les particuliers). Par contre, on a retrouvé de nombreuses monnaies qui laissent supposer que l’édifice a pu jouer un rôle cultuel.
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Bondes de idange Sous celles ci on trouve 3 conduits en plomb qui cheminent dans une galerie technique, à un mètre sous les cinq canalisations de répartition. |
Autre Photoscope (Other Walk Around ) 1
The Nîmes aqueduct is one of the best preserved and best researched ones in the Roman world. In the period 1984 - 1990 detailed studies were made on the aqueduct from its source in Uzès via the famous Pont du Gard into the upper regions of the city of Nîmes. The results of the research were published by Guilherm Fabre, Jean-Luc Fiches, Philippe Leveau and Jean-Louis Paillet. This interdisciplinary team paid attention to all relevant archaeological, geo-morphological and hydrological aspects of the aqueduct. Most other publications have their focus on the Pont du Gard, while only some also pay attention to the unique and well-preserved castellum divisorium (distribution basin) in uptown Nîmes, the source and the castellum in Uzès and the tunnels along the downstream section.
The source
The nearest source of high-quality water for Nimes was a spring called Source de l'Eure in Uzès, located near UCETIA (now Uzès), which drains a 45-50 km2 catchment area. A direct route over 20 km to Nimes would have required a tunnel of 8 km. A detour to the west was nearly impossible because of hills. The only alternative was a detour to the east, partly along the rivers l'Alzon and Le Gardon which nearly 50 km long (see also photograph). The aqueduct channel, of which 90% was subterranean, was typical 1,2 m wide and 1,8 m high. The overall fall was only 15 m from the source to the castellum divisorium (distribution basin) in uptown Nimes which gives the aqueduct one of the flattest gradients among the Romans aqueduct. The maximum capacity was 35.000 m3/day but because of leakage, illegal taps and encrusation the capacity at the end of its life was 10.000 m3/day.
Regulation basins
Some 800 m from the source a regulation basin (castellum aquae) was built. Because of the flat gradient the aqueduct system could easily be overflown with too much water. Measurements shows that today the Eure source has a great variability in output. If that was also the case in ancient times some regulating device was necessary to divert excess water into the nearby Alzon river. One of the side walls of the basin had double vertical grooves into which wooden sluice planks could be fitted.
The Fabre team also did excellent work in studying the regulation basin just 250 m upstream from the Pont du Gard. In ancient times during maintenance work on the Pont du Gard, the exit channel of the basin was closed and the water flowed by means of a discharge pipe into the river Gardon. It seems that this outlet channel was used often but was never cleaned. It is now almost completely blocked by encrusation. Unfortunately nowadays the basin is covered with sand to protect it.
The Pont du Gard-area
Just before the regulation basin close to the Pont du Gard some fine arcades can be admired, the Pont Rou(pt) and the Pont de Valive. They are known because of their stockpiles of encrustation material.
The NW abutment of the Pont du Gard is quite abrupt, the SE abutment makes a smooth junction to the next parts of the aqueduct. On this side the aqueduct channel was laid down on several bridges to cross side branches of the river Gardon. On the photographs the Valmale bridge.
Sernhac-area
North of the village of Sernhac, 10 km downstream of the Pont du Gard, two striking wide tunnels were dug out in which the aqueduct channel got its place: Tunnel de la Perrotte (originally 74 m but now 65 m) and the Tunnel des Cantarelles (60 m long). In both cases it is unclear why these tunnels were made an easy detour was easier why they were so wide and why these were so sinuous although 3 respectively 2 manholes were made. Many niches have been found for the oil lamps to light the workers. Detailed study of the axe marks in the wall threw new light on the methods used for the construction of the tunnels. Under the village of Sernhac a 400 m long tunnel with 8 manholes was dug out; unfortunately this section is partly damaged and not open for the public.
S of Sernhac and close to Le Grôs, the railway track between Nimes and Pont-Saint-Esprit cuts almost perpendicular the trace of the aqueduct. Right on this spot a second conduit was found, parallel to the heavily incrusted Nimes aqueduct channel, but with reverse slope and without any trace of incrustation. This channel could have been a part of a sewer system for a nearby villa rustica but the general view is a kind of emissarium to drain a nearby pond.