Article fait par :Claude Balmefrezol
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Rome Triomphe Romain
Merci à Jean Claude Golvin pour son autorisation
Voir Le triomphe Romain vu par JC Golvin ICI
Dans la Rome antique, le triomphe était la récompense militaire la plus élevée, suivie de l'ovatio, un honneur rendu à un général de l'armée romaine qui avait non seulement gagné, mais aussi fait preuve de bravoure et de courage.
Le général en question devait également le demander au Sénat et l’approuver. Le requérant doit avoir été investi de l'Imperium maius et avaoir été le commandant en chef lors des opérations militaire
Si il arrive qu’il y avaient des généraux de même rang, celui qui recevra le triomphe était celui qui commandait le jour de la bataille décisive. Celui qui avait l’autorité suprême, avec auspicium et imperium.
Les dépenses considérables engagées par la cérémonie solennelle du triomphe sont assumées par l'État à la suite du vote du Sénat.
Si le requérant était déjà entré dans l'enceinte urbaine de Rome, avant de demander et d'obtenir le triomphe, il perdit tous ses droits.
En fait, il devait attendre avec son armée , en dehors du pomerium de la ville
en résume dès qu’il franchissait l’enceinte de la ville il devait déposer son imperium au seuil de l'une des portes du mur Servien. Dans l’attente parfois longe, le candidat au triomphe et son armée campaient au champs de Mars ( Campus Martius)
Il entrait dans la Ville lors de la célébration du Triomphe, par la Porta Triumphalis, traverse le Vélabre et le Circus Maximus. Arrive par la via Sacra sur le Forum, et par le Capitolus clivus il arrive devant le temple de Jupiter Capitolin.
Selon Orose, de Romulus à Vespasien, 320 triomphes auraient été célébrés
La Monarchie
Le triomphe était le plus grand honneur décerné par une cérémonie solennelle au général qui avait remporté une victoire importante pour son pays.
Le premier à l'avoir été, c'est Romulus qui, après avoir tué le roi de Caenina, Il a célébré le long de la Via Sacra jusqu'au Campidoglio, en déposant dans le temple de Jupiter Feretrien la spolia opima depouilles opimes en 752/751
"Romulus, fils de Mars, roi, a triomphé du peuple des Ceninenses, aux calendes de mars": (Tite Live – Fasti) |
Mais Romulus célébra son triomphe à pied ce n’est plus, à l’époque des Tarquins, que le trajet se fera sur un char.
Et comme il avait battu et tué le commandant ennemi lors d'un duel la dépouille du vaincu est transportée comme, Spolia Opima, jusqu'au temple de Jupiter Feretrien.
Le triomphe est donc né à l'époque monarchique. En fait, Tarquin Priscus ou l ancien célébra le triomphe en 598 sur les Latins, en 588 sur les Étrusques et en 585 contre les Sabins.
Ce qui donne à penser que le triomphe est une coutume étrusque,
Chez les étrusques les célébrations duraient entre une semaine et quinze jours, et les Romains peuples guerriers ont souvent copiés les Étrusques en plusieurs domaines.
Le triomphe a également été accordé pour les victoires navales. Le premier exemple est celui de C. Duilius, en récompense de la défaite infligée à la flotte carthaginoise en 260 av.
Selon certains spécialistes, le triomphe romain devient une célébration principalement solennelle et une célébration de la victoire: alors que la signification originale du triomphe était liée à une idée d'expiation pour le sang versé, inspiré par des sentiments religieux.
Certes, l’idée de l’impureté de combat dans laquelle le sang humain a été versé est également évidente dans le rite de l’armilustrium, mais également dans le rituel de remerciement à Jupiter et aux dieux avec le dépôt en offrandes du butins aux temples, de sorte que le sang versé ne rejaillisse pas sur les généraux ou les soldats
Le visage peint en Rouge
Le roi défilait avec le visage peint en rouge ce qui le faisait ressembler à un Dieu ; Il faut savoir que Jupiter avait souvent le visage peint en rouge tout comme Dionysos à Corinthe Il portait en outre un manteau rouge et un sceptre à la main.
Série Rome |
Le visage peint en rouge rappelait le sang des ennemis tués, et cela était une ancienne coutume tribale pour effrayer les opposants, mais il faut savoir que normalement il était interdit.d’ entrer dans le pomerium avec de la peinture rouge sur le visage, et plus forte raison au sénat
Certains auteurs ont affirmé que la couleur rouge rappelait celle de Jupiter sur les anciennes statues en terre cuite qui se trouvaient sur les frontons des temples
En bref, la couleur rouge était une déclaration de guerre.Il était également courant que le vainqueur porte autour du cou une bulle avec des amulettes pour conjuguer le mauvais sort
.
L'ARC de triomphe
Le sens de l’expiation semble être souligné aussi par le passage de l’arc et de la porta Triomphalis.
Dans le passage sous l'arche et la porte, il y aurait un rituel d'expiation et donc de purification d'une condition d'impureté antérieure
Ce rituel d'expiation illustré par "le passage en dessous", décrit par Tite Live au sujet du Tigillum Sororium, .
C'était une poutre soutenue par deux poteaux qui se trouvaient à Rome au pied du Velia, à côté des autels de Giunone Sororia et de Giano Curiazio.
Des cérémonies avec des « boucs émissaires » s'y déroulaient. Le culte était à l'origine noble, venant de la gens des Horaces: ici, en fait, le survivant Horace du duel avec les Curiaces aurait été purifié, après avoir tué sa propre sœur.
Ainsi cet arc rudimentaire d'un autre genre est un passage de l'impur au pur, comme la porte de l'expiation.
Cependant, l'arc, plus qu'une purification, connaît la célébration et le témoignage du héros conquis pour l'éternité. Même si leur religion ne l'établissait pas, il y avait l'idée grecque du héros qui entra dans le monde des bienheureux dans les champs élyséens.
S'immortaliser dans les monuments n'était donc pas seulement un travail de propagande chez les vivants, mais aussi un viatique de l'éternité parmi les morts.
L'HONNEUR DES ARMES
Mais l'arc avait aussi une connotation de reconnaissance, c'était la porte sous laquelle seuls les héros pouvaient passer. Cela coïncide peu ou prou avec, l'honneur des armes, qui semble avoir été réclamé aux Romains par les troupes des Ibères vaincues; les légionnaires l’adopteraient alors comme règle d’honneur, en l’appliquant en partie aux triomphes.
L’armée vaincue, bien que désarmée reçoit les honneurs militaires en défilant avec ses propres bannières, sur le front de l’armée victorieuse La suite est souvent moins glorieuse.
L'armée victorieuse, au passage du vaillant adversaire vaincu, chez les romains ne présente pas les armes mais salue le bras levés comme pour louer un chef ou un héros. Parce que les bras levés inclinés vers le vaincu mais au-dessus de sa tête, formaient une sorte d'arc, d'où l'utilisation de l'arc probablement dérivée, d'abord de bois puis de pierre.
LA COURONNE de LAURIERS
La couronne de Lauriers d’après les juristes se basant sur l’étude des coutumes et des cérémonies anciennes, des collèges sacerdotaux, des rites et des triomphes militaires, pense y voir avec l’utilisation du laurier, même brandie par des ennemis armés, un symbole de paix
"Ipsa pacifera, ut quam praetendi etiam inter armatos hostes quietis sit iudicium.Romanis praecipue laetitiae victoriarumque nuntia additur litteris et militum lanceis pilisque, fasces imperatorum decorat".
Pline mentionne aussi :
"Ob has causas equidem crediderim honorem ei habitum in triumphis potius quam quia suffimentum sit caedis hostium et purgatio, ut tradit Masurius."
et il rajoute que la couroonne de laurier et déposée sur les genoux de la statue de Giove Ottimo Massimo, à chaque victoire: "In gremio Iovis Optimi Maximi deponitur, quotiens laetitiam nova victoria adtulit".
Ainsi la couronne de laurier victorieuse était dans un sens assimilée à Jupiter.
Il a également été utilisé dans les triomphes primitifs des couronnes de Lauriers dédiées à Apollon, à qui même les premiers rois de Rome envoyaient des cadeaux.
Pline rapporte que le laurier était aussi sacré car unique parmi tous les arbres, il n'est jamais frappé par la foudre.
La période Républicaine
Voyons ce témoignage d’Eutrope - Breviarium ab Urbe condita:
Ie Dictateur Camille attisait la jalousie Sous prétexte d'une division injuste du butin, et pour cette raison, il fut condamné et expulsé de la ville."
Immédiatement, les gaulois Senons s'abattirent sur Rome et vaincront l'armée romaine à dix milles de la ville, près du fleuve Allia, ils le poursuivirent et occupèrent la ville;
rien ne fut défendu hormis la colline de Campidoglio;
Après l'avoir longtemps assiégée pendant que les Romains souffraient de la faim, les Gaulois, en échange de l'or, levèrent le siège et se retirèrent. Mais Camille, qui vivait en exil dans une ville voisine, apporta son aide et défait les Gaulois, les chassa et commit un tel massacre qu'il récupéra l'or et tous les signes militaires conquis.
Il reçut le triomphe pour la troisième fois et entré à Rome il fut appelé "Romulus" comme s'il était le fondateur du pays
Durant la première République, le triomphe était accordé par le Senat sur demande du consul ou le général qui y aspirait mais il devait prouver qu'il avait tué au moins 5 000 ennemis.
On raconte que les têtes des 5 000 personnes tuées étaient coincées sur les poteaux et défilaient d'abord devant la maison du vainqueur, puis au Forum, où elles étaient placées dans le sol et laissées en l’état jusqu’à !!!!!!
C’était la Negatio Capitis, coutumière et sanglante voire dangereuse, car la décomposition pouvait aussi apporter le choléra, et la puanteur
Aussi rapidement les têtes étaient brûlées après le premier jour, mais on sait qu'une cérémonie de ce genre a été célébrée par Sylla, qui, le matin du 2 novembre 82 av.a fait défiler devant sa maison les têtes de 6 000 soldats partisans de Marius Samnitespour la plupart , tués lors de la bataille de Porta Collina la veille.
Par la suite, Sylla reçût les honneurs du triomphe suite à sa victoire sur Mithridate VI, ( le Sénat n'osait pas s'y opposer !!! )
L’un des triomphes les plus spectaculaires a été le triomphe célébré en 61 av. par de Pompée, victorieux de même Mithridate, dont nous avons un long et détaillé témoignage de Pline, qui ne cache pas son ironie sur des excès, comme le fait que Pompée, portait un collier de perles.
Le cinquième triomphe de César, sur 45, a également été accordé pour la victoire sur les Pompéiens d’Espagne qui ont été considérés comme des alliés d’agresseurs étrangers.
Mais le Sénat n’était contraint de suivre les désiderata du Général sauf dans certains précis où il ne pouvait qu’obéir
Le premier triomphe
Le premier triomphe de l'ère républicaine, fut décrété par le peuple romain, en 449 av. J.-C., lorsque Rome chassa après trois ans de »dictature » les décemvirs qui sous la houlette de Appius Claudius qui, bien élus pour promulguer les lois, assumaient un pouvoir violent et dictatorial
Épisode de Virginia |
Durant la période des Decemviri l'armée romaine n'a pas brillé dans les combats contre les ennemis qui menaçaient Rome,en violant le pacte entre autre le pacte passé avec les Sabins de leur porter secours en faisant croire que Rome était au bord du gouffre Après les suicides d’ Appius Claudius et Spurius Oppius Cornicen les légats militaires partent au combat
Lucius Valerius Potitus se porte contre les Eques et les Volsques réunis , tandis que Marcus Horatius Barbatus se dirige contre les Sabins révoltés,Les Eques et Volsques se sont rassemblés sur le mont Algido où en 458 Cincinnatus avait remporté une victoire mais où deux ans auparavant les Romains avaient été vaincus par les Eques. Le console Lucius Valerius campait non loin de l'ennemi interdisant toute action contre les ennemis
Les Eques et Volsques, comme les Romains n'ont pas accepté la bataille, et ils sont partis pour piller le territoire environnant faisait partie du territoire des Ernices et des Latins laissant leur camp gardé par une faible garnison
Les Romains attaqué le camp ennemi, et battent les Eques et Volsques sont sortis revenus sur leur pas et les romains remportent la victoire . (Tite-Live) les troupes du second consul Marcus Horatius Barbatus ayant appris la victoire de Valerius attaque à son tour les Sabins
Les consuls demandent le Triomphe, auprès du Sénat qui ne leur accorde qu’une journée d’Action de grâces aux dieux.
Le peuple, sans le décret du Sénat, se retrouva en foule pour célébrer les rites d'action de grâces » Les consuls convoquent le Sénat au Campo Marzio dans ces deux jours, mais les sénateurs ont refusé de convoquer les troupes encore sous les armes Alors dans le respect et en conformité avec la tradition, le Sénat convoquent à nouveau les Prati Flamini, mais encore une fois les sénateurs refusent le triomphe. Ce fut une épreuve de force avec le Sénat que peut-être craint que l’enthousiasme de la foule ne puisse provoquer un coup d’état avec
l ‘établissement d‘une monarchie ou dictature
Alors Icilius Lucius fiancé de Virginia un des tribuns les plus populaires suggère que c’était au peuple de décider
Malgré l’opposition des patriciens les tribus ont voté en faveur de cette proposition et ce fut la première fois que le triomphe a été décrété par le peuple, sans le consentement du Sénat
Le triomphe sous l Empire
Si les écrivains ont peu critiqué cette pratique pendant la république romaine, ils n’ont pas ménagé leurs critiques pour les triomphes impériaux
Les critiques portent surtout sur la «vanité» du triomphalisme impérial:
À l'époque impériale, lorsque l'empereur était le chef suprême de l'armée , les généraux ne sont que de simples pions qui combattent sous ses ordres
Donc toutes les louanges et récompenses lui sont dues, en cas de victoire, Il reçoit le titre d’imperator et a droit au triomphe. Tout cela a été établi par Octave et maintenu par les empereurs successifs:
Ils reçoivent donc la toge brodée, de la couronne de laurier et le sceptre qui sont des ornamenta triumphalia mais aussi des jouets grandioses, qui flattent leurs vanité, On a donc un culte de la personnalité base de la notion de l'idée impériale.
Mais certains sont plus humbles ainsi Agrippa qui refuse le triomphe mais accepte les ornements du vainqueur.
Auguste et Trajan, dont que tous les consuls avaient le droit d'assumer des ornements de triomphe lors de cérémonies officielles.
Les Prises de Guerre
Il est courant que les vainqueurs se servent chez les vaincus .tribut esclaves mais aussi biens culturels
Aussi Rome a eut à s’enrichir des dépouilles des vaincus comme les grecs les séleucides les lagides
Ces œuvres d’art ornent la Ville
Mais certains y voient un danger car le romain fruste et vertueux avec l arrivée des ce luxe entraîne l'abandon du style de vie simple qui les avait amenés à surmonter les autres peuples C’est un danger pour l'Empire romain, comme le souligne Plutarque avec ces transferts à Rome, les œuvres d'art grec qui sont susceptibles de fausser le style austère de la vie romaine, Marcellus qui par le transferts des plus belles œuvres d'art à Syracuse vers Rome avait l' intention de montrer son triomphe et d'embellir la Ville.
Enfin, il y avait l'aspect le plus pathétique du spectacle triomphal, représenté par des prisonniers de guerre, hommes du peuple et souverains avec leurs familles et amis, traversant la Ville pour être jetés en prison ou même tués, selon un rituel cruel, dès que la quadrige du triomphant avait dévié vers le Capitole, comme le rapporte Cicéron (à Verrem)
Aussi :de nombreux souverains se sont suicidés à la perspective d'un défilé infâme dans la procession triomphale
Ainsi Cléopâtre se suicide avant mais par déception, selon Plutarque, d’Octavien fait défiler une effigie de la reine lors du triomphe
La cérémonie
Tertullien, decrit tres bien le triomphe
C ‘est une procession formée par les troupes victorieuses, le triomphateur en tête, qui, à partir de Campo Marzio, est entré dans la ville, transportant ses ennemis captifs et le butin de guerre, à travers l'arc de triomphe. Le Sénat
dans son ensemble dirige le cortège, suivi d’un groupe de cors et de trompettes annonçant une longue série de chariots chargés du butin de l’ennemi et du butin de la guerre.
Les objets les plus remarquables en termes de valeur et de valeur artistique ont été apportés, isolés ou en groupes, sur des voitures spéciales.
On trouve sur les chariots des indications sur le butin
"ante meos obitus sit, precor, illa dies, qua videam spoliis oneratus Caesaris axes, ad vulgi plausus saepe resistere equos, inque sinu carae nixus spectare puellae incipiam et titulis oppida capta legam
L’utilisation de planches de parade, avec des noms, mais aussi avec les représentations des villes conquises et des phases marquantes de la campagne , est apparaît assez tôt avec le triomphe de Scipion en 201 après J.-C., dans laquelle il existait des tables de ce type,
Ce type de pancarte est resté inchangé. Pendant l'empire, Tacite dans les Annales rappelle le triomphe de Germanicus sur les Chérusques et les Chattes et les Agrivares et sur tous les autres peuples jusqu'à l'Elbe et mentionne
simulacra montium, fluminum, proeliorum ... Cette pratique permet aus spectateurs de comprendre la campagne militaire Elles ont une fonction didactique de connaissance géographique.
De même le noms de prisonniers et leur rang est inscrits dessus.
Immédiatement après,suivent les animaux sacrés destinés au sacrifice avec les prêtres correspondants: ils portaient les banderoles,
les emblèmes et les trophées des armes apportées à l'ennemi, les princes et les notables des vaincus avec leurs familles;
puis arrivent les autres prisonniers de rang inférieur avec les mains liées. Les licteurs, avec leurs fronts et leurs fardeaux ornés de guirlandes de laurier, ont ensuite présenté le triumphator sur le char triomphal, attelé à quatre chevaux blancs
le triumphator portait la toga picta et la couronne de laurier, et avec sa main droite une branche laurier.
Derrière lui, un esclave tenait sur sa tête une couronne d'or ornée de pierres précieuses imitant les feuilles de laurier. Ses enfants sont placés avec lui dans le char alors que les enfants majeurs suivent à cheval
. Les officiers supérieurs étaient tous à cheval derrière le vainqueur. Le défilé sans fin de tout le corps des légions a suivi. Les légionnaires portant une branche de laurier portant des guirlandes de la même plante ont crié: Je triomphais, ou ont chanté les chansons composées en l’honneur de leur chef et ont parfois criées des jeux de mots parfois salaces, à son adresse
Le triomphator a un esclave derrière lui qui lui murmure Memento mori, memento te hominem esse, respice post te, hominem te esse memento. "C'est-à-dire:" Souviens-toi que tu dois mourir, souviens-toi que tu es un homme, regarde autour de toi, souviens-toi que tu n'es qu'un homme. " Cette phrase adressé au général vainqueur était une invitation à ne pas prendre la grosse tête , vu que le vainqueur a été comparé à Jupiter . Au Campidoglio, le vainqueur offre à Jupiter Excellent Massimo le laurier tenu dans sa main et ceux qui avaient décoré les paquets des licteurs, puis il a fait le sacrifice.
À la fin des festivités, un banquet a réuni les magistrats et les sénateurs, tandis que de la nourriture et du vin ont été distribués aux soldats et à la population. permettaient aux militaires de revenir à la vie civile et aussi de se purifier pour le sang versé
Le dernier Triomphe fut accordé à Bélisaire par l empereur Justinien pour célébrer sa victoire sur les Vandales
Le triomphe ne pouvait être célébré en cas de guerre civile
En effet, les honneurs revenaient avant tout à Jupiter Excellent Maximus qui avait garanti la victoire, mais la guerre devait avant tout correspondre à des rituels précis, rite inductum, et contre l'ennemi juste, contra iustum hostem.Le processus du rite inductum c'est à dire toutes les tentatives faites pour éviter la guerre ou pour montrer qu'elle était inévitable.
Alors seulement la guerre devenait juste et devait être faite bellum istum. Par conséquent, l’ennemi était juste quand il n’appartenait pas à la communauté romaine, à moins qu’il ne s’agisse de renégats ou de brigands
Si le Senat avait refusé un triomphe public il pouvait accorder de lui même le Triomphe Laziale qui est un triomphe arrivant au temple de Jupiter Laziale sur le Mont Albain Le premier fut célébré en 231 Av JC en l’honneur de C Papirius Masone
L’ovation
c’est une forme de triomphe qui constituait une forme mineure.
Dans ce cas, le général victorieux entré à Rome non pas en quadrige, mais à pied avec la simple toga praetexta, sans sceptre et avec une couronne de myrte au lieu de celle de laurier.
Suit un défilé de soldats, et à la fin de la procession un mouton a été sacrifie
Triomphe à Jupiter Laziale Si le Senat avait refusé un triomphe public il pouvait accorder de lui même le Triomphe Laziale qui est un triomphe arrivant au temple de Jupiter Laziale sur le Mont Albain Le premier fut célébré en 231 Av JC en l’honneur de C Papirius Masone
Les trophées
C’est un mélange d'armes et d'armures, laissé sur le champs de bataille mais aussi parfois sculpté dans le marbre avec le nom du vainqueur comme les trophées de Marius
les trophées, étaient dressés ,soit sur le champs de batailles soit parfois comme en 194 av JC lors du triomphe de T. Quintius Flaminius, devant la maison du vainqueur
Lors du triomphe de Paul Émile en 167 Av JC il a fallu 2 700 charrettes qui ont défilées durant trois jours, chargés d'armes, de boucliers et d'armures. Ces armes ont ensuite été déposées dans les temples selon une coutume ancienne qui a été respectée jusqu’au principat d’Octave