Article fait par :Claude Balmefrezol avec la complicité de JC Golvin
Mis en ligne le
Rome Triomphe Romain
Merci à Jean Claude Golvin
Lors de la visite de l exposition sur l'Armée Romaine qui s'est déroulée en arles en Avril Mai 2019 j ai pu voir présenté au sein de l'e xposition des acquarelles du fameux artiste Jean Claude Golvin qui m'a accordé maintes fois des autorisations pour utiliser ses dessins sur le site et je tiens à le remercier chaleureusement
Parmi les oeuvres présentées se trouvent une grande acquarelle sur le Triomhe romain .
Aussi je me suis dit pourquoi ne pas la montrer et surtout la décomposer pour qu'elle soit plus compréhensible en s'aidant de l'article se trouvant sur les site et sur les photoscopes des maquettes qui se trouvent à Rome au Musée de la civilisation Romain EUR Muséee qui a fermé ses portes en 2014 pour renovation mais qui devra bientot réouvrir
Site de Jean Claude Golvin
Site du Musée ICI
Article sur le triomphe romain ICI
Photoscopes 1 et 2
je ne vais pas tout reprendre mais je vais expliquer le tableau de JC Golvin
Dans la Rome antique, le triomphe était la récompense militaire la plus élevée, suivie de l'ovatio, un honneur rendu à un général de l'armée romaine qui avait non seulement gagné, mais aussi fait preuve de bravoure et de courage.
Le général en question devait également le demander au Sénat et l’approuver. Le requérant doit avoir été investi de l'Imperium maius et avaoir été le commandant en chef lors des opérations militaire
Si il arrive qu’il y avaient des généraux de même rang, celui qui recevra le triomphe était celui qui commandait le jour de la bataille décisive. Celui qui avait l’autorité suprême, avec auspicium et imperium.
Les dépenses considérables engagées par la cérémonie solennelle du triomphe sont assumées par l'État à la suite du vote du Sénat.
Si le requérant était déjà entré dans l'enceinte urbaine de Rome, avant de demander et d'obtenir le triomphe, il perdit tous ses droits.
En fait, il devait attendre avec son armée , en dehors du pomerium de la ville
en résume dès qu’il franchissait l’enceinte de la ville il devait déposer son imperium au seuil de l'une des portes du mur Servien. Dans l’attente parfois longe, le candidat au triomphe et son armée campaient au champs de Mars ( Campus Martius)
Il entrait dans la Ville lors de la célébration du Triomphe, par la Porta Triumphalis, traverse le Vélabre et le Circus Maximus. Arrive par la via Sacra sur le Forum, et par le Capitolus clivus il arrive devant le temple de Jupiter Capitolin
Nous passerons directement au triomphe sous l Empire car la scéne se passe ous l'empire avec la présence des arc de triomphe de Aguste et de Tibere et les Colonnes Honorifiques donc la scène se situe normalement au bas empire pendant ou apres le Régne de Diocletien
Arc d'Auguste Via sacra et à Droite temple de César Divinisé |
Arc de Tibère à Gauche temple de César Divinisé à Droite Basilique Julia et derrière Temple de Vesta |
Colonnes Honorifiques à Droite |
Le triomphe sous l Empire
Si les écrivains ont peu critiqué cette pratique pendant la république romaine, ils n’ont pas ménagé leurs critiques pour les triomphes impériaux
Les critiques portent surtout sur la «vanité» du triomphalisme impérial:
À l'époque impériale, lorsque l'empereur était le chef suprême de l'armée , les généraux ne sont que de simples pions qui combattent sous ses ordres
Donc toutes les louanges et récompenses lui sont dues, en cas de victoire, Il reçoit le titre d’imperator et a droit au triomphe. Tout cela a été établi par Octave et maintenu par les empereurs successifs:
Ils reçoivent donc la toge brodée, de la couronne de laurier et le sceptre qui sont des ornamenta triumphalia mais aussi des jouets grandioses, qui flattent leurs vanité, On a donc un culte de la personnalité base de la notion de l'idée impériale.
Mais certains sont plus humbles ainsi Agrippa qui refuse le triomphe mais accepte les ornements du vainqueur.
Auguste et Trajan, dont que tous les consuls avaient le droit d'assumer des ornements de triomphe lors de cérémonies officielles.
Les Prises de Guerre
Il est courant que les vainqueurs se servent chez les vaincus .tribut esclaves mais aussi biens culturels
Aussi Rome a eut à s’enrichir des dépouilles des vaincus comme les grecs les séleucides les lagides
Ces œuvres d’art ornent la Ville
On trouve sur les chariots des indications sur le butin "ante meos obitus sit, precor, illa dies, qua videam spoliis oneratus Caesaris axes, ad vulgi plausus saepe resistere equos, inque sinu carae nixus spectare puellae incipiam et titulis oppida capta legam L’utilisation de planches de parade, avec des noms, mais aussi avec les représentations des villes conquises et des phases marquantes de la campagne , est apparaît assez tôt avec le triomphe de Scipion en 201 après J.-C., dans laquelle il existait des tables de ce type, |
Mais certains y voient un danger car le romain fruste et vertueux avec l arrivée des ce luxe entraîne l'abandon du style de vie simple qui les avait amenés à surmonter les autres peuples C’est un danger pour l'Empire romain, comme le souligne Plutarque avec ces transferts à Rome, les œuvres d'art grec qui sont susceptibles de fausser le style austère de la vie romaine, Marcellus qui par le transferts des plus belles œuvres d'art à Syracuse vers Rome avait l' intention de montrer son triomphe et d'embellir la Ville.
Enfin, il y avait l'aspect le plus pathétique du spectacle triomphal, représenté par des prisonniers de guerre, hommes du peuple et souverains avec leurs familles et amis, traversant la Ville pour être jetés en prison ou même tués, selon un rituel cruel, dès que la quadrige du triomphant avait dévié vers le Capitole, comme le rapporte Cicéron (à Verrem)
Aussi de nombreux souverains se sont suicidés à la perspective d'un défilé infâme dans la procession triomphale
les princes et les notables des vaincus avec leurs familles |
Puis arrivent les autres prisonniers de rang inférieur avec les mains liées. Les licteurs, avec leurs fronts et leurs fardeaux ornés de guirlandes de laurier, ont ensuite présenté le triumphator sur le char triomphal, attelé à quatre chevaux blancs
Le triumphator sur le char triomphal, attelé à quatre chevaux blancs |
Les officiers supérieurs étaient tous à cheval derrière le vainqueur. Le défilé sans fin de tout le corps des légions a suivi. Les légionnaires portant une branche de laurier portant des guirlandes de la même plante ont crié: Je triomphais, ou ont chanté les chansons composées en l’honneur de leur chef et ont parfois criées des jeux de mots parfois salaces, à son adresse |
Défilé des troupes qui passent devant les Rostres |
Au Campidoglio, le vainqueur offre à Jupiter Excellent Massimo le laurier tenu dans sa main et ceux qui avaient décoré les paquets des licteurs, puis il a fait le sacrifice.
À la fin des festivités, un banquet a réuni les magistrats et les sénateurs, tandis que de la nourriture et du vin ont été distribués aux soldats et à la population. permettaient aux militaires de revenir à la vie civile et aussi de se purifier pour le sang versé