Article fait par :Claude Balmefrezol
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LOS 43 Mars Avril 2019
Au cours des années 1930, la Kriegsmarine aligne trois Panzerschiffe, des navires d’un nouveau genre. Ni totalement cuirassés, ni vraiment croiseurs, ils ont la puissance de feu des premiers et la vitesse des seconds. L’Allemagne les a officiellement conçus et construits en prenant en compte les limitations du traité de Versailles mais il n’empêche que ces « cuirassés de poche » dérangent et inquiètent les Marines européennes.
À partir de 1940, la Kriegsmarine commence à expédier ses premiers raiders dans l’Atlantique. Reprenant une stratégie de guerre de course contre les lignes commerciales alliées développée durant le premier conflit mondial, les Allemands ont pour but de couler un maximum de tonnage marchand mais également d’obliger la Royal Navy à divertir de précieux bâtiments, essentiellement des croiseurs, pour escorter les convois entre les dominions et la métropole et patrouiller les espaces maritimes outre-mer. C’est dans ce cadre que le 19 novembre 1941 le destin va faire se rencontrer le croiseur léger HMAS Sydney et le raider Kormoran dans une zone maritime peu fréquentée dans l’ouest de l’Australie.
Le Bristol Beaufort est l’un des nombreux matériels injustement oubliés de la Seconde guerre mondiale. Tandis que les chasseurs racés ou les monstrueux bombardiers tirent leur épingle du jeu grâce à leurs duels épiques ou aux images attestant de leur puissance de feu dévastatrice, les Beaufort n’ont pas laissé de trace évidente dans la mémoire collective. La faute incombe probablement à leurs missions très techniques, à leur silhouette peu amène et à des successeurs bien mieux conçus. Toutefois, ils n’ont pas démérité. En 1940-1941, ils prouvent ainsi leur pertinence en lutte antinavire par plusieurs exploits. Voici les principaux.
Malgré un retard initial certain, l’Allemagne réussit le tour de force de produire 375 submersibles durant la Grande Guerre. Avançant à tâtons et freinés par les cadences trop lentes des chantiers navals du Reich, ses ingénieurs vont concevoir une succession de petites séries de quelques dizaines d’unités à chaque fois, n’arrivant à organiser une production de masse qu’à partir de 1916.
Le précédent lexique nous a familiarisés avec les grades de l’équipage dans la Marine Nationale. Poursuivons avec les échelons suivants, ceux des officiers-mariniers.