Article fait par :Claude Balmefrezol
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Grèce Mycènes Le Guerrier Mycénien
Les faits guerriers et les Guerrier eurent leur heure de gloire en Grèce et dans une grande partie de l'Europe occidentale au cours de l'âge du bronze.
Les textes d'Homère, datant de 1000 Av JC donc postérieurs à cette époque reflètent probablement des valeurs antérieures, glorifiant les actions des anciens guerriers impliqués dans la guerre. Et notamment la Guerre de Troie.
Les héros comme Achille ne sont été glorifiés qu’en raison seulement de leurs compétences à la guerre, les autres sentiments humains sont mis de coté La cruauté prend le pas sur la compassion ou la pitié
Les faits guerriers avec les batailles les armements sont décrits dans les moindres détails. Pour le reste de l'Europe à l'âge du bronze, les archéologues ont mis à jour des sépultures princières où les hommes ont été enterrés avec leurs armures et leurs armes richement ornées suggérant ainsi une glorification de la guerre dans l au delà
Ces guerriers était des guerriers de la civilisation mycénienne
Il faut savoir qu’avant l'effondrement des citadelles mycéniennes au XIIe siècle avant notre ère, la civilisation mycénienne a contrôlé la côte occidentale et les régions littorales de la mer Égée. et la Crête depuis le XVIIe
Ces armées avaient développé un système de guerre assez complexe avec des avance dans la technologie militaire les mettant très en avance pour leur temps et les propulsant ainsi au dessus des autres civilisations dans le domaine des armes, les armures et les chars. Mais tout a une fin et sans que l’on sache pourquoi à la fin du XIe siècle avant notre ère, les grandes armées terrestres qui s'étaient constituées au plus fort de la période palatiale mycénienne (XVe-XIIIe siècle avant notre ère) avaient évolué en de nombreuses bandes de raiders semi-autonomes.
Avec l'Autorisation d'alain Houot |
L Iliade grande épopée grecque raconte des épisodes d'une guerre de dix ans entre les Grecs de l'époque héroïque et les habitants de Troie dans l'Anatolie côtière.
Ce texte est traditionnellement attribué au poète grec Homère, qui vécut au VIIIe siècle avant JC, . Il s’est appuyé probablement sur des versions antérieures de l'histoire. Longtemps considéré comme un mythe, cette épopée décrit la vie de cette partie du monde Ce texte fut écrit envitron 500 ans après les faits
Mais à la fin du XIXe siècle, un archéologue Allemand Heinrich Schliemann entreprit des fouilles à Mycènes qui ont révélées l'existence de la civilisation mycénienne.
Aussi à la vue de des découvertes du XIXe et de celle du XXe il est apparut que si certains détails du poème épique d'Homère sont anachroniques, d’autres sont vrais
Notamment avec l‘un des éléments les plus célèbres de l'Iliade, à savoir le Catalogue des navires,
La découverte des Tablettes du Linéaire B découvertes à Thèbes. Apporte la preuve d’une certaine véracité des éléments de ce catalogue des Navires Évidemment de nombreux noms de cités énumérés comme contributeurs à la flotte de guerre nommés dans ces tablettes ont disparues à l'époque d'Homère mais d’autres cités apparaissent toujours
On peut aussi faire la comparaison avec les tablettes Pylos.
Reste maintenant la grande énigme de la guerre de Troie
Il n'y a aucune preuve que la guerre de Troie a effectivement eu lieu. La chute de Troie est datée dans la tradition grecque en 1184 Av JC.
Depuis la fin des années 1990, les fouilles à Troie ont révélé qu’une ville a bien été détruite à cette époque là sur le site de Troie c’est la ville dite de Troie VI qui aurait pu abriter 6 000 à 10 000 personnes dans une ville fortifiée surmontée d’un palais lui même fortifié
Cette cité aurait été détruite brutalement vers 1300 avant notre ère par un tremblement de terre apparemment.
Quand les Troyens reconstruisent l la ville Troie VII a , ils ne le font que dans l enceinte fortifié du palais comme pour se protéger contre une menace extérieure telle qu'un ennemi assiégeant.
Les courriers échangées entre le souverain de Troie et son seigneur, le roi hittite, font référence à des attaques sur des terres troyennes au XIIIe AV JC des guerriers Ahhijawa (probablement identifiables comme les Mycéniens).
La ville de Troie VII a a été détruite par les hommes vers 1200 (entre 1230 et 1180)
On y a retrouver des piles de lance-pierres dans les rues, prêts à être utilisées par les défenseurs et les squelettes retrouvent portent des traces de mort violentes . Cela apporte la preuve d’une attaque ennemie.
Il y a d'autres explications possibles pour le sac de Troie. Par exemple, c'était la période où les peuples de la mer faisaient des raids, mais comment de pas rattacher ces faits des textes de l'Iliade.
Les Mycéniens ont apparu sur le continent grec du sud au XVIIe siècle avant notre ère, lorsque la civilisation minoenne était à son apogée.
Mais pour pouvoir analyser de façon sérieuse la nature de la guerre pendant la période palatiale mycénienne on doit commencer par examiner les témoignages écrits s’ils existent ou se rabattre sur les preuves archéologiques disponibles.
Ici nous avons de la chance car l ‘archéologie est venue au secours de l’ Historien
Il ressort de leurs sépultures que leur société était une société dans laquelle le guerrier jouait un rôle important.
Les ruines de Mycènes et de Pylos sont particulièrement intéressantes.
A Mycènes les sépultures mise à jour ont livré des richesses fabuleuse comme des armes et des masques mortuaires en or.
L'examen de leurs squelettes a montré que c’était des guerriers qui avaient passé leur vie à combattre et avaient subi des blessuresPar contre à Pylos ce sont des peintures comme La 'Fresque Tarzan' qui nous montre la nature de la guerre mycénienne à cette période.
Sur la fresque sont représentés trois guerriers mycéniens, chacun vêtu d'un casque, en défense de sanglier et en kilt combattent cinq «barbares» vêtus uniquement de peaux d'animaux.
Seuls deux des «barbares» semblent être armés, l'un avec une épée et l'autre avec ce qui pourrait être un club. En revanche, les Mycéniens sont bien armés, deux avec des épées et le troisième avec une lance à deux mains.
Le style, l'apparence et la représentation (s) est similaire à la fresque dite de la bataille de la Rivière de Tyrinthe
En plus de ces fresques, il y a de nombreuses sculptures qui représentent la panoplie d'armes et d'armures (ou l'absence) d'infanterie mycénienne, comme la plaque d'ivoire de Délos. [3] Il semble y avoir 3 composants majeurs l'armement d'un fantassin mycénien pendant la période palatiale; une lance, un grand bouclier de corps et un casque - et qui portaient souvent une épée à lancer comme arme secondaire ou de secours.
Le matériel funéraires comprenaient des plaques de casques de défense de sanglier, des plastrons décoratifs en or et de nombreuses armes. Parmi ceux-ci figurait un poignard incrusté d'une scène de chasse dans laquelle on voit des guerriers armés d'épées, d'arcs et de lances, et portant des boucliers en forme de huit ou de grands boucliers rectangulaires à tour courbe.
L'aspect tacheté des boucliers représentés dans les fresques montre qu'ils ont été fabriqués à partir de peaux de bœuf, vraisemblablement sur un cadre en bois.
Ces boucliers étaient particulièrement appropriés pour le combat singulier, où ils offraient un écran protecteur complet entre le combattant et son adversaire, mais ils étaient moins utiles dans une bataille rangée, où l'attaque pourrait venir de n'importe quel côté.
Les lances comportent des pointes l’un plus important avec le fer de lance proprement dit et l’autre le talon plus effilé . Cette lance comportait une sangle pour prendre la lance. Ces lances ont été utilisées pour la poussée car il n ‘ a à ce jour aucun témoignage de jet de lance comme décrit fréquemment dans l'Iliade d'Homère.
Les fresques mycéniennes et les céramiques nous donnent un catalogue important des armements de ces guerriers Les anciens armements seront complétés par des nouveaux comme les cnémides et les cuirasses Le bouclier évolue vers un type rond plus petit, plus facile à manipuler dans une bataille rangée en effet à l ‘origine le bouclier se présente comme un 8 Il se compose de une ou plusieurs couches de peau, et il mesure 1,5m de haut pour 1 metre de large
Comme il pèse beaucoup on essaye de compenser cet handicap avec une sangle passée au-dessus de l'épaule gauche.Le bouclier est porté sur le côté gauche La forme Seul point positif sa taille qui protège le guerrier sur 75 % du coprs
Certains types d’armement sont nouveau comme l’armure découverte près de Midea à Dendra Cette panoplie guerrière comprenait un casque, des jambières en bronze et un corselet en demi-anneaux et plaques de recouvrement en bronze recouvrant le torse, les épaules, le cou et le haut des bras, alliant protection et souplesse.
Celles-ci semblent avoir été cousues sur un vêtement de lin, probablement bien rembourré, tandis qu'à l'origine le casque consistait en un bonnet de cuir auquel étaient ajoutées des dents de défense de sanglier disposées en rangées qui alternaient droite et gauche et des protège-oreilles en bronze. Les casques avaient généralement une jugulaire et pouvaient aussi avoir un protège-nuque.
Les casques de défense de sanglier auraient été réservées à l'élite, puisque chacun pour sa confection environ entre 20 à 40 bêtes
Les soldats ordinaires portaient des casques et des armures de cuir ou des épaisses couches de toile auxquelles des disques de bronze pouvaient être cousus comme renfort.
Les épées utilisées par les Mycéniens ont elle aussi changées avec le temps.
À l'époque du Bronze ancien l’épée était étroite avec une soie très courte mais très fragile Pour la renforcer on a utilisé des tenons Cette épée était conçue pour pénétrer dans le corps d'un ennemi ou d'un animal chassé.
Au cours du XIVe elle a été remplacée par l'épée à deux tranchants avec une poignée fixée avec des clous.
Il y avait aussi des unités d’ archers servent aussi dans le civil lors des chasses au lion»
On trouve aussi des lanceurs de javelots armés de courtes épées qui jouent le rôle d’infanterie légère en voltigeurs en avant des troupes Ils peuvent opérer en terrain difficile. Bien que jamais d utilisés en grand nombre ces unités spécialisées furent une composante clé de l'armée mycénienne pendant la période Palatiale
Les flèches de cette période étaient munies de têtes en bronze, souvent avec des languettes; les pointes de flèches antérieures avaient été faites de silex ou d'obsidienne. Comme illustration nous avons Le vase des guerriers de Mycènes datant du XIIe siècle qui nous dresse le portrait de fantassin mycénien
D’un côté du vase se trouvent six guerriers, tous très semblables en apparence les uns aux autres. Chacun porte une lance dans une main d’une longueur d’environde 3 mètres. Chacun porte un casque, probablement en cuir ou peau. Les boucliers semblent être en forme de
croissant et être portés dans la main gauche. "Le bouclier rond, en revanche, était certainement destiné à un combattant au corps à corps. le guerrier porte également une cuirasse et des jambières. On ne sait pas si cette armure était en bronze, ou en cuir ou mixte.
Les stèles des tombes, les modèles en terre cuite et les décorations en poterie montrent que l'élite conduisait des chars à deux ou quatre roues tirées par une paire de chevaux;
Ce type d’armement est noté sur les tablettes Linéaire B de Knossos et Pylos ( y compris les pièces détachées
Ces chariots ont permis à l'aristocratie de se déplacer avec rapidité sur le champ de bataille et, si nécessaire, de s'en retirer; il est peu probable qu'ils aient été utilisés comme plates-formes de combat mobiles. Les Mycéniens, comme beaucoup de leurs contemporains, possédaient des unités de chars au combat. Ces unités étaient considérées comme une troupe d’élite
Mais ces chars de combats sont peu connus et leur nature de leur utilisation est un point de discorde parmi les historiens.
Certains, comme Robert Drews prétendent que se sont des plates-formes mobiles pour les archers un peu comme chez les Égyptiens et Hittites,
L'absence de preuves archéologiques ne semble pas étayer l'affirmation.
Les tablettes trouvées parlent d’arcs composites, mais pas de cochers mais citent la présence de 400 chars (peut-être 550) chars . C’est peu face aux 2000 chars de Thoutmosis III à la bataille de Megiddo. Les chars mycéniens sont différents de ceux Égyptiens car ils sont plus lourds et plus lents. Les Mycéniens avaient adoptés le char et se l'étaient approprié. C'était toujours un symbole clé de statut et de puissance, mais adapté à leurs propres besoins pour amener les nobles sur le champ de bataille.
Par contre la cavalerie dans le sens de son utilisation tactique actuelle était inconnue des Mycéniens,
À plus grande échelle, les navires étaient utilisés comme moyens de transport, mais les représentations de deux navires sur un vase d'Iolkos montrent qu'ils étaient équipés d'un bélier et qu'ils étaient donc aussi utilisés offensivement.
Quelques tessons mycéniens tardifs représentent des batailles navales.
Les tablettes de Pylos se réfèrent aux rassemblements de troupes comme rameurs pour la défense navale. Les navires se propulsaient à la rame et aussi à la voile .
En 1450 Av JC les Minoens, qui avaient fortement influencé les Mycéniens dans les siècles précédents, étaient en plein déclin. Des palais et des villes, tous sauf Knossos ont été détruits en ce moment. La cause est encore incertaine: il peut s'agir de conflits internes ou de
catastrophes naturelles, tels que les tremblements de terre qui ont souvent perturbé la région, où les Mycéniens ont pu être impliqués.
S'ils ne l'étaient pas, ils ont certainement profité de l occasion pour combler le vide de laissé par l'effondrement minoen, en s'établissant à Knossos aux alentours de 1450 et reprenant peu à peu le réseau commercial de la Méditerranée orientale que les Minoens avaient si bien exploité.
Les tombes de guerriers en Crète, à Knossos et ailleurs, étaient probablement les sépultures de Mycéniens, avec des épées, des lances et des casques.
La vie minoenne en Crète a néanmoins continué, sous influence mycénienne .
Vers 1375-1350 Av JC Knossos a été détruit, peut-être par les Mycéniens, et le centre du pouvoir sur l'île s'est déplacé à Khania dans l'ouest.
Au cours du XIVe siècle avant notre ère, des palais émergèrent sur le continent, souvent sur hauteurs Ce sont des citadelles aux murs impressionnants qui, dans certains cas, étaient construits en blocs de pierre massifs (maçonnerie cyclopéenne).
Ceux-ci ont peut-être d'abord été autant destinés à impressionner qu'à défendre, mais au 13ème siècle de nombreux murs ont été étendus pour enfermer des zones beaucoup plus grandes, et des mesures défensives ont été ajoutées.
Mais il faut noter que malgré les puissantes fortifications ces États rivaux et querelleurs vivaient et prospéraient dans un monde avec des alliances fragiles, et des trêves brisées
Les batailles rangées étaient monnaie courante. Sans une grande armée pour les protéger, les citadelles étaient une proie facile pour les bandes de raiders maritimes rapides
À Mycènes, par exemple, les extensions comprenaient un bastion avec un port de sortie et un passage souterrain menant à une citerne souterraine, permettant aux habitants d'accéder à l'eau s'ils étaient assiégés.
Des aménagements similaires pour l'accès à l'eau ont été faits à Tyrinthe et à Athènes, et à Tyrinthe les murs étendus ont contenu des passages couvert espèce de casemate et des chambres de stockage, suggérant encore une provision contre un siège.
Les fresques et les vaisseaux décorés représentent des sièges, avec des guerriers se battant à l'extérieur des murs - surveillés par des femmes à la fenêtre - et des défenseurs tués tombant des murs. Beaucoup de palais ont été détruits par le feu autour de 1200 Av JC peut-être à la suite de l'agitation sociale ou du conflit interne.
Cependant, à Pylos, dans le sud-ouest du Péloponnèse, l'ennemi venait de la mer et aurait pu être des pillards appartenant aux peuples de la mer et qui étaient en train de d’écumer la Méditerranée orientale à cette époque. L'une de leurs victimes a peut-être été la Crète: les centres restants ont été détruits et les habitants ont fui vers les collines où ils ont établi des camps de réfugiés appauvris.
A Pylos, on a trouvé une archive de tablettes linéaires B couvrant la dernière année du palais; un jeu de cinq tablettes (intitulé "Ainsi les gardiens surveillent les régions côtières") traite des dispositions relatives à la défense côtière.
Huit cents hommes ont été déployés en groupes le long de la côte; leur but, semble-t-il, était d'avertir le palais de toute attaque imminente venant de la mer, sans doute pour qu'une force importante puisse être déployée là où le danger menaçait.
Malgré ces précautions, le palais fut saccagé et incendié, et le royaume fut largement abandonné. Certains Mycéniens qui ont survécu aux troubles de cette période ont fui pour commencer une nouvelle vie à Chypre ou plus loin; d'autres, en petit nombre, ont réoccupé beaucoup de villes et de citadelles, sans les fortifier. Mais les gloires de la société mycénienne étaient terminées.
Tout au long de la période Palatiale, les Mycéniens furent des constructeurs de navires compétents.
Michael Wedde dit que les Mycéniens ont été les premiers à utiliser un pont protégé des avirons et une nouvelle forme de coque qui diffère de celle des minoens au début de la fin de la période Helladique IIIB (1350-1200 avant notre ère) Ces navires de ce type sont principalement conçus pour la guerre. La conception de ces navires a permis des raids rapides sur les villes côtières avec un équipage des guerriers
Pour compléter ces «bateaux rapides», les Mycéniens ont développé de plus gros bateaux «Type VI» qui semblaient conçus pour la guerre.
Une représentation du Type VI a été trouvée près de Pylos et datée de c. 1200 Av JC qui possèdent 50 rameurs , le VI était le gros navire de guerre de son époque.
Pourtant, même le Type VI a été construit avec un bas-plat, qui était une autre caractéristique du type VI avec des châteaux avant et arrière
Le transport par mer de grandes unités de guerrières a peu alors être possible.
L'effondrement
La guerre, la maladie, la guerre civile, les échecs économiques, la famine, la sécheresse, les migrations hostiles, les tremblements de terre et même les inondations.toutes ces explications sont plausibles Au XIIe siècle avant JC, de nombreuses citadelles mycéniennes furent sévèrement endommagées ou détruites Alors que d’autres citadelles sont complètement abandonnées, d'autres ont été partiellement repeuplées et réparées comme à Mycènes avec la construction de la Porte des lionnes achevée vers 1250 av. J.-C. ou la construction du Mur Cyclopéen à la même période. Vers 1250 Av JC on note une généralisation de construction de murs et de fortifications dans l'ouest de la mer Egée. La plupart des palais mycéniens tombèrent un à un;
Même Athènes qui avait échappé à la destruction n’est plus que l'ombre d’elle même