Article fait par :Claude Balmefrezol
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La Légion
Nous avons eu 2 écoles pour décrire l’évolution de l’armée romaine
La première qui divise le système militaire romain en 3 grandes périodes principales
1ère Période
Période de Milice citoyenne qui voit les citoyens romains répartis selon leurs fortunes dans l’Armée
Cette période va de Romulus à Marius,et elle est, elle-même subdivisée en 3 sous périodes
de Romulus à Servius Tullius.
De Servius Tullius à Camille.
de Camille à Marius.
La Période qui va des réformes de Marius à la fin de la République Romaine
C’est une Armée embauchée et soldée. C’est l’armée des Guerres dites Civiles qui voit la décadence et de la ruine des institutions républicaines.
LA 3e période c’est l’armée dite Impériale avec une armée permanente.
Et le 2° École qui donne 6 périodes:
1°Époque de Romulus durant laquelle l’armé est formée selon les gentes.
2°Époque de Servius Tullius ou apparaît la notion de Cens ( fortune) et les citoyens sont repartis selon leur fortune dans la vie civile et militaire C’est l’époque de la Phalange
3° L’armée issue des réformes de Camille avec l apparition des milices dans la phalange.
4°Apparaît peu de temps après la première légion manipulaire, (Tite-Live)
5° La seconde légion manipulaire, (Polybe 6, 19 et s.).
6° Enfin la légion à cohortes, issue des réformes de Marius
Pour faire simple je pars sur le 1e postulat
Comme toute cité antique celle-ci ne compte à ses débuts pour se défendre que sur une milice citoyenne levée parmi les citoyens Libres. Ces citoyens sont divisés en familles formant des gentes. qui doivent défendre la cité . Donc cette armée est patricienne. Pour Rome cela donne 3 tribus formant la phalange comme chez les Grecs (Cf Tite-Live, 9, 17 )
Les trois tribus primitives de la cité sont les Ramniens, Titiens et Lucères, et elles doivent fournir chacune1000 hommes de pied et 100 cavaliers (celeres),
Le roi est le chef de la cite et de la légion
Ces 3000 fantassins et 300 cavaliers sont commandés par trois tribuni militum pour les fantassins et un Tribunes celerum pour les cavaliers.
Cette unité est une Legio qui vient de Levée (legio ou Legere ) et elle se dédouble avec l’accroissement de la cité, par l’accession des Gentes mineures.Elle forme l’unité d’armée, et plus tard, l’unité tactique.
Son armement ne diffère pas de celui usité dans la période suivante.
Les institutions militaires d’un peuple sont toujours en rapport avec son état social et politique
Lors des réformes de Servius Tullius, la milice citoyenne va se transformer
Le recrutement de la légion n’est plus purement patricien car la légion se lève parmi les citoyens des cinq classes du cens (assidui Festus locupletes).Par contre les prolétaires (proletarii ), ceux qui possèdent moins de 11.000 as ne sont armés par la cité que lorsqu’ils sont « appelés sous les drapeaux ».
Dans cette organisation les plus jeunes, de 17 à 45 ans (juniores) composent l’armée active alors que les anciens (seniores), âgés de 45 à 60 ans, défend la ville
Les juniores appartenant à la 1e classe de cens sont affectés dans la légion aux 1e et 2e rangs
Ils sont équipés d ‘un casque, cuirasse, bouclier rond en airain (clupeus), et jambières (ocreæ).
Ensuite nous trouvons les citoyens de la 2e classe aux 3e et 4e rangs ils sont sans cuirasse, et portent l’écu (scutum), ou bouclier long et carré.
Aux 5e et 6e rangs, sont placés les citoyens de la 3e classe, sans les jambières et enfin au 7e et 8e rang, se trouve les citoyens de la 4e classe, qui n’ont plus que le scutum pour arme défensive.
Tous ces soldats possèdent comme armes offensives une épée et une lance (hasta).
Ensuite les troupes légères ou roraires ( rorarii) sont fournies par la 5e classe
Armés d’un pilum ils harcèlent l’ennemi avec les accensi velati ou adscriptitii, qui portent la fronde.
A cote de l ‘infanterie on trouve la cavalerie qui incorpore sans ses rangs les citoyens le plus nobles et les plus riches qui combattent avec leurs armes et leurs chevaux.
Jusqu’aux réformes de Camille c’est la phalange grecque qui sert d ‘exemple et l’ordre de combat est l’ordre profond, en masse, sur six ou huit rangs. A compter de cette date la phalange dorique, système perfectionné chez les Grecs et les Macédoniens,est abandonnée.
Cependant, cette organisation était peu adaptée aux terrains accidentés Les Romains en fait l ‘expérience lors des guerres samnites et contre les Gaulois ( 390 AV Jc) . Ils abandonnent donc ce système pour un modèle plus souple décomposé en manipules, souvent décrit comme des "phalanges articulées".
Le manipule apparaît alors attention c’est non la mais le ,car le mot est masculin
Cette légion est alors forte de 4200 fantassins et 300 chevaux, mais le chiffre peut atteindre et dépasser 6000 hommes en cas de besoin
La répartition censitaire disparaît mais les soldats reçoivent en cas de campagne qui se prolonge une solde en campagne, et les cavaliers sont montés désormais aux frais de l’État (equo publico).
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Au temps des guerres puniques l’armée romaine se présente ainsi:
1e ligne 1200 Hastatis Flos juvenum
2e ligne 1200 Principes Robustior Aestas
3e ligne 600 Triarii Veteranus Miles
Les triarii, sont des soldats d'élites qui attendent genou à terre, montaient au front pour remplacer la seconde rangée. Cela a donné lieu à l'expression ad triarios redisse, "on en est venu aux triarii", qui signifie que la situation est désespérée
Il faut ensuite ajoutes 1200 vélites équipés à la légère
Chaque ligne se divise en manipules, Le nom de manipule vient du nom donné à la poignée de de foin portée au haut d’une pique, servant d’enseigne aux divers pelotons.
Le manipule est fort à ses débuts de 100 passant ensuite à 120 subdivisé en 2 centuries de 60 hommes ayant chacune son chef. Le centurion de droite commande le manipule, il a le centurion de gauche pour subordonné.
Chaque ligne se partage en 10 manipules comme il suit
1e Hastatis :10 manipules ou 20 centuries 1200 hommes
2e Principes :10 manipules ou 20 centuries 1200 hommes
3e Triarii : 20 manipules ou 20 centuries 1200 hommes
Les troupes se placent sur 3 lignes rangées, ainsi qu’il suit, en quinconce :
Les intervalles sont égaux aux fronts pleins, ce qui permet, en cas d’insuccès, à la première ligne de rentrer derrière la seconde, celle-ci prenant alors sa place : et si la seconde faiblit à son tour, les triaires s’avancent (res ad triarios redit).
Les triarii utilisent alors une tactique Cachés des adversaires car ils sont à genoux ; Ils se lèvent tout à coup devant l’ennemi, alors que celui ci se croit vainqueur.
Armement de la légion
Les légionnaires possèdent un armement défensif et offensif voyons tout d abord
Armement défensif
Armes défensives.
Casque
Il est en bronze il est alors appelé Cassis soit en cuir c’est alors une Galea . Il a souvent une crete ou aigrette appelée Crista de plumes rouges ou noires.
Bouclier
C’est le Scutum il est carré de 74,1cm de largeur, 118,6cm de hauteur recouvert de cuir de bœuf : bordé en haut et en bas d’une garniture métallique .Au centre se trouve un umbo de fer
Jambière
Appelé chez les grecs Cnémides elles sont appelées chez les romains Ocreae
Elles remontent jusqu’au genou : plus tard, le soldat n’en aura qu’une, à la jambe droite, celle qu’il porte en avant.
La cuirasse
La cuirasse ou Lorica est pour la grande majorité confectionnée avec des bandes de cuir croisées et superposées avec parfois un plastron en fer .Les citoyens plus aisés portaient une cotte de mailles (lorica serta, hamata), ou faite de feuilles métalliques imbriquées (squamata).
2° Armes offensives
Epée
Le légionnaire possède une épée droite, longue de 59 cm à deux tranchants C ‘est le gladius hispanus
Celui ci sert à donné des coups de pointe plutôt que des coups de taille. Elle est suspendue à la taille par un baudrier ou balteus
Les légionnaires et les sous officiers la porte à droite suspendue à un ceinturon ou cingulum alors que les officiers,la porte à gauche car ils n’ont pas de bouclier
Pilum
C’est l’arme des 2 premières lignes les hastaires et les principes alors que les Trarii possèdent une lance ou hasta .
Le pilum possède un manche rond ou carré long de 118 cm. Il se termine par une longue pointe de fer, dont la moitié inférieure est creusée et s’adapte au manche. Il sert d’arme de jet et aussi de pique, quand on en vient aux mains.Il se brise à l impact et reste fiche dans le bouclier adverse
Les Vélites
C’est l’ infanterie légère qui progresse en voltigeur tirailleurs en avant des troupes
Ils possèdent un petit bouclier rond ou parma et ne possède pas de protection hormis un bonnet de cuir sur la tête
Ils sont équipés avec une épée, et un javelot léger (hastæ velitares, missilia).
Ils combattent en tirailleurs, par 20 ou 30, en avant des troupes se portant là ou le besoin s’en fait sentir Parfois ils montent en croupe derrière les cavaliers, pendant la charge et la retraite, sautant à terre quand ils arrivent sur l’ennemi, et les aidant dans la mêlée.
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La Cavalerie
La légion possède sa cavalerie avec 300 hommes repartis en 10 turmes (turmæ)
Les chefs de la turma sont 3 décurions et leurs adjoints sont des (administri, optiones). Les cavaliers sont équipés de cuirasse de casque et de jambières en général en bronze mais aussi en cuir parfois, Un bouclier vient compléter leur équipement défensif . Comme arme ils possèdent une lance avec un talon pointu et une épée type spathae donc longue
Les Alliés ou Socii et les auxiliaires ou auxilii
Grâce à ses conquêtes Rome utilisa rapidement ses alliés à la Guerre
Les alliés ou Socii sont des troupes fournies par les villes italiques fédérées ou des colonies latines.Elles disposent d’un armement similaire . Ils peuvent fournir le même nombre de troupes que les Romains et parfois même il les dépasse d’un cinquième ce sont les extraordinarii . Pour la cavalerie ils en fournissent un tiers
Ces troupes prennent place sur les ailes des légions consulaires:Ce sont les ala dextra, sinistra, fortes de 4.200 hommes) commandaient par 6 préfets (præfecti socium), dont le commandement alterne, et qui le plus souvent sont pris parmi les officiers romains.
Les auxiliaires (auxilii) sont appelés dans les guerres menées hors de l’Italie : ils sont fournis par les provinces et les rois locaux et combattent avec leur propre équipement.
Enfin, à dater du dernier Scipion, le consul a sa cohorte prétorienne (cohors prætoria, delecta manus). Dans l « tat major du consul nous trouverons aussi des jeunes gens des grandes familles (contubernales, comites prætorii), qui font leur préparation militaire
Parfois aussi on trouve une troupe de volontaires dévoués corps et âmes au consul
Ce sont de vétérans licenciés (evocati) qui servent en volontaires auprès de leur ancien commandant
Les Reformes de Marius
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Les guerres puniques marquent un tournant et la société romaine change . Ce changement se trouve aussi dans la chose militaire
Déjà sous les Scipion apparaissent des changements notables avec des modifications importantes dans la levée des milices, dans la durée du temps de service, et dans le paiement de la solde.
Le sentiment de la « patrie en danger » et de l’esprit militaire déclinent
Être légionnaire n’est plus considéré comme l’accomplissement d’un devoir civique, c’est au contraire une charge et bien souvent si on peut l ‘éviter on se débrouille de trouver un remplaçant On en arrive ainsi au soldat de métier.
Au temps de Marius, le cens n’a plus d’effet sur la conscription Aussi dans les classes moyennes et aisées on ne veut plus battre la campagne avec son barda sur le dos
Aussi on ne trouve plus dans la légion que des citoyens choisis parmi la basse classe ou les capite censi
Apparait alors une armée formée de citoyens qui ont choisi le metier des armes pour survivre . L’armée qui va se battre pendant les guerres civiles de la fin du Ie Millenaires sont des armées appartenant à leurs généraux et non plus à la République.
Les armées car on doit dire les armées et non l armée romaine, des guerre civiles sont des armées où l’on trouve de tout, Du vrai romain voulant défendre la république auxs cohortes de libertini (affranchis), qui servaient avant dans les equipages de la flotte aux esclaves tirés la veille de l’ergastulum jusqu’à des gladiateurs.
Pour les citoyens libres des autres cités qui formaient aupravant le gros des troupes auxillaires ils purent s’enroler dans des unités de types légion et ils comptent sur les rôles réguliers de l’arméeIls formeront les legiones vernaculæ comme la Ve, légion Alauda ou alouette composée de Transalpins.
Les alliés italiques ont disparu : la loi Julia-Plautia, de l’an 664 [90 av. J.-C.], ayant appelé à la cité tous les peuples de la Péninsule, celle-ci ne fournit désormais que des légionnaires au recrutement.
Par contre les auxiliairii proprement dits, soit ils sont équipés et se battent à leur façon soit ils sont armés et disciplinés à la romaine.
De plus les auxilliaires remplacent les vélites dans leur rôle de troupe légère (levis armaturæ) Cette suppression fait que tous les légionnaires sont des milites gravis armaturæ,
Quand les auxiliaires sont levés dans les provinces ou dans les colonies romaines, ils sont formés en cohortes, et armés du scutum ou de la cetra (bouclier rond et léger des Espagnols à ne pas confondre avec la parma).
Bien que combattant en ligne, César leur donne leur ancien nom d’alariœ. .
On trouve aussi dans les troupes gravitant autour de la légion des frondeurs ( fundatores ) et des sagittaires ( sagittarii)
Ils viennent de Crète, des Baléares, de Lacédémone, du Pont et de Syrie.
La cavalerie
La cavalerie n’est plus le corps de l’élite citoyenne des anciens temps. On ne trouve plus chevalier romain que dans la cohors prætoria du général avec le grade de tribun, de préfet, ou tout autre commandement spécial car les mœurs et la tactique ont changé. Face à la montée en puissance du rôle de l’infanterie, la cavalerie ne joue presque plus de rôle important aussi on recrute desormais les cavaliers parmi les auxiliaires italiques, mais bientôt ils ne seront recrutés presque exclusivement que chez les auxiliaires provinciaux, et ensuite chez les Barbares. Espagnols, Gaulois, Germains Cette troupe sera, armée le plus souvent à la mode du pays mais ils manouevrent à la romaine.
Les place dans l’odre de bataille peut varier Tantôt, ils se tiennent aux ailes (legionarii egicites ) tantot ils forment des corps séparés : César eût jusqu’à 4000 et 5000 cavaliers alors que Pompée en compta 7000 par contre leur commandant est toujours un officier romain
Le corps se divise en alœ (quelle que soit sa place dans l’ordre de bataille),sous le commandement de son préfet, souvent romain parfois de la meme nation que les cavalier
L’aile se subdivise en turmes : les turmes en décuries avec leurs décurions
La pratique de renforcer l’attaque, on mêlait des vélites ou des auxillairii aux cavaliers est d’usage frequent César, utilisa cette tactique avec ses cavaliers germains.
Avec les reformes de Marius il n y a plus de division effective de l’armée romaine en hastati, principes et triarii : Le nom n existe plus que nominalement dans les cohortes des légions césariennes, désormais réparties en légions de vétérans (veteranœ) ou légions de jeunes soldats (leg. tironum, leg. proxime conscriptæ
De plus à dater de Marius le pilum est l’arme commune à tous les rangs.
Si la formation manipulaire de la légion, qui pour certain a été initiée par Camille, a ses avantages comme la mobilité et la souplesse , a aussi ses inconvénients car elle laisse des vides dangereux, Aussi Marius inventa l’ordre par cohortes, qui fut bientôt l’ordre réglementaire et définitif.
Aussi dans la Légion issue de ces réformes qui fut celle de César nous avons entre 3000 -3600 hommes, sans les alæ auxiliaires non comprises . Nous avons donc 10 cohortes à 300-360 hommes chaque cohorte, est forte de 3 compagnies ou manipules, de 100 à 120 hommes et la manipule est composée de 2 centuries de 50 à 60 hommes.
Les légionnaires étaient rangés sur 10 hommes de profondeur.
L’ordre de marche (agmen) variait aussi.
Le plus souvent la légion marchait en colonne, immédiatement suivie de ses bagages ou impedimenta , Elle est protégée sur les cotés par la cavalerie . Celle ci passe automatique à l ‘arrière si on craint un une attaque sur les arrières.
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Devant la ligne ennemie la légion se déploie en triple ligne ou acies triplex ,Comme chaque cohorte est précédée de son train d’équipage une fois au contact de l’ennemi, les légionnaires passaient soit par la droite ou la gauche de leurs impedimenta et se rangent en bataille immédiatement .
En territoire hostile ou (et) la menace d’une attaque les légions marchent équipées comme pour une bataille ou expeditæ, Les bagages sont à l’arrière, sous la garde des réserves.
Mais les romains peuvent aussi pratiquer l’ordre carré ou agnicit quadratum . c’est une manœuvre à 4 fronts, qui est utilisée que si l’on redoute une embuscade, une attaque de cavalerie ou de troupes légères sur l’un des flancs, à l’avant, ou à l’arrière.
Dans l’ordre de bataille les légions se tenaient le plus souvent en triple ligne (acies triplex).
Au premier rang se plaçaient les 4 premières cohortes derrière, et en échiquier, se tenaient les 3 cohortes 5e, 6e et 7e : puis au troisième rang, les 8e, 9e et 10e, les numéros allant de droite à gauche, les intervalles vides égaux aux fronts pleins, sauf pour les 3 cohortes de l’arrière ligne.
En plus de ces trois ordres de bataille on trouve l’ordre simple simplex, double duplex, parfois avec les cohortes alariæ ou auxiliaires en réserve
Jules César a même utilisé ses légions sur 4 lignes.Les soldats les plus aguerris se placent dans la première cohorte . Les suivantes étant plus fournies en soldats que les autres Parfois sous l’ Empire la 1e cohorte peut compter jusqu’à 1.000 hommes.
Dans les rangs l’alignement peut être serré ou lâche (acies densa, ordinibus confertis, laxatis)
Un soldat romain occupe un espace de 89 cm ( 3 pieds romains ) en espace, largeur et profondeur, ce qui donnait pour 660 hommes soit 588m alors que Vegèce (3,14) donne le chiffre de 741 m
Les troupes une fois alignées peuvent présenter un alignement à long front (fronte longa, quadro exercitu), ou en front oblique (obliqua), avec une aile d’attaque et une aile en retraite ou de défense
Si l’attaque était lancée sur la droite, c’était l’aile droite dextra cornus qui faisait le coin à l’inverse à gauche cela donnait un sinistra cornus,
En cas d’attaque en formation de tenaille ou croissant (sinuata acies), les deux ailes formaient le coin , le centre s’élance plus tard à l’encontre de l’ennemi.
Autres manœuvre de la légion le cuneus ou coin et le Testudo ou tortue . Les legionnaires serrés l’un contre l’autre, le bouclier au-dessus de la tête, marchant à l’assaut des ennemis
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Mais il arrive aussi que la Légions doive reculer ou se batte sur la défensive,
Elle se range en orbis : soit en carré parfait, soit en cercle plein, faisant face de tous les cotés à l’ennemi .
Les grades de la Légion
La légion est composée de Hommes du rang de sous-officiers et d’officiers le tout commandé par un Etat Major.
Le Général en chef
Dans l armée de la Rome primitive c’était le roi qui était le chef de l’armée , Une fois la république instaurée nous avons deux consuls qui commandent . Nous pouvons aussi trouver de facon exceptionnelle un dictateur . Si les consuls commandent à Rome nous avons pour les provinces des délégués que sont les proconsuls et les préteurs
Ils sont tout comme les consuls à Rome investis à la fois, de la puissance civile et militaire
Le consul une fois le vote de la Loi Curiate recevait l’imperium Après les vœux (votis nuncupatis) et divers sacrifices adressés aux dieux au Capitole, il pouvait revêtir le paludamentum de laine écarlate, rehaussé de broderies d’or . Il avait droit aussi à l’escorte de licteurs
Les autres symboles de son pouvoir sont la tunique laticlave à large bordure pourpre,un sceptre d’ivoire avec l’aigle en chef, et la chaise curule.
S’il était vainqueur après l’hommage de ces soldat qui le proclament Imperator il peut recevoir du Sénat le Triomphe
Les Lieutenants
Les legati, sont élus par le sénat Leur nombre et leur nomination n’interviennent qu’apres les souhaits exprimas par le général.. Souvent 3 mais il peut etre porté à 10 (Jules César ). Ils sont responsables vis-à-vis de leur chef, qui de son coté répondait d’eux vis-à-vis de l’État
Ils avaient rangs de propréteurs et avaient droit aux l ‘escorte de Licteurs.
Durant la campagne le général en chef pouvait leur déléguer des missions comme des expéditions des missions diplomatiques etc . Au combat ils commandaient les unités sous le commandement direct du Général
Le Questeur
C’est le commissaire le gardien du coffre fort de la Légion En temps de paix c’est l’intendant civil et financier à côté du consul à Rome ou du proconsul dans sa province,en temps de guerre il devient intendant militaire.C’est lui qui tient la caisse, paye la solde et règle les dépenses
IL gère aussi la distribution du butin, la vente des prisonniers aux traitants d’esclaves (mangones)
En cas de commandement de troupe il remplit alors l’office du Légat ou lieutenant
Les Tribuns militaires
Ils sont au nombre de 6 et exercent leur tache pour une durée de deux mois.
Au début ils sont nommés par les consuls , ensuite ils le seront par le peuple, dans les tribus,et enfin par l’un ou l’autre pouvoir,
Ceux nommés par le peuples sont les, tribuni comitiati, et les autres, les tribuni rufuli
Ce sont à la fin de la République ils sont issus soit de rang chevaliers s (augusticlavi) soit de rang sénatorial (laticlavi). Ils portent l’anneau d’or.
Sous l empire le général en chef les nomme lui même Ses critères de sélection sont les relations familiales ou d’amitié et aussi les capacités militaires
Les plus aptes vont dans cohorte prétorienne (cohors prætoria : comites imperatoris).
A ce niveau il faut savoir que la notion de grade entre les légats qui commandent les légions les centurions qui commandent les cohortes, et les tribuns s’amenuise
Le rôle des ceinturions est allé en grandissant alors que celui des légats suit la courbe inverse leur rôle s’efface. Le rôle des Tribun est en, plus de leur rôle militaire pur celui d’assurer la gestion administrative de la légion par la tenues des listes militaires, par le maintien de la discipline au camp
Ils font aussi des rondes pour visiter les gardes, il distribuent le mot d’ordre, et ils pourvoient aux vivres et munitions.
Les Préfets
Ce sont des chevaliers romains, ( comme les tribuns ) affectés aux cohortes auxiliaires, cavalerie et infanterie (præfecii equitum, )
Ils peuvent aussi commander les evocati et les ouvriers
Les Centurions
Ces officiers, comme leur nom l’indique, commandaient les centuries manipulaires qui se transforment par la suite en cohortales. Leur nomination et avancement dépendaient du général
Dans la légion manipulaire, il y avait 60 centurions qui prenaient rang selon leur arme :
ceux des triaires passant avant les officiers des principes, ceux des principes avant les officiers des hastaires.
En outre, le centurion de la première centurie du manipule ou prior primait aussi son collègue de la deuxième posterior.
Lorsque la Légion manipulaire laisse sa place à celle des cohortes rien ne changea
Dans la légion manipulaire, le centurion se mouvait pour l’avancement, de la gauche à la droite de tous les manipules, en remontant successivement les cohortes
IL commence par la 60e et dernière centurie ( La cohorte, compte 3 manipules à 2 centuries, soit 6 centuries en tout, commandées par 6 centurions ce qui donne 60 ceinturions pour toute la légion qui a 10 cohortes)
C’est un decimus hastatus posterior il passe ensuite au rang de priores puis principes, avec le titre de decimus princeps posterior.
Là, il suit le même chemin en intégrant les triaires (decimus pilus posterior), et pouvait terminer au grade de primus pilus
Il faut savoir que les ceinturions de la 1 cohorte priment sur tous les autres
Ainsi arrive aux primi ordines les centurions les meilleurs
Les ceinturions sont reconnus comme étant d’excellent soldat et payant de leur personne .
On reconnaît le ceinturions à son casque avec la crête transversale les décorations sur l’armure et aussi la baguette ou sarment de vigne vitis qui lui servait à maintenir la discipline car ils avaient droit de discipline et de basse justice sur le simple légionnaire.
Les Evocati
Quand le soldat avait fini son temps, et atteignait la limite d’âge ,ælatis excusatio, il pouvait recevoir une honesta missio mais il arrivait souvent que le soldat rempile car le général en chef lui a promis gloire et fortune
Avec la paye plus forte , une dispense du service des tranchées ou des gardes, divers cadeaux et un avancement plus rapide le légionnaire rempile
Les evocati furent nombreux au temps des guerres civiles, Les généraux les recherchant et les fidélisant Il faut savoir souvent ils formaient des unités séparées et d’élite, sous le commandement d’un préfet Il y eu même des légions d’ evocati
Les Beneficiarii
Ce sont des légionnaires jouant le rôle d’ordonnance du consul, du tribun et des autres officiers supérieurs, Ils étaient grassement payés et ensuite ils passaient souvent chez les evocati
Ouvriers et Train des équipages
La légion avait son propre train des équipages et son corps d’ouvriers.
Les Fabri
Il y avait des forgerons (fabri ferrarii), charpentiers (f. lignarii) qui construisaient des machines aussi bien que des radeaux ou embarcations
Ils étaient sous les ordres d’un ingénieur en chef (præfectus fabrum), qui dirigeait aussi à l’occasion l ‘artillerie de la légion lors des batailles ou des sièges En plus de la mise en action des balistes et catapultes, il avait les pouvoir de police sur tout le train des équipages
Équipement et Train
Le légionnaire partait lourdement équipé en campagne
Le soldat césarien a délaissé sa toge pour la saie (sagum) fermée ou ouverte (sagulum), retenue par une boucle à l’épaule. Sous le sagum il revêt la tunique, serrée par le ceinturon (cingulum). Il est chaussé des caligæ, fortes demi bottines, à semelles garnies de clous (clavi caligarii).
Avec son équipement les pieux pour le vallum du campement, les outils (hachette, scie, etc.), les ustensiles de cuisine et ses vivres pour 15/20 jours plus son armement il transporte sur ses épaules l’équivalent de pres de 20 kgs romaines). Marius demanda de lier les vasa et cibaria au bout d’une perche ou d’un pieu de vallum, qu’il portait sur l’épaule droite, la main gauche tenant le pilum, le bouclier dans sa couverture passé à l’avant-bras gauche, le casque pendant sur la poitrine ou sur le dos
Arrivé près de l’ennemi les bagages (sarcinas conferre sont laissés sous, sous bonne garde (præsidium) . En as de stationnement dans un camps les bagages restent dans le camp.
L’équipement lourd de l’ armée (impedimenta),comme les tentes, moulins à main, machines et chariots, sont transportés par bête de somme, au trait ou à dos.
Au signal donné conclamare on replie les tentes et on rassemble les bagages (colligere) : à un second signal, on les charge : au troisième, on démarre.
Les hommes du train (calones) sont employés à ce travail, le légionnaire ne prenant que sa charge ; et ils accompagnent les impedimenta, al suite de la legion viennent les cantiniers (lixæ), libres trafiquants, en contact continuel avec le soldat et aussi toute une smala de trafiquants de prostituées et aussi parfois la famille( non officielle) du légionnaire car un légionnaire ne pouvait se marier avant la fin de son temps de service .
Le Campement
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Le camps romain . C’est un des elements les plus connus de l’armée . . Nombre d ‘auteurs en ont parlé comme Polybe (6, 27-32), pour les temps des guerres Puniques, à Flavius Josèphe et Hygin[, pour l’époque de Titus et de Trajan.Nous somme moins renseigné pour ceux de la période de César, En campagne le camp était formé tous les soirs. Aussi un détachement partait en reconnaissance (exploratores),sous les ordres d’un tribun et des centurions,
Une fois l’emplacement choisi en general sur un lieu dominant et en pente douce on mesurait le terrain (castra metari, metatores), et l’on traçait un carré (c. quadrata), plus tard un parallélogramme, d’un tiers plus long que large (c. tertiata)
Une voie principale (decumanus maximus) le coupait de l’avant à l’arrière (l’avant (pars antica) tournant le dos à l’ennemi) : une seconde voie perpendiculaire à la décumane allait de gauche à droite (cardo maximus). L’une et l’autre aboutissaient à quatre portes ; la décumane à la porte prétorienne (porta prætoria, extraordinaria), s’ouvrant à l’arrière, et à la porte décumane ouverte à l’avant du camp. Le cardo maximus se terminait à droite par la porta principalis dextra, à gauche par la porta principalis sinistra
Les troupes cantonnaient entre la via principalis et la pars antica du camp. Elles formaient six files de tentes, coupées à angles droits par 10 rues, 5 entre la porte décumane et la via quintana, 5 entre la via quintana et la voie principale.
Les alliés, fantassins et cavalerie, se tenaient à l’extrême gauche et à l’extrême droite, puis venaient les hastaires, les principes et les triarii ; puis la cavalerie romaine rangée au centre le long de la décumane.
la jonction des deux voies perpendiculaires, sur une place de 200 pieds carrés (prætorium), s’élevait la tente du général, le tabernaculum
sur le devant se trouve le principium un espace ou se dressent l’autel (ara), l’augurale ou auguratorium, le tribunal ou suggestus fait de terre recouverte de gazon, et du haut duquel le général, assis sur la sella castrensis, haranguait le soldat.
Enfin, entre le prætorium et la porte décumane, on rencontrait le forum quæstorium, la grande place du camp et le marché, puis plus près de la porte, la tente du questeur, intendant et payeur de l’armée (quæstorium).
Le camp était fortement retranché. Le retranchement enveloppait tout le camp. Il se composait d’un mur en remblai (agger), muni de sa palissade (vallum), avec fossé en avant (fossa
Une rue circulaire de 200 pieds de large courait entre les tentes et le mur. En même temps qu’elle mettait le soldat hors de l’atteinte des projectiles lancés du dehors, elle facilitait les mouvements de l’intérieur, le rangement du train et des bêtes de somme ou autres. Les marchands et vivandiers (lixæ) se tenaient au dehors, à la porte décumane.
En cas de sejour prolongé , la fortification du camp se durcit avec la construction de redoutes (castella) ou ouvrages avancés, quadrangulaires, surveillant le mur à intervalles égaux, et protégeaient les soldats qui combattaient derrière l’agger.
La sureté du cmaps au debut était à la charge des vélites qui bivouaquaient dehors (procubitores) et fournissaient les gardes des portes
Apres la suppresion des velites la corvée est donnée à dess excubiæ se composant d’une, de deux cohortes, stationnées (in statione) en avant des portes, et elles ont avec elles une turme de cavalerie. Les sentinelles de nuit (vigiliæ, plus spécialement) se relayent quatre par quatre, de trois en trois heures, depuis six heures du soir jusqu’à six heures du matin
e mot d’ordre, écrit sur une tablette (tessera), était remis par le commandant aux tribuns et préfets, et circulait dans les divers corps, porté par le tessararius ou circuitor, qui le rendait à ceux de qui il le tenait, en preuve de la mission accomplie.
Les Signaux et Enseignes
Les legions manoeuvrent aus signaux, sonores ou visuels
Commencont par les signaux sonores
Les légions ont leurs clairons et trompettes (tubicines, bucinalores, cornicines, liticines).
Le signal de l’attaque ou de l’appel général (classicum, classicum canere) est donné par le général seul, et devant sa tente.
Pour les signaux visuels
Ce sont des enseignes sont de diverses sortes
Au temps des premières légions manipulaires, chaque manipule a la sienne, une botte de foin, et les soldats de ce manipule sont unius signi milites.
A cette enseigne grossière succèdent bientôt des figures symboliques d’animaux comme l’aigle (1ère manipule), du loup, du minotaure, du cheval, du sanglier, etc.
Puis, plus tard, c’est une simple main (manus) au bout d’une perche ornée de disques de métal superposés.
La légion à cohorte les adopte aussi pour ses manipules, ce qui donne trois enseignes par cohorte. La cohorte en revanche ne paraît point en avoir eu de spéciales avant le Dragon, qui lui fut donné au temps de l’empereur Hadrien.
A partir de Marius, l’enseigne de la légion est l’aigle d’or ou d’argent, plantée les ailes éployées au haut d’un portant : souvent il tient la foudre dans ses serrés. Le porte-aigle (aquilifer), désigné par les centurions, est pris parmi les meilleurs et les plus braves. Il a le manteau de peau d’ours
Autrefois l’aigle appartenait aux triaires, de la 3e acies : Marius en fait l’enseigne légionnaire et la place à la première ligne, dans la première cohorte, sous la garde du primipilus. — Au camp elle reste enfouie sous terre, auprès de la tente prétoriale [Cicéron, Catilina, 1, 9]. Le lieu est sacré et emporte asile
En temps de paix on la dépose dans l’ærarium, confiée aux questeurs. Comme au drapeau chez les modernes, il s’attache, chez les Romains, à l’enseigne légionnaire, une idée d’honneur et de sainteté. Il y a note d’infamie à la perdre, à la laisser aux mains de l’ennemi : la légion partage la honte de son signifer, et celui-ci est puni de mort s’il s’est rendu coupable de lâcheté[
Outre les enseignes (signa), les Romains se servaient aussi du fanion (vexillum), pièce d’étoffe carrée, de couleur variable suivant les cas
Souvent le vexillum pendait au-dessous de l’aigle légionnaire
Il est l’enseigne propre aux turmes de la cavalerie. De couleur rouge et planté au haut de la tente du général, il annonce le combat
Les enseignes ne quittant point les légions, quand il est envoyé un détachement (electi) en expédition, il a son vexillum[
Au moment de l’attaque, les signiferi se placent devant les manipules et cohortes ; puis les soldats s’avançant, ils se retrouvent au milieu du rang .
Poliorcétique
La poliorcétique a été créée par les grecs et les Romains n’ont fait que l’imiter , ladapter et la perfectionner
Pour prendre une place d’assaut (oppugnatio repentina , ils arrivent aux fossés, les comblent de terre et de fascines (crates, fossas aggere complere) brisent les portes, renversent les palissades et escaladent les murs.
Pour mener un siège (obsidio, coronâ, cingere, circumvallare urbem), ils procèdent comme à Marseille, Avaricum, Alise, Dyrrachium, à l’investissement et au blocus complet. Ils élèvent retranchement contre retranchement : leurs lignes de contrevallation et de circonvallation se munissent de tours et de redoutes (munitiones, brachia, castella)
En plus de l’investir ils lancent des assauts reguliers(oppugnatio). L’agger est conduit peu à peu jusque sous les murs de la ville investie. Il est soutenu et renforcé par un entrelacement de pierres et de puissantes traverses on le monte jusqu’à la hauteur du mur attaqué
Le long de l’agger on éléve des tours, tantôt fixes, tantôt mobiles, et à trois ou quatre étages (turres ambulatoriæ, mobiles, tabulatæ), d’où les archezrs peuvent lancer des traits sur les remparts,
De ces tours partent des ponts volants (samabucæ) alors qu’au sol les béliers (aries) essayent de percer les murailles
Les béliers sont recouverts de peaux crues et de couvertures mouillées pour les protéger contre les feux et les pierres lancés par l’ennemi.Ils pouvaient aussi etre blindés
Lors de leurs travaux d ‘approche on trouve toute une panoplie d’abris divers commes les plutei, murailles mobiles de fascinages entrecroisés et convexes, recouverts aussi de peau, et marchant sur des roues, ils avaient les tortues (testudo) de forme diverse
la tortue, dite vinea ou berceau (la χερροχελώνη des Grecs), haute de 8 pieds, sur 9 de large, longue de 16 pieds, soutenue sur quatre poutres ou plus, au toit aplati, protégée contre le feu par des sacs et des matelas mouillés (centones).
Le soldat, abrité sous elle, la pousse devant lui (vineas agerre, proferre)
La tortue musculus (χελώνη χωστρις), a son avant-toit qui cache le travailleur occupé à creuser et déblayer le fossé
elle peut aussi faciliter l’ouverture de la mine (cuniculum) sous les murailles
la tortue ariétaire (arietaria : χελώνη xριοφόρος) porte un immense bélier, à tête de fer, long de 60 à 180 pieds, suspendu sous la voûte, et dont l’action destructive était grande
On trouve aussi le tolleno qui est une bascule ou grue qui éleve le soldat à la hauteur du mur ennemi.
Enfin on trouve les faux murales (falces murales, asseres falcati), assez semblables aux longs crocs dont se servent nos pompiers pour tirer à eux les murs et les pierres qui s’écroulent.
L’assiégé pouvait contrer ces attaques avec des cordes, des crocs (anchora ferrata)
En plus de ces engins il y a vait un artiullriesde siege avec des machines de jet (tormenta) également usitées pour l’attaque et la défense,
elles possèdent souvent des noms grecs ce qui en dit long sur leur origine
C’st une artillerie puissante, avec les catapultes et les scorpions, projetant des carreaux pesants, des traits et des flèches de fer, et quelquefois aussi des quartiers de pierre.
Leur tir est tendu et on plongant
Ce les tirs plongeant in utlise des balistes (λιθοβάλοι, ballistæ)
Cette artillerie peut ussi servir en rase campagne
Les assiégés, en plus des armes précdement nommées employaient d’autres moyens comme la poix fondue, l’huile bouillante ils pouvaient se saisir des échelles, et des béliers, avec des mains de fer (furcæ), avec des harpons et des tenailles, (forfex, lupus), et les renversaient ou les faisaient dévier
ils jetaient sur les tortues des maillets à pointe et des phalariques enflammés (malleoli, phalaricœ) : ils roulaient sur les machines d’énormes pierres, enlevaient les hommes en lançant sur eux des cordes ou des engins élévateurs (tolleno) ; ils opposaient la contre-mine à la mine,et ikls faisaient aussi des sorties cherchant a penetrer dans les retranchements des assiegeant afin de brûler ses tours ou détruire ses travaux.
La Flotte
C’est Auguste qui, le premier, organisa des escadres permanentes stationnant des flottes dans des ports de guerre Misène, Ravenne Frejus et autres lieux,
les Romains logntemps d’ont pas eux de marine régulière construisant les vaisseaux sous la pression des nécessités (au temps des guerres puniques,
La flottte était desarmée une fois la crise passée mais par contre ils réquisitionnaient les navires de leurs alliés, Marseillais, Rhodiens,
Il faut donc attendre Auguse pour voir la flotte que vous pouvez decouvrir dans un autre article de maquetland
Phrase de Pyrrhus : avec de tels soldats, j’aurais bientôt conquis le monde !