Article fait par :Claude Balmefrezol
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Batailles et Blindés N°80 Aout Septembre 2017
Alors que l’Armée rouge franchit le Dniepr à la faveur de l’opération « Jitomir-Berditchev », les Allemands constituent un régiment blindé lourd de circonstance censé porter un rude coup aux Soviétiques et à stopper leur élan : le schwere Panzer-Regiment « Bäke », confié à un expert du combat mécanisé, le Dr. Franz Bäke. Équipée de Tiger et de Panther, l’unité va opérer à l’ouest de la poche de Korsun et faire des coupes sombres dans les rangs de l’ennemi à la fin janvier 1944 !
Rommel est passé à la postérité comme un spécialiste des débordements. Pour faire effectuer à ses troupes ce type de mouvements difficiles, il sait pouvoir s’appuyer sur des unités de la taille d’un bataillon et spécialisées dans la reconnaissance en profondeur. Ces Aufklärungs-Abteilungen ont pour mission de progresser en avant de l’Afrika Korps et de couvrir ses ailes. Mais avec quel matériel ? Quelles tactiques ? Et quelle efficacité ?
Le M4 Sherman est sans conteste l’un des chars les plus emblématiques de la Seconde Guerre mondiale. Construit à des dizaines de milliers d’exemplaires, ce Medium Tank forgera la victoire des armées alliées en Europe. Toutefois, au combat, ses équipages n’ont de cesse de se plaindre de ses performances, et ses adversaires ne le craignent pas vraiment. Analyse d’un engin faisant primer la stratégie sur la tactique pure.
La bataille d’Arracourt figure parmi les épisodes les plus fameux de la campagne de l’Ouest de 1944. Durant quatre jours de septembre 1944, deux Panzer-Brigaden tentent de profiter d’une pause contrainte dans l’offensive de la Third Army de Patton sur la rive orientale de la Moselle. Les chars allemands vont alors essayer d’écraser les éléments avancés de la 4th Armored Division défendant la tête de pont établie devant Nancy.
Le 16 avril 1917, les premiers chars de combat français sont engagés au feu dans le cadre de l’offensive du Chemin des Dames conçue par le généralissime Nivelle. Ce dernier mise sur 40 groupes de blindés pour venir à bout des tranchées allemandes. Hélas, les moyens alloués à l’opération sont réduits, et l’Armée française doit attaquer seule dans un secteur particulièrement bien défendu.
Dans un rapport daté du 10 décembre 1944, les cadres de la 9. SS-Panzer-Division « Hohenstaufen » font le point sur les tactiques à employer pour s’opposer à une offensive alliée. Les principaux cas de figure sont analysés de manière à faire face à la supériorité numérique ennemie, à la présence des chasseurs-bombardiers ou encore à une opération aéroportée de grande envergure.