Article fait par :Claude Balmefrezol
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LOS n° 35 Novembre Décembre 2017
Si l’invasion de la Norvège se termina à l’avantage de la Wehrmacht, le début de la campagne fut néanmoins marqué par un sérieux revers à Narvik, où dix contre-torpilleurs de la Kriegsmarine furent perdus. Retour sur les circonstances de ce désastre.
Le 3 juillet 1940, les canons anglais tonnent à Mers el-Kébir dans le cadre de l’opération « Catapult », un « coup de Trafalgar » par lequel Albion veut régler le sort de la Royale, tandis que la France s’enfonce dans la tourmente. Churchill devait-il ainsi passer à l’acte pour sauvegarder la Grande-Bretagne, dernier rempart à l’hégémonie nazie en Europe ?
Durant le second conflit mondial, les duels entre les grands bâtiments allemands et leurs homologues sont rares, mais suffisent à démontrer les qualités des systèmes d’artillerie principale de la Kriegsmarine, conduits au feu par un organe de direction de tir jugé lui aussi, et à raison, parmi les meilleurs de son époque.
Le surnom du Fairey Swordfish est bien connu : Stringbag ou « filet à provisions ». Première unité du Marine Luchtvaartdienst néerlandais embarquée sur un porte-avions, le No 860 (Dutch) Naval Air Squadron est équipé d’appareils de ce type.
Moins connue que le combat – suicidaire – des équipages de U-Boote, la « petite guerre » des hommes des S-Boote mérite d’être contée. En effet, durant tout le conflit, les Allemands alignent un nombre toujours croissant de vedettes rapides lance-torpilles, et ce de la Manche à la Méditerranée en passant par l’Arctique et la mer Noire. Avant de détailler leurs opérations dans un prochain numéro, il nous a paru utile d’étudier au préalable l’évolution des bâtiments eux-mêmes.
La France exerce sa souveraineté sur des étendues maritimes bien plus vastes que le territoire métropolitain. La Zone économique exclusive, qui borde ou entoure les territoires ultra-marins, représente une surface de 11 mill ions de km², plus vaste que la Chine, le C anada ou les États-Unis… Ces zones, très souvent poissonneuses, au sol et au sous-sol potentiell ement riches en matières premières, sont des espaces convoités, souvent exploités de manière frauduleuse. C’est pourquoi la M arine nationale consacre aux missions de surveill ance et de sauvegarde de nos intérêts maritimes 30 % du potentiel annuel d’activité de ses bâtiments.
En mer, l’un des rôles du veilleur est de signaler tout navire, avion, écueil ou amer (repère de navigation fixe – bouées, phares, etc.), et d’indiquer, entre autres, la direction dans laquelle cet objet se trouve par rapport au nord ou à la ligne de foi de son propre bâtiment. Il emploie pour ce faire un instrument typique de la passerell e : l’indicateur de relèvement.