Impression issue de Maquetland.com Le monde de la maquette | http://www.maquetland.com/article-1909-rome-gladiateurs-1e-partie


Rome Gladiateurs 1e partie

Article fait par :Claude Balmefrezol

Mis en ligne le 22/01/2016 à 20:22:24



LES GLADIATEURS 1e partie
Voir Gladiateurs 2 Partie  et Gladiateurs 3e Partie
Lucerna Lampes Huile Gladiature Lyon Musée Civilisation Gallo Romaine

 

Site incontournable   Noctes Gallicanae
 

 

 

Introduction
Tout d'abord voyons ce texte de Pétrone dans le Satiricon
Et nous avons la possibilité de nous réjouir avec 3 jours de spectacle de gladiateurs avec des affranchis prenant la place des gladiateurs. Notre Titus est généreux et plein d'initiatives et il n'est pas du genre de faire les choses à moitié .Croyez-moi, vous êtes comme un frère pour lui. Il y aura les plus grands champions dans des duels à mort, avec une grande finale qui pourra être vu par tous les spectateurs.
Il a mis les moyens avec l'héritage de son père  qui était de 30 millions en or Dieu ait son âme Mais son pécule ne sera pas entamé -et ainsi on se souviendra toujours de son nom grâce à ce spectacle
Attention Pétrone ne parle pas ici de Titus Empereur Romain fils de Vespasien qui a régné 10 ans après sa mort survenue en 66 Ap JC à Cumes
Les Gladiateurs mais que savons-nous de ces hommes ?

Les Gladiateurs sont  Pessumae sortis homines  Des hommes de la pire condition
Beaucoup de choses ont été écrites et ces textes ont entretenus des légendes et des erreurs. Ces erreurs ont été exacerbées par le cinéma qui donnera souvent une image fausse de la gladiature. Toutefois ces dernières années cela change avec une approche plus rigoureuse de ce « métier ». Ce qui a fait que cette approche a été plus rigoureuse vient de la relecture des témoignages antiques de l‘exploitation des vestiges archéologiques trouvés. Cette nouvelle lecture a permis aussi l’émergence parmi les groupes d’histoire vivante de troupes de gladiateurs qui font revivre avec pour la plupart beaucoup de sérieux cette profession un peu particulière
Le but de cet article est de tenter de vous expliquer et faire revivre cette profession via les différents types de gladiateur ,de leur armement et de leur évolution et de transformation au cours des sept siècles durant lesquels ils ont fait le spectacle dans les amphithéâtres romains
Pour se faire devant le manque de données dans les textes des anciens auteurs, c’est surtout sur les informations provenant principalement des vestiges archéologiques comme les épigraphes, les représentations des gladiateurs, sur les bas-reliefs les pierres tombales les statuettes et les fresques mais aussi d’autres objets, comme les armures et armes tels que des boucliers, casques protège-tibias trouvés à Pompéi . Malgré cela, le sujet sera toujours ouvert et ce chapitre ne pourra jamais se refermer, car les fouilles archéologiques  pourront à tout moment permettre de compléter nos connaissances et de nous faire résoudre certaines énigmes ou aussi d’en faire surgir d’autres
Je tiens aussi à vous faire une description des différentes classes de gladiateurs qui ont évolué durant les 7 siècles de gladiature , avec un armement en rapport avec leur spécialité
Il faut aussi savoir que  tous n’ont pas existé simultanément. Il faut donc faire une différenciation temporelle entre le gladiateur républicain et celui de l'époque impériale. Cette transition date de l’époque du principat d'Auguste, qui a introduit une réforme de la Gladiature déjà commencé sous César
Cette réforme qui codifie les classes de gladiateurs, évoluera toutefois au fil des ans.
Une autre différence entre les classes de gladiateurs peut être faite en fonction de la lourdeur de l'armement, c’est pourquoi les gladiateurs peuvent être définis comme léger, moyen et lourd.

Place donc aux « catcheurs » de l’Antiquité.
César ce qui vont mourir te saluent . Mais sont les gladiateurs ?
Le Terme de gladiateurs vient de Gladius car il combatte avec l’épée romaine ou gladius d’où leur nom.
Il faut toute de suite distinguer les gladiateurs  professionnels ,des condamnés à mort (noxii ad gladium damnati) des gladiateurs amateurs issus des ennemis de Rome damnati ad ludum, , des damnati ad bestias qui sont plutôt des sujets rebelles ou des traitres.
Criminels condamnés à mort (noxii ad gladium ludi damnati, kakourgoi, katadikoi)
Les 'autorités mettaient souvent à la disposition des editores munerum des criminels condamnés à mort par les tribunaux.  Les uns devaient être déchirés par la dent des bêtes féroces [Venatio], les autres périr sous le glaive
Les premiers damnati ad bestias sont des esclaves et des affranchis ; les seconds  noxii ad gladium damnati   frappait les criminels de naissance libre, ou ceux qui appartenaient à la classe des honestiores, comme les décurions, les vétérans et les fils de vétérans.
S'ils n'etaient pas exécutés en prisons ils pouvaient aussi, à la suite d'une décision spéciale, être envoyés dans l'arène, pour y être exécutés au milieu des combats de la gladiature (ad gladium ludi deputari).
Mais cela  n'en faisait pas des gladiateurs et ce n'est que par un abus de langage qu'on les a appelé gladiateur .On pouvait les livrer désarmés  à leur destin qui n'était rien de plus qu'un égorgement.
Lorsqu'un condamné revenait sain et sauf du combat, ou bien on le réservait pour une exécution prochaine, ou bien on l'égorgeait séance tenante ; car une sentence capitale devait avoir son effet dans le délai d'un an ; ni le public, ni le gouverneur de la province ne pouvaient l'annuler ; ce droit n'appartenait qu'à l'empereur seul.Les noxii condamnés à mort en Italie et dans les provinces devaient être souvent envoyés à Rome pour y subir leur peine dans l'amphithéâtre Cf l'Apotre Paul
Parfois les editores de toute catégorie se procuraient des noxii pour leurs munera ; ils devaient alors s'adresser au gouverneur de la province, qui donnait au personnel des prisons les ordres nécessaires ; en même temps ils déposaient entre les mains du procurator Augusti une caution, qui ne devait en aucun cas être inférieure à six aurei (20 €), et ils s'engageaient par serment à faire exécuter, sous leur propre responsabilité, la sentence de mort.

damnati ad ludum, noxii ad gladium damnati damnati ad bestias


Les guerres de l'Antiquité sont cruelles et les vaincus sont souvent massacrés
Les Assyriens aimaient à empiler en pyramides les têtes de leurs ennemis, à tapisser les murs des villes rebelles de la peau de leurs chefs écorchés vifs les Athéniens réduisirent en esclavage les femmes et les enfants, massacrent les mâles aptes à porter les armes et émasculent les jeunes garçons.

 

Assyrie Egypte


Les Syracusains laissèrent mourir de faim dans les Latomies les Athéniens du corps expéditionnaire fait prisonnier.
 

Opsrey


 Les Romains  exhibent les chefs ennemis, avant de les étrangler et faisaient périr dans l'arène leurs meilleurs guerriers, obligés de s'entre-tuer. Les différents classes des gladiateurs y trouvent là leurs origines (Samnites, Gaulois, Thraces) Toutefois, ces prisonniers de guerre ne sont pas de vrais gladiateurs
 

Prise d'une ville Guerriers Captifs Vente esclaves
Jean Leon Gerome


Le gladiateur est un combattant spécialement entraîné pour exécuter des performances dont l'issue peut être, parfois, mortelle.
Mais comme  ils coûtent très cher  la mise à mort du vaincu n'est pas une fin en soi et souvent la mort n’est pas présente à la fin du combat. Ces gladiateurs professionnels sont  soumis  à la rude discipline du ludus,  Par la suite lorsque les gladiateurs seront sous les ordres directs de l’Empereur  ils recevront  le même entraînement que les hommes libres «volontaires sous contrat» (  auctoritas).
Ils combattront avec un armement spécifique, en général des coutelas plutôt que des glaives ou spatha, selon des règles (lex pugnandi) soumises au jugement d'un arbitre.
Ces gladiateurs  seront entourés par des entraîneurs, masseurs, diététiciens.
Nous savons que nous pouvons devenir gladiateur par 4 voies comme durant l'époque républicaine
Il y a l'esclave  , le captif ,le condamné et le volontaire
Reprenons ces classes
L'esclave
L'esclave peut etre vendu par son maître ce qui est un bonne façon de de se debarasser d'un esclave en levendant à un lanista  mais il est interdit de vendre à un proxénète ou à un laniste un esclave ou une servante sans motif valable. Dailleurs les lois   deviendront de plus en dures sur cet point et rapidement cela sera interdit 
On trouve aussi  l'esclave fugitif ou celui condamné par la justice
Celui ci n'appartient plus à son maitre et devient « esclave par condamnation ». Ils peuivent finir dans les mines ou dans d'autres travaux forcés ou aussi finir dans l’amphithéâtre  Il faut savoir que sa condamnation est irrevesible et qu'il  ne pourra jamais etre gracié car un  esclave qui  avait  cessé d’appartenir à son maître et ne devait plus par la suite retourner sous sa puissance.   Digeste, XLVIII, 8, 12.
Par contre, un esclave fugitif ne peut pas s’engager valablement dans la gladiature, c et que l'esclave fugitif devait être rendu à son maître  mais il arrive que les esclaves préférent être employés dans l’arène pour éviter d’être recherchés ou pour éviter unchâtiment parce qu’ils ont détourné de l’argent ou commis quelque delit  plus grave
.
Les captifs ou prisonnier
suite aux différentes guerres les peuples vaincus vont fourn ir un lot impressionats de captifs qui seront soit esclaves ( pour la plupart) soit gladiateurs pour les plus forts et bien batis . La campagne de Judée sous Titus ou celle de dacis sous trajon en sont un excellent exemple
Les condamnés de droit commnun
Lex est dura lex
Chez les romains on ne plaisantait  pas 
Pour nous qui vivant dans un monde moderne et protégeant l etre humain on peut trouver que les peines prononcées par les tribinaux romains sont lourdres
Pour un rien vous pouvez etre  condamné pour un delit mineur  à la rélégation, l’exil, les travaux publics, les chaînes , pour un delit un peut plus graves aux mines, à  l’amphithéâtre, ou la déportation  Par contre de nombreux crimes étaient punis de mort. on trouve donc  Summa supplicia sunt crux, crematio, decollatio. Mediocrium autem delictorum poenae sunt metallum, ludus, deportatio. Minimae relegatio, exilium, opus publicum, vincula. Sane qui ad gladium dantur, infra annum consumendi sunt.
Les supplices les plus sévères sont la croix,(memenur de revoltes )  le feu, la décollation. La condamnation aux bêtes était réservée aux brigands et pirates . Mais  Il faut savoir que les condamnés à la gladiature doivent succomber dans l’année.   Digeste, XLVIII, 14, 1.
S'il manque de condamnés pour les amphitéatres , les tribunaux sur oprdre peuvent augmeter le nombre de condamnés
Les Volontaires
Les auctorati, ssont des affranchis, souvent d’anciens gladiateurs ou des hommes libres qui aimaient la bagarre et qui se laissaient tenter par une carrière glorieuse et rémunératrice. Sous  Caligula  de nombreux  d’hommes libres se firent gladiateurs. Mais l'empereur obligea aussi des citoyens à combattre soit en duels soit en groupes
Mais il faut savoir que  ces hommes libres appartenaient aux catégories sociales les plus défavorisées, aussi l’amphithéâtre était pour eux  un moyen d’échapper à la misère   
A cote de ces des prisonniers de guerre et des esclaves des condamnés à mort, on  trouve des hommes libres qui décident  de devenir gladiateur pour d’obscures raisons Honneur dette ou goût du risque
Un peu comme les volontaires incorporant la Légion étrangère Française. IL faut savoir que quiconque en tant qu’homme libre devenait gladiateur devenait aussi par la loi Infamis .
Seul l ‘espoir de vaincre dans l’amphithéâtre avec à la clef des récompenses et devenir un héros pouvait laisser une lueur d’espoir à ces citoyens libres ayant choisi cette carrière de paria de la société

La récompense du Vainqueur


Pour confirmer ces dires l'écrivain Juvénal parle d'un certain Gracchus aristocrate romain qui a choisi de combattre dans l'amphithéâtre comme rétiaire . Il est d'après Juvénal la honte de Rome et il ajoute que son adversaire qui a été contraint de se battre contre lui craignait plus l'ignominie de cette situation que le fait de pouvoir d'être blessé
Un homme libre qui devient gladiateur devenait auctoratus qui est un statut intermédiaire entre homme libre et l’esclave , et il dépend d'un Laniste .
Sa condition est similaire à celle de l'esclave; le juriste Gaius parle de lui comme auctoratus meus, Mais le fait de voler un Gladiateur au laniste est considéré comme un vol
Le gladiateur vainqueur  reçoit une palme parfois une couronne de lauriers et des cadeaux
Il traversait l'arène en courant, sous les acclamations de la cavea avec un glaive de bois (rudis)

Rudiarius


Ce glaive était offert au vainqueur (rudarii) ce qui signifiait qu'il était définitivement libéré de son obligation de combattre. Il pouvait alors se choisir une nouvelle vie, ou rester dans le monde de l'arène comme instructeur (doctor) Mais nombre de rudarii choisissaient de rempiler, comme ce Flamma aux 21 victoires qui, quatre fois libéré, se réengagea quatre fois.
La vie d'un Gladiateur
Tout d'abord le gladiateur prête  serment : Il est connu grace à Petronne dans son Satiricon 117
in verba Eumolpi sacramentum iuravimus : uri, vinciri, verberari ferroque necari, et quicquid aliud Eumolpus iussisset. Tanquam legitimi gladiatores domino corpora animasque religiosissime addicimus. Répétant les mots d’Eumolpe, nous jurâmes de nous laisser brûler, enchaîner, bâtonner et tuer par le fer, et de faire tout ce qu'il pourrait nous ordonner. Comme les gladiateurs légalement engagés, par ce serment sacré, nous nous remettons corps et âme à notre maître.

 


La vie d'un gladiateur est faite de larmes et de sang   comme on le dit en latin auctoramenti verba sunt: 'uri, vinciri ferroque necari'  ou être brûlé, enchaîné, tué par le fer. Le fouet est omni present  surtout pour le nouveau   et aussi pour les gladiateur  qui manquent d'ardeur au combat .Vnus alicuius flaturae fuit Thraex, qui et ipse ad dictata pugnavit. Ad summam, omnes postea secti sunt ; adeo de magna turba " Adhibete " acceperant.  Le seul à avoir quelque trempe était le Thrace, mais, lui aussi, combattit comme à l'école. Bref tous, après cela, furent fouettés, tant la foule avait crié : « Rossez-les. »  Pétrone, Satiricon
Ensuite le Gladiateur devient Tio ou  et il s’exerce contre un mannequin de paille ou un poteau palus avec une rudis, sorte d'épée en bois. Nous avons des grafittis de Pompéi  qui sont tres explicites:

 

 

Apres son entrainement  il entre dans l arêne et apres quelques combats il deveint  secunda rudis, puis  prima rudis, ou primus palus puis  summa rudis  pour finir veteranus
Nous voyons maintenant  les differents classes de gladiateurs ou
Armaturae
Les gladiateurs appartiennent aux trois grandes catégories dont les noms ont varié avec les époques. Ces 3 categories ont elles meme des subdivisions
La République, connaît trois «  Armaturae : les Samnites (Samnites), les Gaulois (Galli) et les Thraces (Thraeces). Sous l'empire on classe les gladiateurs à pied selon la forme et la taille de leur bouclier : parmularii au petit bouclier rond, scutarii au grand bouclier rectangulaire.
On peut les classer aussi selon qu’ils sont légèrement ou pesamment armés. Les principaux gladiateurs légèrement armés sont les poursuivants (secutores) et les attaquants (provocatores). Les principaux gladiateurs lourdement armés sont les mirmillons, les thraces et les hoplomaques alors que les  retiarii, « rétiaires », sont  une classe à part.
Les autres classes sont les parmularii avec des petits boucliers ronds  et les  scutarii   avec des  grands boucliers allongés 
Les parmularri  sont les descendants des Thraces : 
Ils  sont equipés d'ocrea sur les 2 jambes  et combattent avec une arme spéciale  la sica qui est une dague recourbée semblable à une faux retournée (falx supina)  en forme de « défense de sanglier »  Il pouvait ainsi contourner les defenses de sont adversaire et porter des coups à l’abdomen de l’adversaire  C’était l’arme traditionnelle des brigands et des assassins, les sicarii.  
Dans ce groupe on peut rattacher le provocator, « attaquant ».
les scutarii, sont  les descendants des Samnites et des Gaulois, que l’on reconnaît à leur grand bouclier rectangulaire, et à leur casque souvent fermé par des ailes (pinnae). qui se  répartissent en trois sous-catégories : les murmillones ou mirmillones, « mirmillons », descendants des Gaulois , les contraretes « contre-filet » ou mieux « contre-rétiaires » spécialisés dans les duels contre les rétiaires les  hoplomaques », descendants des Samnites. Ils « combattent avec des armes pesantes », lourd bouclier rectangulaire et épée longue (spatha). Seule leur jambe gauche est protégée par une ocrea qui s’arrête sous le genou. Ils portent un casque à aigrette.
Et enfin  les secutores (« poursuivants, chasseurs »), descendants des Samnites, variante des hoplomaques qui sont les adversaires traditionnels des rétiaires,mais les secutores s’affrontaient également entre eux.Ils portaient un casque sans arête, avec ou sans visière, pour offrir moins de prise au filet du rétiaire, un bouclier long et une jambière à la jambe gauche.

 

Le Gladiateur de la période républicaine

Les troupes de Gladiateurs ( munera gladiatoria ) firent leur apparition à Rome durant le III e siècle Av JC venant pour certains d’Étrurie pour d’autres de Campanie . Ils assuraient le spectacle lors de cérémonies Funéraires,
Certains pensent que les Romains ont hérité cette coutume des Etrusques, qui à son tour l'avait hérité des Grecs.
A l’origine il était courant de sacrifier des prisonniers sur la tombe du défunt ou à côté du bustum qui est une place vide sur laquelle on élevait un bûcher et on brûlait le corps . elle était appelée ainsi spécialement quand
l'area se trouvait dans l'enceinte sépulcrale et près de la tombe où les cendres étaient ensuite déposées. Il faut par conséquent la considérer comme une place particulière pour brûler les morts de la famille, par opposition à l'ustrinum ou terrain public .D'ailleurs Homère en parle dans l'Iliade notamment pour les funérailles de Patrocle
On pensez que leur sang pouvait apaiser les dieux de l'enfer, et les rendre plus propices pour recevoir les défunts. Plus tard, cependant, cette coutume est apparue trop barbare et à la place de ces victimes on choisira des e gladiateurs dont le sang, aurait le même effet.
Selon les auteurs Valerius Maximus et Florus les premiers combats de gladiateurs donnés à Rome le furent en 489 Av JC .Ils furent donnés par, Marcus et Decimus, fils de Brutus, afin honorer les funérailles de leur père.
Le premier gladiateur fut appelé bustuarius car combattant dans ou autour du bustum durant la cérémonie des funérailles
Ensuite les premiers gladiateurs connus à Rome furent les Samnites, les Gaulois et les Thraces. Leurs noms désignent des peuples ennemis de Rome qui devaient être humiliés et tués lors d’un spectacle

Bas relief

Il faut savoir qu’à cette époque leur équipement de gladiateur dérivait directement de celui des armées ayant combattu les légions romaines, Les modifications portent sur les casques dotés de pare nuques et de pare joues . Ils possèdent aussi des cimiers ornés de plumes ou des crêtes

Le Samnite ou Samnes
 


C’est la catégorie la plus ancienne que l’on connaisse de gladiateur. Leur équipement comme leur nom vient en droite ligne de l’armée Samnites Tite-Live ne dit pas à leurs propos Campani ad superbiam et odio Samnitium gladiatores, quod spectaculum inter epulas erat, eo ornatu armarunt Samnitiumque nomine compellarunt. LIVIO, IX, 40)
C’etaient des gladiateurs lourdement armés comme on peut le voir sur les bas reliefs des tombes Campaniennes datant du IVe siècle av JC . Ils sont équipés d’un grand bouclier rond ou rectangulaire, une épée, une lance dans un grand bouclier rectangulaire ou ronde, une épée ou une lance, des jambières en cuir, renforcées parfois d’inserts métalliques. Leur casque avait une visière et était surmonté d’une crête orné de plumes.
Les Samnites devenus alliés de Rome ont disparu au début de l’Empire.
Mais deux éléments jettent un peu le trouble les fouilles archéologiques ont rapporté à la lumière deux « témoignages « qui semblent accréditer la présence de Samnites au moins jusqu’à la période du règne de Néron
La première est une inscription datant de Néron faisant référence à des Gladiateurs Samnites Celle ci disent Neronianus (AMANVS / SAM [nda] TNS [onianus] V / [ctoriarum] III [coronarum]), Un gladiateur de famille de Capoue, et un autre samnes nommés Thelyphus (CIL VI, 10187).
La deuxième est un bas-relief trouvé sur les rives du Tibre
Dans ce bas-relief datant du règne d’Auguste on trouve deux gladiateurs que certains chercheurs identifient comme Samnites.
Il est aussi possible que les classes de gladiateurs nommés par la suite secutor, hoplomacus et Mirmillon, sont des héritiers de samnes.
Le Gallus ou Gaulois

 


Cette catégorie fait son apparition à Rome à l’époque de Jules César vraisemblablement suite à la Guerre des Gaules . Mais nous n’avons aucune représentation iconographique de cette catégorie seulement des témoignages écrits . Ils devaient été équipé à la gauloise Cette classe de gladiateurs disparaît au début de l’ Empire et elle pourrait se transformer en Mirmillon
Nous avons un texte de Rufius Festus qui dit (Festus 358 L) Retiario pugnanti adversus murmillonem, cantatur: “Non te peto, piscem peto. Quid me fugis, Galle?” quia murmillonicum genus armaturae Gallicum est, ipsique murmillones ante Galli appellabantur; in quorum galeis piscis effigies inerat. Le genre d’armure du mirmillon est gauloise et que ceux-ci avant s’appelaient les gaulois .
Il y aussi une tentative de parallèle entre les Gaulois et les Mirmillons en se basant sur la typologie des boucliers notamment en comparant les bas-reliefs d’ Amiternum et de l’Aquila.
Il traex républicain

La 3e et dernière classe de ces gladiateurs « historiques » est le Thrace qui tient son nom des guerriers Thraces qui ont combattu les romains lors des guerres en Orient contre le roi Mithridate. Cette catégorie de Gladiateur eut la carrière la plus longue car elle combattit dans les amphithéâtres jusqu’à la fin des munera. Le traex était équipé d’une épée courte et courbe, la sica, un petit bouclier carré 2 épaulières et il avait un casque avec crête ou et plumes

Le Gladiateur de l’époque Impériale

 

Cette période surtout le Ie siècle Ap JC peut être considéré comme la période dite Classique pour les équipement et les classes de gladiateurs. La plupart de nos témoignages écrits portent sur cette période
Toutefois en faisant des recherches approfondies nous pouvons relever de légères différences parmi les classes de gladiateurs et dans les classes nous pouvons aussi trouver des petites subdivisions
Notamment sur les casques , En effet on assiste à une modification des pare-joues qui s’agrandissent allant jusqu’à enserrer complément le visage un peu comme un masque . Les casques reçoivent aussi un masque et les yeux sont protégés par une grille ; Il y aussi une modification du pare-nuque . Tout cela se base sur les exemplaires retrouvés dans le Ludus de Pompéi et le bas relief de Lusius Storax fr Chieti).
Entre La fin de la dynastie des Julio Claudiens et durant le règne des Flaviens les casques vont être modifiés. La visière avec 2 œilletons disparaissent pour faire place à une seule ouverture protégée par une grille, tandis que le bord circulaire du casque devient courbe et fléchi sur les côtés. Cette interprétation est basée sur la découverte des casques de Pompéi datant du début de la dynastie des Flaviens , Mais ce type restera en service jusqu’à la fin des jeux
Les gladiateurs se battaient torse nu, sauf les provocatores et les equiteset les tunicati . Ils portaient une »culotte » ou sublicaculum couvrant les parties intimes ; Le tout était tenu par une ceinture ou balteus.
Pour les autres parties il y avait en fonction des classes un costume différent
On pouvait trouver des protections en fonction de la classe, comme les manicae, protégeant les bras des cnémides ou ocrea protégeant les tibias, et des fascias ou bandelettes de protection
De cette époque date aussi la mise en scène des combats selon les classe des gladiateurs Ces combats de gladiateurs se firent de plus en plus rares, avant d'être définitivement supprimés par un édit de l'empereur HONORIUS, en 404 de notre ère

.

    

Avant de commencer à détailler chaque classe de Gladiateur jevais parler d'une classe de gladiateur un peu spéciale car elle est englobe toutes les classes mais elle tient sa spécificité de son orientation sexuelle je veux parler des Gladiateurs tunicati
Le Gladiateur Tunicati

Pompéi Tombe de Caius Vestorius Priscus

C''etait un gladiateur homosexuel . Il faut savoir qu'à Rome ou dans l'Antiquite etre bi n'était pas un déshonneur mais il fallait jouer le rôle de l 'homme et pas de la femme ; Je ne vais pas vous faire un dessin mais pensez aux prises electriques males et femelles
Ce gladiateur joue dans le couple le role de femme et doit donc être distingué dans l arène pr le port d'un vetement spécial  une tunique plissée et diaphane qui lui recouvre le torse
Cet équipement nous est connu grace à une tombe de pompei qui possède une fresque . En effet seule la fresque peut rendre l'effet de transparence par rapport à une statue ou un bas relief
Ses gladiateurs avaient des quartiers réservés dans le Ludus et beneficiaient d'un entrainement particlier Par contre dans l ampphithéatre ils compbattaient les autres gladiateurs
Seule la tunique les différenciait des autres

 

Le  thraex ou Thrace impérial

Internet Il y a une erreur car le Thrace a toujours 2 Ocréa Opsrey


C’était un Gladiateur classe Lourd
Le thrace de l’époque impérial reprend les traits du thrace républicain . Il se distingue par les éléments suivants: épée courte recourbé ou sica ,Il est le seul avec l'Hoplomaque qui soit équipé de deux ocréas ( jambières ), ceci pour compenser la petitesse de son bouclier, la parma.
Un casque à calotte hémisphérique surmonté d’un haut cimier courbe orné d'un griffon.L'utilisation du griffon sur le casque serait attaché au fait que cet animal dans la mythologie était considéré comme fidèle à Némésis, la déesse du destin et de la justice divine, On trouve aussi nombre de petits sanctuaires dans les amphithéâtres . Celui-ci pouvait recevoir des plumes La visière du casque grillagée est en 2 parties avec des ouvertures pour les yeux Son équipement défensif se compose d'une protection du bras droit en métal et d'un petit bouclier  (parmula) de Grèves, ou cnémides pour les deux tibias .Il peut aussi avoir des protections en cuir pour les cuisses . Il avait aussi un bouclier de petite dimension rond ou carré .Son arme offensive est une épée courte à lame courbe,la sica  ce qui permet de frapper le dos de l'adversaire.
Le Thrace était l’adversaire régulier du Mirmillon, même si à parfois on l’opposait à l'hoplomacus ou à un autre trace.
Il est parfois confondu avec hoplomacus, à cause de la ressemblance dans l’équipement notamment dans l'armure.


 

Internet




 

Voir Combat Thrace vs Scutarius

Le rétiaire
 

Osprey


C’est un Gladiateur de classe Légère

Retiarius ab armaturae genere. In gladiatorio ludo contra alterum pugnantem ferebatocculte rete, quod iaculum appellatur, ut adversarium cuspide insistente operiret, inplicitumque viribus superaret. Quae armatura pugnabat Neptuno tridentis causa. Isidore de Séville.,Orig., 18, 54 ainsi est décrit le Rétiaire qui est facilement reconnaissable à son trident ou fuscina . Il possédait aussi un poignard ou pugio ou une épée courte. Ses uniques protections étaient une épaulière ou galerus placé sur l »épaule gauche afin de protéger la gorge et une protection manica lorica sur le bras gauche. Il possédait aussi un filet plombé ce qui le faisait ressembler à pécheur
Il avait un pagne (Subligaculum ) et un ceinturon ou balteus
Il ne portait pas de chaussure
Le rétiaire fit son apparition dans les amphithéâtres durant le Haut Empire . Les premiers témoignages datent de la 1e moitié du Ie siècle Ap JC avec les graffiti de Pompéi et le tombeau de tomba de Lusius Storax à Chieti. Ensuite à compte de 50 Ap JC et jusqu’à la fin des munera, se fut une des catégories de gladiateurs les plus recherchées
Son adversaire habituel était le secutor (Secutor ab insequendo retiarium dictus. Gestabat enim cuspi- dem et massam plumbeam, quae adversarii iaculum inpediret, ut antequam ille feriret rete, iste exsuperaret. Haec armatura sacrata erat Vulcano. Ignis enim semper insequitur, ideoque cum retiariocomponebatur, quia ignis et aqua semper inter se inimica sunt. Isidore de Séville., Orig., 18, 55).
En effet nous voyons une lutte opposant un combattant léger et agile avec un combattant lourd et puissamment armé et protégé
Cette tactique, n'était pas appréciée par les spectateurs, lors de son apparition , mais cela évolua par la suite et le retiarius est devenu l'un des plus célèbre type de gladiateur pour preuve les vestiges archéologiques nombreux représentant ce type de combattant; Cette renommée lui ouvrit la portes de nombres d'alcôves !!!

Voir Combat Retiaire vs Mirmillon


Le Mirmillon


C’était un gladiateur lourd
 

Osprey


C’est la classe la plus fréquente de gladiateur mais aussi la plus difficilement reconnaissable. Son nom semble dériver du grec μύρμα, qui désigne un poisson murma
Ce poisson devait orner le casque et il devait être capturé par le filet du rétiaire
Mais cela n’est qu’une hypothèse qui n’est pas à ce jour confirmée
Des études récentes de Georges Ville et Philippe Coarelli ont récemment confirmé que l’adversaire traditionnel du mirmillon était le thraex.
En effet les textes comme le libellus gladiatorius et les bas reliefs ont toujours insisté sur le fait que le rétiaire était opposé au traex ou à l’ hoplomacus. Une découverte archéologique ancienne mais étudiée seulement récemment d’une stèle du IIe siècle Ap JC de Q. Sossius Albus, gladiateur libéré décrit comme un myrmillo, autre terme décrivant un mirmillon confirme cette hypothèse
Cette stèle décrit l’armement du mirmillon Il est en tout point similaire à celui décrit dans les textes
Un casque avec rebord proéminents , un grand et lourd bouclier , une épée droite une cnémides courte sur la jambe gauche et une cubitière sur le bras droit . Cet équipement permet de faire la différence entre un mirmillon et un thrace ”.
Durant le combat le mirmillon se tenait derrière son bouclier et il était protégé sur le devant par le casque les cnémides et les manica sur les bras . il prodiguait de brèves attaques avec son épée C'était donc un adversaire presque invulnérable qui ne pouvait être mis en défaut que par des attaques d'un adversaire plus agile sur les côtés.

Voir Combat Retiaire vs Mirmillon

Scutarius
 


Le Scutarius était un gladiateur utilisant un grand bouclier il était aussi appelé Samnites à bouclier car en latin, le bouclier a été appelé Scutum
En plus du bouclier le scutarius devait être équipé d'une cnémide ou ocréa sur le tibia droit. Cette pièce d'armure était plus petite que les deux ocreae portés par le Parmularius, Le Scutarius avait aussi en général des épées courtes et il portait un casque à visière. Scutarii et parmularii sont mentionnées par Marc Aurèle dans ses Méditations comme étant deux classes de gladiateurs
il faut savoir aussi que le terme Scutarius désigne aussi un soldat armé d'un scutum, aussi bien que celui qui fabrique des boucliers.

Voir Combat Thrace vs Scutarius

Parmatus

 


Le parmatus (pluriel : parmati) est un gladiateur équipé d'une parma, c'est-à-dire un petit bouclier. Il est généralement opposé à un scutarius, gladiateur équipé d'un grand bouclier. Cette opposition indique à quel point le type de bouclier est important dans un combat. Comme leur petit bouclier ne les couvre que très imparfaitement, le parmatus doit adopter une posture ramassée et fléchie, tandis que le scutarius bien à l'abri derrière son grand bouclier (scutum) combat plus droit Le parmatus se sert volontiers de son bouclier comme une arme offensive, pour percuter son adversaire.
Chaque catégorie de gladiateurs avait ses partisans appelés respectivement parmularii et scutarii
Ce clivage, qui s'installe progressivement au Ier siècle, se retrouve également chez les empereurs, qui sont alternativement pour l'une ou l'autre faction, sans que l'on sache pourquoi 
Nous avons que Caligula était parmularius. Alors que, Néron était scutarius. Dans ses Pensées, l'empereur-philosophe Marc-Aurèle se dit cependant redevable à son
précepteur de ne l'avoir jamais guider vers l'une ou l'autre de ces catégories de supporters.
Le contaretiarius

 

Photo montage


Le contra retiarius manie une arme longue (lance avec un fer en croissant de lune pour trancher les rets), porte un casque et une chemise de mailles qui descend jusqu'à mi-cuisse, mais n'a pas de bouclier
Le secutor

 


Le secutor deux noms pour une même catégorie ; Il semblerait que cela désigne plutôt des sous catégories de la même catégorie de combattant
Ce gladiateur est en général opposé au rétiaire (Isidore de Séville ) car le secutor  était consacrée à Vulcain :  c’est pourquoi il était opposé au rétiaire, puisque le feu et l’eau s’affrontent perpétuellement
Son armure était très similaire à celle de Mirmillon, sauf pour le casque de forme ovoïde et sans aspérité de manière à faire glisser le filet du rétiaire . Il possédait 2 ouvertures sur le masque avant pour les yeux Le secutor fut surtout actif dans les amphithéâtres durant le Ie siècle après JC Les témoignages épigraphiques le confirment .Durant le II e siècle Ap JC le secutor disparaît bien que l’ Empereur Commode se soit fait appeler Primus Palus Secutorum (Appellatus est saine entre cetera triumphalia rendez etiam sescenties vicies Palus primus secutorum. Hist. Août Commoddus, XV, 8)
En effet Commode était un fervent admirateur de cette catégorie de Gladiateur .Le secutor tiendrait  son nom au fait qu’il poursuivait dans sa fuite autour de l’arène le rétiaire qui avait manqué son coup en jetant son filet et qui essayait de le ramasser.
L’hoplomaque

 


Cette catégorie de Gladiateur est très mal connue par manque de témoignages précis et par sa ressemblance avec le traex.
Toutefois le texte libellus gladiatorius nous vient en aide et il précise que dans les Munera l’Hoplomaque se battait contre les mirmillons et ou les thraces. Coarelli suggère qu'il peut être identifié dans des stèles de Pompéi: un relief en stuc de la tombe de Scaurus Umbricius ensuite un bas-relief aujourd’hui conservé au Musée archéologique de Naples, et dans une troisième bas-relief ornant la tombe d’un certain Lusius Storax. Dans tous les cas, ce gladiateur est opposé à un Mirmillon, lourdement armé, avec deux hautes cnémides, un bouclier rond, un casque avec cimier et une épée .
Dans certaines représentations, comme la mosaïque de Zliten ou les vases de Begram, il est également représenté avec une lance.

 

Vase de Bagram


Avec son armure il est parfois confondu avec le traex, mais il s’en différencie par divers détails dont le protomé ou Buste humain ou partie antérieure d'un animal, employé comme motif décoratif . Son puglio ou poignard , et son très petit bouclier  ou parma  ne lui  offrent qu'une faible protection. par contre ses deux ocrea sa manica sur le bras droit et son casque semblable à celui du Thrace Celui ci possède une crête, deux oeilletons larges pour les yeux, lui offrant une vision correcte, qui lui confèrent une protection supplémentaire et il possède une lance . Ce type de gladiateur existait dès la période républicaine pour preuve lune statue trouvée à Pompéi représentant Priape et des gladiateurs et un bas-relief conservé au Museo della Civiltà Romana représentant un gladiateur avec un petit bouclier rond Ces deux éléments , confirment l'existence de ce type de gladiateurs durant cette période.
C'est un gladiateur polyvalent qui est opposé à un gladiateur lourd  comme le Mirmillon  ou léger comme le Thrace Il est  rapide, et sa lancelui permettant d'harceler son adversaire sans entrer en contact avec lui.
En cas de perte de de sa lance il peut  effectuer evolution allant jsuq'à sauter par dessus on adversaire pour le toucher au dos, ou glisser sur le sol pour piquer par dessous avec son poignard

Pontarius

Le pontarius qui peut être traduit par celui qui combat sur un pont ne fait pas partie d'une classe précise de gladiateurs , mais c'était un gladiatori de n'importe quelle classe combattant sur un pont C'était en général des gladiateur du type secutor ou retiarius qui combattait sur ce pont qui était une passerelle haute de 2,5 m
Cette passerelle était reliée au sol par une rampe étroite et pentue
Sur la passerelle se trouvait le rétiaire qui devait empêcher 2 secutors de monter sur la passerelle . En plus de son équipement traditionnel le rétiaire avait à sa disposition des pierres qui pouvaient être jeter sur les adversaires.