Article fait par :Claude Balmefrezol
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Campanie Pompéï Enceinte
English Translation
Merci à Carlo Raso pour les Photographies et à MEDITERRANEES pour le texte.
Historique Voir ICI
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Préambule
L'histoire de Pompéi est une histoire fascinante . Une ville qui a été figée pour l'éternité par la catastrophe Et bien non pas exactement car tout ne s'est pas figé en 79 à l'éruption du Vésuve. en effet si les autorités romaines dirigées par l'empereur Titus organisent les premiers secours sur zone on cherche aussi a récupérer tout ce qui est possible de sauver Aussi pour les zones d'habitat touchées par le Vésuve, sont nommer deux dignitaires chargés de leur organisation, les curatores restituendae Campaniae.
Il est sur que le niveau de la catastrophe n'a pas permis un retour de la population et la reconstruction de la ville, mais on a retrouver ici et là des traces de tentative de récupération des matériaux réutilisables par des survivants ou des pilleurs
Mais tout va se figer et il l faudra ensuite attendre l'époque moderne pour que la ville soit redécouverte avec les premières trouvailles de 1592 et 1600 lors de la construction du canal du Sarno par Domenico Fontana.
Les premieres fouilles datent de 1748, sous le règne de Charles de Bourbon, sur la « collina della Cività ». C 'est en 1763 que l''identification de Pompéi est faite grace à la découverte décisive d'une inscription.
La cité s'élevait sur un éperon de lave dont les faces constituaient une défense naturelle surtout dans ses parties ouest et sud-ouest, mais elle s'était doté également d'une muraille de de 3220m de long. Des diverses études réalisées, il est possible de reconnaître détablir une chronologie dans la construction des murailles avec diverses phases de construction allant du 6ème siècle. a. C. à l époque de Sylla (1er siècle avant JC).
En résumé
La première phase daté du VIe siècle Av JC a vu l'utilisation de blocs de lave du Vésuve Mais les premières fortifications devaientêtre mixtes avec des simples palissades en bois et blocs de pierre.
Un mur de blocs de pierre a certainement été construit avant le 5ème siècle avant J.-C. La ville, à ce stade, avait une extension beaucoup plus petite que l'actuelle, limitée à la partie ouest du plateau, dans la zone entourant le Forum. .
Les murs, ainsi que nous voyons aujourd'hui, ont été construits selon la technique d' Ad Aggere technique, à savoir un mur puissant avec un parement double face externe et un remblai face interne Le parement etant composé de blocs de isodomes en calcaire Sarno et du Tuf Nocera (IV s BC (tuf tendre que l'on peut travailler facilement appelé pappamonte, les blocs étant liées avec argile mélangée à de la terre.). La dernière phase des fortifications remonte aux premières années du Ier siècle av. J.-C., lorsqu'elles étaient renforcées par de fortes tours de garde à intervalles réguliers, en prévision de la guerre contre Sylla.
La nouvelle ceinture en calcaire de Sarno
Certainement déjà à partir du 5ème siècle avant JC un nouveau mur de ville avait remplacé l'ancien, incorporant non seulement la zone strictement habitée, mais aussi tout le périmètre du plateau:
la zone de défense sera ainsi six fois plus grande que la précédente, d'une superficie d'environ 66 hectares.
Les nouveaux murs ont été construits en utilisant la technique grecque du double rideau: pour augmenter la capacité de résistance de la fortification, deux rangées de blocs de pierre carrés sont montés; l'espace intermédiaire était rempli de terre battue et de remblais.
Les blocs, soigneusement équarris et de taille égale, étaient disposés régulièrement, pour les rangées horizontales (opus quadratum).
ce type d'assemblage de mur voit ses assises d'une hauteur égale, de même que celle des blocs. Lorsque la longueur des blocs n'est pas égale, ou du moins n'est pas liée par un rapport arithmétique simple, l'appareil est dit isodome imparfait. |
Même le matériau utilisé était différent du précédent et répondait aux nouveaux besoins de défense: non plus le tendre pappamonte, mais le calcaire plus ferme de la vallée de Sarno, la rivière qui coulait près de Pompéi.
La muraille du IVe siecle Av JC.
Lorsque Pompéi fut impliqué dans les guerres samnites, au IVe siècle av. J.-C., les murs, furent jugés insuffisants pour affronter une menca aussi ils furent partiellement reconstruits, remplaçant et modifiant l'ancienne muraille et en agrandissant l'enceinte pour englober de nouveaux quartiers Cela fait partie d'une réorganisation urbaine générale de Pompéi, qui voit, au quatrième siècle avant JC, une expansion urbaine significative à la fois au nord et à l'est du noyau le plus ancien.
Les blocs utilisés pour les nouveaux murs de la ville étaient en calcaire de Sarno Les blocs étaient mieux appareillés et cela donnait au mur une plus grande adhérence avec le remplissage interne Pour créer une plus grande résistance aux contraintes subies par la face externe exposée aux attaques, on renforce dans les zones faibles la muraille par un remblai (agger) contre sur le mur-rideau. En outre, le long du rideau interne, une série de piliers a été ajoutée, faisant office de contreforts.
Par la suite, dans le III siècle avant JC la face intern a été batie avec des blocs de tuf de Nocer ce qui fait que cette partie est plus huate que la facade extérieure On y amenage un chemin de ronde afin de faire passer des sentinelle de plus, lors de
Voir le Mur interieur plus haut que celui exterieur |
l'attaque, la surélévation permettait aux défenseurs de combattre l'ennemi se trouvant aux pied des fortifications Ainsi, en cas de nécessité, grâce à la largeur et à cette disposition stratégique il était possible d'avoir à un grand nombre de soldats aux postes clé de la défense.
Avec ces défenses Pompéi était prête à affronter l'armée d'Hannibal qui, au début du IIIe siècle avant J.-C., descendait des Alpes le long de la péninsule. Une série de travaux d'aménagement et de réfection des fortifications ont été d'ailleurs éffectuée en utilisant des blocs de tuf provenant des carrières de Nocera .
Les fortifications de l'âge de Sylla
La dernière grande modification sur les murs de Pompéi remonte à la période de la guerre sociale, entre 90. et 89 av. J.-C. A cette occasion de nombreuses réfections des murailles ont été faites, car elles avaient été endommagées lors d'événements historiques antérieurs On y ajouta une série de tours de garde placées à intervalles plus ou moins réguliers. Les nouveaux travaux de construction ont été réalisés en opus incertum, constitué de pierre liées avec du mortier, avec un mur irrégulier et, par conséquent, facilement reconnaissable à partir des phases de construction précédentes.
Les tours, crénelées et quadrangulaires, avaient un double accès: du bas, de l'intérieur des courtines et d'en haut, de la passerelle. Elles étaient à deux étages, accessibles par des escaliers couraient le long des murs. A chaque étage il y avait des meurtrières, le dernier étage possédait des ouvertures plus larges pour permettre un meilleur angle de vue. La tour de Mercure, bien conservée, en est un bon exemple.Des douze tours construites, le plus grand nombre se situe côté nord qui, était la zone la plus faible de tout le système défensif.
Aussi cela n'est pas un hasard si Sylla attaque de ce côté. Il est encore possible de voir, sur les murs extérieurs des murs, les trous profonds causés par les projectiles de pierre lancés par les catapultes romaines, pendant le siège.
Aux portes, d'autre part, deux tours sont placées sur les côtés pour protéger l'accès. Un système de double porte avec un passage interne protégé compléte la défense
La dernière phase des murs
Avec la consolidation de l'autorité de Rome et l'effondrement des dangers extérieurs, la fonction défensive des fortifications perd de son importance. La pacification de l'Empire, qui eut lieu sous Auguste, favorise le commerce, si bien que, petit à petit, les murs acquirent une valeur monumentale et symbolique, urbaine plutôt que stratégique.
Pour les nouvelles exigences de circulation les ouvertures des portes sont agrandies, en ajoutant d'autres portes aux entrées d'origine: Ainsi la Porte d'Herculanum a été reconstruit avec trois arches, l'un central, le plus grand, réservé pour les chars les latéraux pour les piétons.
Vers la fin du sec.Av JC on assiste à une modification des murailles avec leurs transformations et leur insertion dans des villas luxueuses ont prennent posséssion des divers niveaux en terrasses, en particulier le long des pentes ouest et sud offrant un panorama imprenable sur la baie .
Le long des murs il y avait 7 portes d'accès à la ville:
Porta Ercolano au nord-ouest, composé d'une structure avec trois arcs; Porta Vesuvio au nord, effondrée après le tremblement de terre de 62 d.C .; Porta di Nola à l'est précédée de deux bastions et décorée d'une tête de Minerve sur la clef de voûte ; Porta di Sarno qui fut, complètement détruit avec seulement une partie du côté externe reconnaissable; Porta Nocera située dans le sud-est, très bien conservée; Porta di Stabia au sud-ouest, peut-être la plus ancienne de Pompéi; Porta Marina à l'ouest menant au port, composée d'une galerie impressionnante avec deux passages, un piéton et l'autre pour les chariots; Et la huiteme, qui est seulement supposée en considérant qu'elle pourrait se trouver à une distance symétrique entre les autres portes, appelée Porta di Capua, qui devait s'élever au nord-est.
Je me suis servi du texte du site Mediterranées pour batir une partie de cet article
Pompei est le seul exemple aujourd'hui de cité romaine où dans sa totalité, on peut avoir immediatement une connaissance et vision de la structure urbaine dans toute sa complexité
Les murs de Pompei ont fait l'objet d'études et fouilles qui avaient pour but de éclaircir la chronologie et les methodes de constructions. Les recherches se sont concentrées surtout dans sur des points dans lesquels on pouvait, deceler divers stades de construction grace à la structure visible des murailles :Ainsi ont été fouillés surtout le secteur entre Porte Herculanum et Porte Vesuve; l'aire présumée de la Porte de Capue ; le secteur entre la Torre 8 et la Porte de Nole ; le secteur entre les Tours 4 et 3 et la Porte Nuceriae ; l'aire du Temple de Venus.
L'ensemble des résultats a permis d'établir l'existence de six phases de construction, chronologiquement comprises entre la première moitié du 6° sec. a.JC et 89 date du siège de Pompéï par les troupes de Sylla.
Dans la première phase, les murs semblent avoir été construit d'une seul jet sauf sur l'angle nord-oriental là où se élèvera la Porte de Nolae, où il semble que le tracé était légèrement déplacé vers l'ouest. La structure est très simple et se compose de blocs de tuf ou en pierre de lave tendre, avec au dessus un cheminde ronde ou agger de 3 m de large A l interieur on trouve une petite route.
La seconde phase est caractérisée d'une structure avec 2 blocs de travertin avec remplissage interne (Opus vittatum), selon un système largement retrouvé dans les voisines villes de Neapolis et Cumae.
La datation de ce type de structure est incertaine: pour typologie on tend à la référer à la période de majeure expansion de l'influence de Cumes dans cette aire de la Campanie (Règne d' Aristodemos Malakos, 504-490 Av.JC), mais il n'est pas exclu qu'il ait até construit à une époque plus récente, coïncidant avec la conquête de la ville par les Samnites ( derniere periode du du V sec. a.JC).
Les phases suivantes (troisième et quatrième) sont caractérisées de l'adoption des murs à "agger", constituées d'une haute structure à la quelle fait suite une terrasse, de façon à rendre impossible l'emplois des galeries souterraines (mines) pendant les opérations de siège.
La troisième phase, caractérisée d'une structure extérieure à gros blocs de travertin, remonte à la fin du 4° sec. a.JC et coïncide avec la création du tissu urbain de la ville, orienté sur les portes et sur les tours alignées
Dans la quatrième phase on enregistre l'agrandissement de l'agger avec la creation d'un chemin de ronde Les blocs de travertin sont remplacés par des blocs de tuf.
La chronologie de cette intervention n'a pas été déterminée avec précision, mais il est très probable qu'elle daterait de la Deuxième Guerre Punique, lorsque la vallée du Sarno fut pour longtemps théatre d'affrontements entre les Carthaginois et Romains.
Carlo Raso |
Dans la derniere periode du 2° sec. a.JC les tours furent agrandies pour prendre la forme visible aujourd'hui en opus incertum de lave (cinquième phase).
Durant cette periode, les zones des murs les moins exposées, correspondantes avec les secteurs ouest et sud, commencerent à être occupées par des constructions privées, qui en un premier temps s'y adossèrent et ensuite y furent englobées
On trouve surcertaines zone des traces du siège de la ville par Sylla en 89 a.JC,
Les murs furent enfin restaurés par les duovirs Cuspius T.F. et M. Loreius MF. (murum et plumam faciundum coeraverunt, CIL X, 937 ; sixième phase).
Avec l'âge impérial romaine, l'enceinte fortifiée de cette partie de la cité,fut définitivement déclassée et elle a servi sur certains points à des constructions civiles surtout dans des endroits où le point de vue panoramique était superbe
Deq habitations résidentielles, furent donc construites sur les fortifications.
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Cette porte, découverte de 1763 à 1769, est d'une construction beaucoup moins ancienne que celle des premières murailles de Pompéi, et date évidemment du temps des Romains ; elle présente une grande arcade flanquée de deux plus petites destinées aux piétons. Cette arcade a 4 m. 30 de largeur, et sa hauteur, lorsqu'elle avait encore sa voûte, dut être de 6 m. 66 ; elle était fermée par une herse dont on voit encore les coulisses dans les pieds-droits de la porte du côté de la campagne.
Le passage de la herse était intérieurement revêtude stuc, ce qui paraît assez mal approprié à leur destination, car ce revêtement peu solide devait être en peu de temps totalement détruit par le frottement de la herse.
Ces herses, étaient appelées chez les Grecs Kataraktoi ou epirraktoi, et chez les Romains portae pendulae ou recidentes, et aussi de cataractae.
«Les anciens, dit Végèce, ménageaient devant les portes un réduit à l'entrée duquel était une herse, cataracta, suspendue avec des cordes ou des chaînes de fer ; et si les ennemis s'avisaient d'entrer, la herse tombait sur eux, les enfermait et les livrait aux assiégés.»
Les petites arcades, larges de 1 m. 33, n'ont conservé de leurs voûtes que les arcs des entrées et quelques-uns des arcs-doubleaux à l'intérieur ; leur hauteur est de 2 m. 90 du côté de la ville et de 3 m. 25 à l'extrémité opposée, le sol étant incliné du dedans au dehors ; elles avaient des portes, et non des herses, ainsi que le témoignent les trous dans lesquels tournaient les pivots. Les trois arcades ouvraient sur un passage long de 18 m. 10, au fond duquel elles étaient répétées. Ces arcades intérieures étaient toutes trois garnies de portes. Le passage du milieu était découvert, de façon que, lorsque la herse était forcée, la seconde porte pouvait encore être défendue par des combattants placés sur les terrasses qui couvraient les passages laté-raux. La porte d'Herculanum est construite en briques et en moellons posés par assises alternatives et revêtues d'un beau stuc blanc. Au dehors de la ville, ce revêtement servait d'album, à en juger par la quantité d'inscriptions qu'on y trouva ; malheureusement la plupart étaient illi-sibles. A l'époque de la découverte, Winckelmann put constater que ces inscriptions avaient été tracées par-dessus d'autres qui s'y trouvaient antérieurement, et sur lesquelles on n'avait fait que passer une légère couche de blanc.
Elle avait donc une pente beaucoup plus forte, qui augmentait en se repprochant de la ville de manière à assurer la protection de ce secteur. Toutefois cela ne n'empecha pas Sylla de battre ce mur avec ses machines de siège en 89 avant JC; l Les traces sont toujours visibles( projectiles de catapulte )
La porte, possède trois passages (deux latéraux pour les piétons et le passage central utilisés pour les chars), elle est construite en pierre volcanique et tuf .Elle peut être datée à la première période de la colonie ; un récent réexamen de l'entière documentation relative à la porte et à ses approches immédiates ont permit de dater plus précisément cette construction l'a datant de 69 ap jc
Le tronçon compris entre la Porte Herculanum et la Torre XI possède un parement important de blocs de travertin et de tuf datant de la troisième et quatrième phase Sur la partie interne des blocs (et dans quelques infractuosités interieurs du mur sont visibles des signe ou marquages creusés, reproduisaient des signes alphabétiques (lettres grecques A, B, K, L, P, R, S, T) ou les outils utilisés par les ouvriers pour la coupe des blocs de pierre (hache, niveau, pioche, scie…) ; ces marques étaient une signature de divers compagnons ou ouvriers,
Tour XII Tour XI dite Mercure Tour X |
La Tour XI (dite de Mercure) de là on peut jouir de la vue complète du secteur nord-occidental de la ville - est à trois étages et elle permet d'arriver au chemin de ronde réalisé dans la quatrième phase du bâtiment des murs ; dans cette zone furent effectuées des importantes enquêtes stratigraphiques qu'ils permirent pas seulement de reconstruire la séquence des diverses interventions constructives, mais de déterminer même les restes d'une porte urbica dans les tronçon de murs les plus archaïques posée en correspondance du tracé de la Tour Mercure. Même la Tour suivante, appelé Torre X, en grande partie restaurée, a la même structure et remonte à la même époque.
La construction en Brique rouge est un castellum Aquae |
Détruite pendant le tremblement de terre du 62 après JC, comme documenté dans le célèbre relief du laraire de la Maison de Caecilius Lucundus, la porte n'avait pas été encore reconstituée à l'instant de l'éruption du 79 après JC. Le flanc occidental, l'unique conservé, montre la qualité des travaux réalisés en travertin et tuf, respectivement datables à la troisième et quatrième phase de murs ; des récentes fouilles ont fixé la chronologie de ces interventions respectivement autour du 300 avant .JC, dans le milieu du II sec. avant JC. Sur le côté oriental il est visible un trait de la seconde phase de murs, à double parois avec èmplecton centrale.
Le parcours qui longe le mur septentrional à l'extérieur, permet de voir la structure toute entière et les diverses périodes de construction. Attaché à la parois de la porte, il y a le Castellum Aquae, le château d'eau de la ville ou affluaient les eau venant de l'aqueduc du Serinum, et reparties ici, vers les principales rues de la ville pour rejoindre les principales fontaines
Les restes d'une tour, partiellement détruite furent retrouvés dans la partie nord-est et l'on avait pensait qu'il s'agissait d'une tour intermédiaire pas encore étudiée
En fait il s'agissait des reste de la Porte urbicae de Capuae partiellement détruite dans le premier tremblement et totalement démolie dans le deuxième du 79.
Des récentes fouilles ont déterminé dans ce point, les restes de murs archaïques, avec des vestiges de l 'Âge du Bronze . des restauration datant d'après le siège de Sylla ont été effectuées par les duovirs Cuspius et M. Loreius)
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Plus loin, prés de la Tour IX, on a retrouvé les restes de crépis blanc sur la parois des murs extérieur avec des gravures de signes alphabétiques Osque, première population pompéienne,
La Tour VIII, entre la Porte de Capuae et la Porte de Nolae, reste en grande partie à fouiller. Sont visible uniquement les structures qui laissent imaginer les formes et les dimensions de la construction.
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Les restes visibles du veru urublanu (la « porte de l'urbs »), montrent trois différents phases d'édification. À la plus ancienne, appartient le bastion avec des blocs de travertin qui protégeait le côté ouest et les restes de la porte extérieure,contruits eux aussi avec des blocs de travertin.
Cette porte, située au côté N.-E. de la ville, à l'extrémité de la rue de Nola, est, comme la porte des Lions à Mycènes, placée en retraite au fond d'un passage protégé par deux fortes murailles construites en très grand appareil, pleins sur jointsA en juger par cette disposition, elle devait remonter à une haute antiquité. Elle était double, ce qui forçait l'ennemi à franchir l'étroit passage qui conduisait d'une porte à l'autre en restant exposé sans défense aux projectiles des assiégés, comme nous le verrons aussi à la porte d'Herculanum.
L'avant-porte n'existe plus, et la seconde, construite en blocs de pierre de grand appareil, présente du côté de la ville des restaurations en briques qui datent évidemment de l'époque romaine. La porte à simple arc actuellement visible appartient à une période plus tardive de II° siècle avant JC. La reconstruction de la porte fut exécutée par les soins du meddìx (magistrat suprême chez les Osques ) Tutìcus V. Popidius (Vetter 14) .
Cf l' inscription osque que M. de Clarac a traduite ainsi : «Caius Popirius, fils de Caius, Meddixtucticus, a rétabli cette porte et l'a consacrée à Isis.»
De là le nom de Porte d'Isis donné parfois à cette entrée de Pompéi ; «mais, dit Dyer, cette erreur un peu comique provient de la mauvaise traduction des deux derniers mots Isidu pruphatted, qui n'ont aucun rapport avec Isis et signifient seulement et l'a approuvée.» Nous avons eu déjà l'occasion de citer plusieurs inscriptions latines où se retrouve cette formule : eidem que probarunt.La porte extérieure avait 4 m. 40 de largeur ; elle était à 7 m. 50 en avant de la porte intérieure ; celle-ci n'a qu'une seule arcade, large de 3 m. 30, haute de 7 mètres et profonde de 5 m. 50 ; elle est construite en briques, en blocage et en blocs de travertin, le tout revêtu de stuc. On voit au seuil la pierre sur laquelle battait la porte. Sous la voûte, au côté gauche, en sortant, règne un trottoir qui se continuait contre la muraille de ce côté, mais qui n'existe pas à droite. Le pavé en blocs polygonaux est profondément et presque régulièrement sillonné d'ornières parallèles, creusées par les roues des chars.
Ce Fut pendant cette intervention du bâtiment que la clé de voute interne de tuf fût décorée d'une tête de Minerve.Cette tête fort dégradée qui forme la clef de l'arc doit être regardée comme une des plus anciennes sculptures de Pompéi
Sur les blocs en tuf de la paroi extérieure sont visibles quelques inscriptions latines, qui qui sont des graffiti d'esclaves ou de personnes humbles qui ont laissé un signe de leurs passage. Hors les murs, on trouve, une petite nécropole en cours de fouilles
La Tour VII juste âpres la porte Nolae. elle est en partie détruite, mais elle reste visible. Elle ne se limitait pas seulement à motif défensif mais aussi elle permettait de sortir de la ville et accéder donc à l' agger ou il y avait des terres cultivées.
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Très mal conservée la porte Urbica,ou Porte Sarnum, est elle aussi construite en opus incertum avec des arêtes en blocs de tuf. Une partie du mur, jusqu'à à la terrasse de la Tour IV est inexistante Les blocs de tufs qui composait ce tronçon de mur, furent utilisés pour remettre en état les parois de l'amphithéâtre.C'est Sylla lui même en avait ordonné l'exécution; il avait exploité l'ancien agger pour y adosser le .coté oriental de la cavea nord. Des fouilles sont toujours en cours
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Le tronçon de l'enceinte comprise entre les deux tours hellénistiques IV et III jusqu'a la porte Nuceriae ne donne aucune données particulière sur des précédentes remaniements sur ce secteur des murs, qui reste lié à la 3° phase de construction, constituée de une double paroi de pierre de lave tendre
La Porte Nuceriae a une structure très similaire à celle de la porte précédente de Nolae: un seul couloir de entrée, des blocs de pierre de lave aux coins pour les chars; elle aussi réalisée dans le tard II° siècle avant JC
Comme le montrent les fondations de la base, le niveau de la rue était à l'époque beaucoup plus haut qu'actuellement en conséquent, sa pente était beaucoup plus importante; Apres le tremblement de terre de 62, on en profite pour rendre cette pente beaucoup moins importante et permettre un passage plus facile aux chars qui entraient dans la cité.
Lee mur immédiatement à ouest de la porte montre les restes de trois phases de fortification, mises en lumière dans le cours de récentes fouilles stratigraphiques : la paroi la plus extérieure est en travertin, datée de la troisième phase et a été daté de la fin du IV sec. avant JC ;
Celle plus intérieur, possède de nombreuses inscriptions et elle peut être datée de la quatrième phase de construction ; entre les deux paroi sont encore visibles les éléments en pappamonte, qui est une pierre dure utilisée pour combler datant de à la première phase des murs, daté de la première moitié du VI° siècle avant JC.
A l'extérieur des murs, on trouve une grande Nécropole Peut être la plus importante des nécropoles de la cité.
Les terres ont été expropriées par les autorités romaines et redonnées au peuple, comme le rappel une pierre ici posée.
Ex auctoritate imp(eratoris) Caesaris Sous le haut patronage de l'empereur César Vespasien Auguste, Titus Suedius Clemens, tribun, a fait rendre à la communauté de Pompéi les lieux publics indûment occupés par des particuliers, après avoir étudié les dossiers et effectué les mesures sur le terrain. |
La Tour II, situé entre la Porte Nuceriae et la Porte Stabiae, constitue la tour la plus au sud de la cité. Elle était d'une hauteur supérieure en rapport aux autres car il n'y avait ici de pente naturelle; même le tronçon de mur ici retrouvées sont d'une hauteur supérieur et cela pour besoin défensif.
La tour ne possède pas de petite porte de sortie.En une période plus archaïque , elle a du être une vrai porte vue sa configuration interne à double arcade,qui fut ensuite murée
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Cette inscription nous apprend que le pavement interne de la rue fut refait par Lucius Avianus Flaccus :
L - AVIANVS - L - F - MEN Lucius Avianius Flaccus Pontianus, fils de Lucius, de la tribu et du Quintus Spedius Firmus de Menenian, fils de Quintus, de la tribu de Menenian, duumvirs avec la puissance juridique, a pavé la route à leurs propres frais de l'étape importante à la station des conducteurs de chariot, à où il est dans le territoire de Pompeii. (CIL.X1064 - ILS 5382) |
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Toute la partie sud de la Regio 8, constitue une défense naturelle de la ville de Pompéi, elle se situe en hauteur par rapport aux autres zones de la ville.
Malgré cela, le périmètre constitué des Théâtres et du Forum triangulaire, ont été renforcés d'une courtine de maçonnerie qui en augmentait les protections.
Une tour Tour I, à a été construite sur la base même du Forum triangulaire puisque telle zone est très riche de végétation, donc la tour permettait de pouvoir voir au loin et assurer donc la protection. murs arrivaient jusqu'à la limite des constructions civiles. À partir de l'insula 2, il n'existe plus protection de maçonnerie, vue l'énorme dénivellation du terrain, c'est une falaise qui en assure la protection.
Structure de la Tour 1 juste sous le Forum Triangulaire avec la pente |
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La porte de la Marine, voisine de la station du chemin de fer et par laquelle on pénètre aujourd'hui dans Pompéi, est un passage montant, voûté et pavé, de 23 mètres de long sur 5 m. 35 de large et environ 8 mètres de hauteur ; il est percé au milieu de grands magasins antiques et surmonté de constructions modernes.A gauche de la voûte principale est un second passage réservé aux piétons, large seulement de 1 m. 72 et haut de 4 mètres. Celui-ci rachète le plan du pavé incliné réservé aux chars par une suite de degrés aboutissant à un trottoir horizontal qui ne se réunit à la rue passant sous la grande voûte qu'à son extrémité.
Les murs sont en opus reticulatum, preuve de leur construction romaine.
L'entrée de la grande arcade présente dans le sol une grosse pierre saillante sur laquelle venait battre la porte, mais qui ne conserve aucune trace de verroux, et aux côtés les deux pierres qui portaient les pivots sur lesquels elle roulait. Dans la muraille sont les deux trous de la barre, appelé en latin repagulum ou sera qui la tenait fermée.
C'est à droite, avant de pénétrer sous la voûte, que l'on voit le larairef qui devait contenir une statue de Minerve, déesse des portes
; ses murs de stuc sont bien conservés, mais ne paraissent pas avoir eu d'autre ornement que des peintures aujourd'hui disparues.
Probable que déjà depuis la troisième phase de construction, se trouvait ici déjà une porte constituée d'une longue cour interne fermé d'une contreporte au sommet de la montée, dont des traces ont été signalées en correspondance du portique nord du Temple de Venus.
Le tronçon de mur au sud de la porte montre les restes d'un long portique en brique appartenant à la Villa Impériale, un grand édifice privé dont des importants éléments ont été mis en lumière, la date de la villa remonte aux derniers décennies du 1° sec. avant JC. ; Elle a été restaurée après le tremblement de terre du 62;
On trouve aux murs des peintures de belle facture, elle fut partiellement démantelée en époques flavienne pour la construction d'un grande horrea dans les années suivants suite aux expropriations dans cette zone par intervention du tribunus T. Suedius Clemens (une pierre commémorant l'intervention a été retrouvée prés des Thermes Suburbaines).
ON a trouvé à l' intérieur des peintures, probablement exécutées par un atelier urbain ; on signale en particulier la décoration de 3° style (en partie restaurée après le tremblement de terre) d'un grand oecus, avec des grands cadres mythologiques reproduits dans les kiosques posés à centre des murs (Abandon d'Arianne sur le mur nord )
Thésée et le Minotaure, le mur est ; Dédale et Icare, mur sud) et representation de poètes dans la zone supérieure.
Le tracé nord de la porte est en partie envahi par les pièces inférieurs de la grande Maison de. De T.Umbricius Scaurus, qui ajouta ici, un magnifique belvédère sur divers étages, à la forme d'une tour.
Mais parfois l'autorite agit Ainsi su une Pierre volcanique on lit :
Ex auctoritate imp(eratoris) Caesaris
Vespasiani Aug(usti) loca publica, a privatis
possessa T(itus) Suedius Clemens
tribunus causis cognitis et
mensuris factis rei publicae
Pompeianorum restituit,
Sous le haut patronage de l'empereur César Vespasien Auguste, Titus Suedius Clemens, tribun, a fait rendre à la communauté de Pompéi les lieux publics indûment occupés par des particuliers, après avoir étudié les dossiers et effectué les mesures sur le terrain.