Article fait par :Claude Balmefrezol
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Les Armées Etrusques
Comment comprend et étudier un peuple antique et comprendre ses mœurs et coutumes ?
La source première lorsque sont les textes écrits et ensuite viennent l’archéologie l’ethnographie
Les textes écrits sont des témoignages de premier ordre car ils nous renseignent sur la vie des peuples . Ils sont l’œuvre des peuples eux même ou de leurs voisins amis ou ennemis
Pour les Etrusques nous avons tout .Les restes archéologiques, et les témoignages écrits de leurs voisins et d’eux même . Tout devrait donc être facile sauf qu’il nous manque un élément majeur ; Nous n’avons pas encore à ce jour réussit à déchiffrer la langue Etrusque
Dans l’Antiquité un homme avait écrit un dictionnaire Etrusco Latin mais ce texte précieux a été perdu Ce personnage était l’Empereur Claude un amateur de belles femmes d’archéologie et de champignons
Tiberius Claudius Drusus 10 Av Jc 53 Ap JC |
Aussi nous devons nous baser sur les textes latins des bribes de phrase que l‘on interprète et les restes archéologiques
Avant d’étudier l’armée Etrusque je vais vite survoler l’Histoire de ce peuple énigmatique
Les Etrusques Bref aperçu Historique
L'Etrurie Toscane |
Qui étaient les Etrusques et d’où venaient ils ?
Deux écoles s’affrontent. pour les uns les Etrusques sont un peuples venu d’Asie et plus précisément de Lydie d’où ils durent émigrer sous la conduite de Thyrrhénos, fils d’Athys à la suite d’une famine
Cette école se base sur un texte d’Hérodote reprit par la suite par Strabon . Cette migration eut lieu vers le Xe siècle Av JC. La plupart des auteurs de l’Antiquité se rallient à ce point de vue et Sénèque d’ajouter Asia Sibi Tusciam uindicat ce qui veut dire l’ Asir revendique comme son bien l’Etrurie .
Toutefois nous avons un avis discordant avec Denys d’Halicarnasse
Dans un des ses livres malheursement perdu Denys devait parler des Etrusques d’après des documents originaux car il est le seul auteur de l’Antiquité à nous avoir donné le noms que les Etrusques se donnaient Rasenna
Pour Denys les Étrusques étaient un très vieux peuple qui avait été toujours là . Cette thèse est parfois confirmée par l’Archéologie
Aussi on peut s’orienter vers une solution qui ménage les deux écoles
Les villanoviens qui se sont étendus du Pô au Nord d’une ligne Rimini Rome sont des Proto étrusques
Pour ce qui est des populations littorales ( Toscane actuelle) elles furent plus largement ouvertes aux influences orientales et ont du recevoir des contingents de migrants vers la fin du IXe siècle av JC
Les Villanoviens du sud évolueront plus rapidement que ceux du Nord et le mix des deux peuples donna les Etrusques dans l’usage de l’Ecriture s’est répandue vers la fin du VIIIe siècle av JC
Une fois de la question de l’origine des Etrusques traitée nous nous apercevons que les auteurs anciens sont d’accord sur la puissance militaire de ce peuple
Tite live écrit Je voudrais te dire Tullius que l’Etrurie qui nous entoure est une voisine redoutable. Puissance sur terre elle l’est encore plus sur mer.En faisant parler ainsi Mettius Fufetius dictateur d’Albe Tite live aborde dès les premiers chapitres de son œuvre une thème qu’il développera par la suite
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Avant l’empire Romain l’Empire Toscan s’étendait loin sur terre et sur mer sur la mer supérieure et la mer Inférieure qui entourent la presque ile italienne prouvent par leur nom la grandeur de sa puissance
Par cet extrait Tite live témoigne de la puissance de cet Empire Toscan
Expansion Etrusque
L'expansion Etrusque |
L’extension étrusque vers le sud est connue par les textes anciens qui sont confirmés par les trouvailles faites à Capoue et à Pompéi. Ainsi par cette conquête les étrusques pouvaient retirer de l’exploitation de la plaine fertile de la Campanie des richesses et des revenus .De plus ils étaient en contact direct avec la Grande Grèce et via celle-ci la Grèce et l’Asie. La conquête de la plaine padane (po) avec comme villes principales Felsina (Bologne) et ensuite
Mantoue et Melpum(Milan) plus neuf autres cités fut plus tardive et date de la fin du Vie Siècle
Comment expliquer ce retard ?
Vers la fin du Vie siècle les étrusques entrent en décadence Au Sud de l’Etrurie la chute de Sybaris en 510 ab JC et la défaite des Etrusques face aux grecs pour une fois coalisés sous la direction du tyran de Syracuse entraine la fermeture de la route commerciale vers la Grèce et l’ Asie passant par le détroit de Sicile . Pour pallier à la fermeture de cette route les Etrusques entreprennent la conquête de la Plaine du Po . Ainsi le port de la Spina et la ville de Felsina deviennent les nouvelles plaques tournantes du commerce Nord Sud et est /ouest
Ils réussissent à rétablir les liaisons commerciales avec Athènes via l’Adriatique
Spina | Spina |
La série de vases attiques se trouvant dans les collections des musées de Bologne et de Ferrare (Spina) en sont un exemple frappant
Alors que sur tous les autres fronts les Etrusques ou plutôt les cités étrusques sont entrées en décadence irréversibles et perdent peu à peu leurs indépendance comme Véies face aux Romains ou Capoue face aux Samnites, les villes de l’Etrurie Padane brillent de tous leurs feux
La civilisation raffinée des Etrusques apparait sous toute sa splendeur dans les nécropoles de la Spina et celle de la Certosa à Bologne
Pourquoi cet éclat ?
Les étrusques du nord sont des hommes peu touchés par les avantages et les commodités de la vie raffinée de leurs frères du sud et de plus ils vivent au contact de populations locales vivant une vie plus primitive
la capitale de l’Etrurie padane est la cité de Felsina
Cette cité est située sur une axe de circulation intense qui voit 2 grand axes traverser Nord Sud via les cols des Apennins . pour relier Florence à Bologne en Passant par Marzabotto et l’axe Est Oust qui relie la route venant des Alpes via Milan à la spina sur la cote adriatique
Ces axes sont encore utilisés de nos jours par les voies ferrées et les routes et autoroutes
Toutefois la localisation de la terza Bologna est encore incertaine . Elle ne se situe pas c’est sur sous la ville actuelle mais elle soit se trouver dans les premiers contreforts des Apennins au niveau de la Porta Saragozza au pied de la colline de l’Observance
La position de 2 grosses nécropoles distantes de 3 à 4 kilomètres situés de part et d’autres de cette zone
Par contre les archéologues ont clairement situés et fouillé la cité de Marzabotto qui se trouve a 25 kilomètres de Bologne sur la route reliant Bologne à Florence via les Apennins
Marzabotto | Marzabotto |
C’est le premier exemple d’urbanisme mariant la pratique grecque et l’esprit étrusque et pour l instant c’est le seul exemple d’urbanisme régulier en Italie du Nord avant l’arrivée des Romains
Cité indépendante à ses origines créer pour concurrencer Felsina cette cite tombe au milieu du Ve sous la domination de sa puissante voisine Princep Etrurie
Mais vers le IVe siècle va se produire un fait nouveau qui allait changer le cours de l’histoire en Italie du Nord . Ce fait ces sont les Invasions Gauloises qui vont mettre l’Italie du Nord à feu et à sang et aussi faire trembler Rome
L'énigmatique sourire Etrusque |
Les Armées Etrusques
Les restes archéologiques nous sont très utiles pour comprendre et analyser cette période
Mais il faut savoir que ces tombes ne nous livre que des témoignages sur une frange de la populations car les tombes sont des tombes de rang social assez élevés pour pouvoir être enterrer avec leurs armes
Mais ces tombes nous sont utiles car elles nous renseigne sur les niveaux sociaux-culturels de la civilisation mais il faut ensuite s’attacher à recueillir des information sur les autres classes de la société via la fouilles des habitats et surtout le témoignage écrits de leurs adversaires qui est assez précieux
Les étrusques ont eu une armée qui a du s’adapter en permanence afin de contrer les dangers qui les menaçaient
Au VIIIe c’était une armée de style hoplitique mais le après un contact avec les autres peuples Italiques puis du pourtour de la Méditerranée , il est devenu nécessaire de recruter de nouvelles forces militaires , même dans les classes inférieures
Aussi au VIIe siècle ce processus est en train de se mettre en place car les Étrusques , maintenant établies sur le bassin méditerranéen sont exposés aux agressions extérieures venant de la mer mais aussi en tant que commerçant par la menace ,au Ve siècle venant de la terre ferme avec les Celtes , et les Romains
Les Gaulois | Publius Horatius Coclès au Pont Sublicius 507 Av JC |
L’individualisme des cités a fait que rarement des troupes étrusques ont combattu ensemble contre un ennemi commun
La défense de la cité est entre les mains de l’oligarchie locale .
Elle commande une armée vaillante qui se compose un peu sur le modèle grec de citoyens libres mais avec un contingent de mercenaires
Pour résumer nous trouvons
La classe I qui forme le noyau de l’armée c’est un soldat professionnel un hoplite formé pour combattre et équipé d'armes lourdes
Le reste de l'armée est ensuite été recruté au sein de la population selon le recensement ,
Les classes aisées capables de s'équiper convenablement vont rejoindre la Classe I tandis que le reste des guerriers se répartissent sur 3 classes.
Dans la bataille, les hoplites ( classe I et II ) combattaient en formation serrée , avec comme but provoquer le choc décisif contre la formation ennemie ,
Les classes III et IV ne sont là que pour préparer le terrain à la classe I
Le travail de harcèlement est le rôle des hommes de la classe IV composée de guerriers , légèrement armés , spécialisée dans la frappe à distance avec lances et de javelots afin de créer la confusion chez les ennemis ,
Troupes légeres |
Nous trouvons aussi de la cavalerie et des corps spécialises comme les ingénieurs et tous c les corps de services( forgerons charpentiers etc. ) Nous trouverons aussi une foule d’esclaves L'armée étrusque est une armée solide e vaillante mais elle joue en solo ce qui va créer sa perte face à des ennemis comme les Celtes les Samnites et le Romains
En résumé
Il faut comprendre que le peuple étrusque et se dirigeants n’avaient pas une âme de conquérants et qu’ils préféraient la négociation .Ils préféraient combattre leurs ennemis les plus dangereux même s’ils étaient éloignés que de continuer à faire des conquêtes pour faire exclusivement des conquêtes
Comme nous l’avons mentionner plus haut il est impossible de faire une étude sur l’armée étrusque mais il faudrait faire une étude sur les armées étrusques car il y a autant d armées étrusque que de cites . En effet les étrusques ont calqué leur système militaire sur celui de la Grèce, pays où chaque cité était libre, jalouse et fière de son indépendance. S’ils avaient réussi faire une unité religieuse avec un sanctuaire commun et une espèce de communauté avec les Dodécapoles jamais ils n’ont réussi à créer une politique commune de défense avec une armée étrusque sur le modèle de celle Romaine
Arriver à ce point il faut combattre l’idée que l’Etrusque n’était pas un soldat .Bien au contraire c’était un combattant hors pair qui a maintes fois réussi à battre des ennemis puissants comme les Celtes ou les romains
Pour les armées étrusques il faut faire le distinguo entres les armées étrusque du sud zone géographique plus exposée aux influences hellénistiques et les armées du Nord qui elles étaient influencées par les influences Celtes et Centre Europe
A côté des armées terrestres il ne faut pas perdre de vue la puissance étrusque sur mer La thalassocratie qui a dominé le bassin nord Est de la Méditerranée
Marine de Guerre | Marine de Commerce |
L’Etat-major
L’armée étrusque avait à sa tête un homme issue de l’oligarchie locale qui pouvait commander soit la flotte soit l’armée
Ce chef avait comme nom Zilath qui semble correspondre au terme latin de Magister . on peut aussi trouver le terme de Purth qui se traduit par Porsenna
Il n’est pas certains que toutes les cités aient de zilath à leur tête. Si cela semble être avéré pour les plus grandes la question se pose pour les cités plus petites
Ce Ziltah était assisté de nombreux officiers formant un état-major
Si ce système semble efficient pour le commandement d’une armée comment cela pouvait se passer lors des opérations combinées avec les autres cites ?Y avait ‘il un généralissime qui commandait tout ? Nous ne le savons pas
Général Etrusque avec la double Hache | Général Etrusque sur son char |
Le général en chef commandait ses troupes sur un char ou a cheval et il avait comme symbole de son pouvoir une Double hache simple ou posée sur un faisceau
Double hache posée sur un faisceau |
Il faut savoir que la paternité du Faisceau avec la hache a été attribué à Silvius Italicus . Mais nous avons découvert lors de fouilles archéologiques à Vetulonnia une tombe contenant une double hache montée sur un faisceau . cette tome devait appartenir à un personnage important La possession de cette double Hache devait conférer à son possesseur des pouvoirs juridiques et militaires importants
Le général était toujours suivi d’une garde rapprochée composée de soldats triés sur le volet Il avait aussi tout un état-major pour l’aider à la conduite de opérations
le général avait à sa disposition des musiciens sonneurs de buccins qui répercutaient des ordres aux unités qui elles même avaient des musiciens dans leurs rangs
Cornicen | Bucinator |
L’armée
Arrivé à ce point se pose aussi la question de la pertinence d’une armée permanente
Le cout d’une telle armée devait être prohibitif pour certaines cités aussi il devait y avoir un noyau de soldats permanents surement de métier qui assuraient la garde des remparts et des rondes. la police interne de la ville était à la charge des citoyens libres de celle ci
Nous savons que l’armée étrusque était divisée en 4 classes la première devait être celle composée de ces soldats de métier
ces soldats devaient être des soldats genre hoplite lourdement armés guerriers professionnel véritable colonne vertébrale de l’armée étrusque
Hoplite Classe I |
Ces soldats étaient appuyés en temps de paix .Par contre en temps de guerre les citoyens libres de la cité et payant un impôt devaient participer à la défense
Les navires étaient armés par des équipages de complément
Les classes aisées pouvaient intégrer la classe I car elles pouvaient se payer l’équipement hoplitique
Par contre les autres citoyens intégraient les troupes de classes II III et IV
la classe II était formée de soldats avec un équipement se situant entre le lourd et le légers Il servait un peu comme les Hastatii ou les principes romains. C’était des citoyens de classe moyenne supérieure qui pouvaient se payer un équipement correct
Ces soldats moyennement armés et entrainés étaient lors d’une bataille encadrée par des soldats de la classe I
Hoplite Classe II |
Cet amalgame (comme celui de la Révolution Française ) avant la lettre était rechercher afin de renforcer la puissance de l’armée
Les classes III regroupaient les citoyens que l’on peut qualifier de moyen inferieur qui avait un équipement des plus simple et qui était peu aguerri Un peu comme la piétaille médiévale
Guerrier Classe III |
enfin la classe IV regroupe une catégorie de soldats qui étaient des volontaires ou des mercenaires servant à des taches très précises comme les porteurs de hache à simple ou double tranchant ou des frondeurs .Sur le terrain ils servaient de troupes légères sur les flancs et comme éclaireur
Classe IV |
Porteur hache | Frondeur | Archer |
le contact engagé ils utilisaient les frondes javelines parfois des hache à 2 tranchant mais et aussi s’ils étaient montés ils parcouraient les flancs des lignes ennemis cherchant un point faible
Au combat l’armée étrusque utilisait la Classe I pour le choc final pour tenir les positions alors que la Classe II engageait l’ennemi de loin et le ramollissait . Leur action servait à préparer le terrain à l’intervention des Hoplites lourdement armés
Ce système sera perfectionné par la suite par les romains par contre il tranche avec le système grec qui voit le choc frontal de 2 phalanges
Nous savons que les réformes de Servius Tullius de la moitié du Vie siècle Av JC ont incorporé directement les citoyens étrusques de Rome dans la I classe ( futurs Triari ) et que les autres éléments latins ou italiques ont été incorporées dans les classes II et III ,d’où l’idée de reporter ce schéma sur les armées étrusques contemporaines La cavalerie elle était divisée en 2 catégories
Avec une cavalerie légère fournie par les peuples d’origine italique ou gauloise vivants dans ou autour des cités . Ces troupes parfois composées aussi de mercenaires servaient à l’éclairage des armées. Il y avait aussi une cavalerie lourde qui pouvait en plus de son rôle d’éclairage de protection des installations des convois et des état majors servit comme infanterie d’appoint En effet comme elle ne pouvait pas servir comme les unités de cuirassiers modernes étant donné que l’étrier n’existait pas encore , elle pouvait se positionner au plus prés de la ligne de contact descendre de cheval et ensuite venir renforcer la ligne d’attaque des hoplites
Cavalier Etrusque éclaireur | Cavalier Etrusque Lourd |
Nous trouverons aussi le char de combat mais celui-ci servira comme un sorte de Véhicule de transport de troupe pour amener le plus près possible de la ligne de front des unités. Nous n’avons pas affaire à des unités de chars de combats comme on a pu le voir chez les Égyptiens Hittites ou Perses
Reste la question de l’artillerie. Mais ils faut savoir que les étrusques étaient d’habiles ingénieurs et que les contacts qu’ils avaient tissé avec les grecs ont dû favoriser les échanges de documentation et de savoir Aussi bien que de nos jours nous n’ayons pas encore trouvé des restes archéologiques attestant de l’utilisation de telles machines de siège il est plus que certains que celles-ci devaient existaient d’autant que tout le train de bataille de l’armée étrusque comportait des artisans en tout genre
Le guerrier étrusque Description
La Classe I
L’équipement était celui de l’hoplite avec le casque Corinthien ou pseudo corinthien apulien ou Apulo corinthien . C’était un casque fournissant un bonne protection
Casque Corinthien | Casque Apulio Corinthien |
La cuirasse était en métal souvent dite musclée
Cuirasse Musclée |
Il possédait des cnémides.Le bouclier était le bouclier rond ou aspis
Aspis | Cnémide |
Son armement se composait d’une lance de 3 mètres et d’une épée soit classique soit genre Falcata
La classe II avait un casque de style Negau ou Montefortino une cuirasse moins élaborée et moins ornée style Samnite Le bouclier était plus petit carré avec les bord
Cuirasse dite Samnite |
Casque Negau | Casque Montefortino |
la lance était plus petit donc plus maniable et moins difficile a utiliser pour de troupes moins entrainées Elle mesurait 2 à 2.5 mètres de long
Il possédait rarement de cnémides
la classe III possédait un simple casque ou plutôt une cervelière une armure se résumant en un disque de métal protégeant la poitrine Il ne possède pas de cnémides et son bouclier se résumé en un simple celle de métal genre umbo
Cuirasse |
Il est armé avec une épée et une javeline