Article fait par :Claude Balmefrezol
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LOS N° 36 Janvier Fevrier 2018
Au début des années 1970, le chef d’état-major de l’US Navy (Chief of Naval Operations – CNO), l’Admiral Elmo R. Zumwalt, définit les quatre missions d’une Marine moderne : dissuasion, projection de puissance, maîtrise des mers, présence sur zone. Le porte-avions participe à ces quatre missions, et, depuis les années 1950, la force de frappe principale de l’US Navy repose sur les Carriers Strike Groups centrés autour des Super Carriers. Aujourd’hui, le plus ancien d’entre eux encore en service est le Nimitz.
Pour prendre Oslo en avril 1940, la Kriegsmarine prévoit d’envoyer sur place une petite escadre avec 2 000 soldats. Le plan est risqué, mais les Allemands sont sûrs de leur supériorité : leurs unités sont modernes et rapides, tandis que les défenses norvégiennes sont antédiluviennes et peu fournies. Et pourtant, ils vont éviter de peu la catastrophe, perdant tout de même dans l’affaire le croiseur lourd Blücher. Voici comment.
Il est rare de s’attacher à l’image instantanée que donne à voir la Kriegsmarine lorsque la Seconde Guerre mondiale est déclenchée. Cette photographie est pourtant importante, puisqu’elle offre un état des possibilités de la marine de guerre allemande en septembre 1939 dans le contexte d’un conflit international face aux principales puissances maritimes de l’époque.
Depuis quelques années, des études historiques italiennes avancent que, durant la guerre, la Regia Marina a parfaitement accompli sa mission, interceptant les convois britanniques tout en protégeant le ravitaillement de l’Axe en Afrique du Nord. Car, en effet, les Alliés ne sont jamais arrivés à interrompre totalement les communications italiennes vers la Libye, puis la Tunisie. Mais ce point ne peut transformer à lui seul une défaite en « victoire perdue ». Trois autres éléments-clefs expliquent la réussite finale des Alliés en Méditerranée : le niveau d’attrition subi par la Regia Marina et la marine marchande italienne, la capacité de la Royal Navy à couper les routes ennemies aux moments décisifs et son adaptation aux conditions changeantes d’une guerre si particulière.
« Je suis l’Océan Pacifique et je suis le plus grand. On m’appelle ainsi depuis très longtemps, mais ce n’est pas vrai que je suis toujours pacifique. Je me fâche parfois, et alors je donne une raclée à tous et à tout. Aujourd’hui par exemple, je viens de me calmer. Mais hier, je dois avoir tout raflé sur trois ou quatre îles et autant de coquilles de noix que les hommes appellent bateaux… »
Hugo Pratt – Corto Maltese – La ballade de la mer salée
L’effondrement de l’URSS a stoppé net le développement de l’Arme sous-marine soviétique. Certains projets ont été repris par la Marine russe à partir de 2000, et au besoin adaptés aux possibilités financières et techniques du moment. Ces bâtiments ont vieilli, et l’état-major de la Flotte a lancé la construction de nouvelles unités, plus modernes et plus performantes. Ce programme n’a pas eu tous les effets escomptés, notamment en termes de délais. Pour éviter une chute drastique du nombre de sous-marins opérationnels, la Flotte a donc récemment engagé des travaux de modernisation.
La description, dans le précédent lexique, de l’indicateur de relèvement, servant à connaître la direction de tout navire, amer, avion ou autre brisant observé par les veilleurs autour de leur bâtiment, se devait d’être complétée de son principe d’emploi.