Article fait par :Claude Balmefrezol
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LOS N° 38 Mai Juin 2018
Il a participé à la campagne de Norvège ; il a pratiqué la guerre de course contre les convois de l’Atlantique, puis contre ceux de l’Arctique ; il s’est opposé à la Home Fleet au cours de la bataille de la mer de Barents pour finir sabordé dans le port de Kiel en mai 1945. Qui ? Mais l’Admiral Hipper, l’un des croiseurs lourds les plus actifs de la Seconde Guerre mondiale.
La guerre russo-japonaise qui éclate en février 1904 est le premier conflit majeur du XXe siècle, ainsi que le cadre du premier grand affrontement entre Marines « de fer ». Si elle se poursuit sur terre et sur mer pendant un an et demi, elle est avant tout connue pour le siège de Port Arthur et, surtout, pour la bataille navale de Tsushima. C’est en effet l'une des plus grandes et décisives de l'histoire contemporaine, la première humiliation infligée à une vieille puissance européenne par une nation asiatique en pleine ascension.
Tout au long de la Guerre froide, les Soviétiques vont n’avoir de cesse d’aligner des missiles balistiques sous-marins comme instruments de frappe de « seconde intention ». Délicats à mettre au point, ces vecteurs stratégiques emportent des charges nucléaires et rendent nécessaire le développement de sous-marins spécialisés, de plus en plus perfectionnés et de plus en plus grands. Les Américains les surnommeront Boomers.
La guerre sur mer s’est très vite vue fixer des règles, notamment à propos du secours des naufragés. Mais en septembre 1942, le RMS Laconia, paquebot britannique transportant des prisonniers italiens, est coulé par le U-156 du Korvettenkapitän Werner Hartenstein. Se rendant compte de la nature des victimes, l’Allemand demande des ordres à l’amiral Dönitz : les sauver ou les laisser dans l’eau ? Le torpillage du Laconia aura d’énormes répercussions, jusqu’à devenir une pièce maîtresse du dossier contre Dönitz au Tribunal de Nuremberg en 1945.
Les Schnellboote mènent l’essentiel de la « petite guerre » qui oppose les poussières navales des différents pays entre 1940 et 1945. Pour autant, afin de répondre à des besoins sans cesse croissants, les Allemands alignent bien d’autres unités. Parmi elles, les LS Boote et les KM Boote font figure de « vedettes de poche ».
Bien que touchée par les coupes budgétaires, la Marine italienne s’est engagée dans un long programme de modernisation depuis le début des années 2000. Elle collabore notamment avec la France via le programme FREMM (Frégate Européenne Multi Missions), et quatre nouvelles frégates sont prévues à la livraison à partir de 2018. Tour d’horizon de la Marina militare.
Alors que de nombreuses épaves dans le monde ont été pillées (notamment dans le Pacifique) ces dernières années, des entreprises se donnent pour mission de retrouver les dernières, notamment celles de symboles de la Seconde Guerre mondiale. Début 2018, deux nouvelles épaves ont été découvertes non loin de l’Australie : celles du porte-avions USS Lexington et du croiseur USS Juneau.
Après avoir évoqué l’historique du sextant et sa constitution, tentons de faire le point – justement – sur son emploi que d’aucuns considèrent avec circonspection.