Article fait par :Claude Balmefrezol
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TNT 75 Aout Septembre 2019
Le Panzer V Panther est régulièrement apprécié comme étant le meilleur char de la Seconde Guerre mondiale. Il est vrai qu’il est sans doute le plus homogène avec son blindage profilé, son excellente mobilité et son puissant canon. Toutefois, les Anglais, dépassés depuis 1940 dans le domaine des chars de combat, vont lui opposer un montage improbable : le Firefly. Reprenant un châssis de Sherman sur lequel est monté un 17-Pdr, une pièce à la balistique hors du commun, ce dernier a quelques arguments à faire valoir face à un Panther surclassant régulièrement ses principaux adversaires. Alors, qui du bricolage astucieux où de la référence incontestable va se montrer le plus efficace dans les missions qui leur ont été confiées ?
Char révolutionnaire lors de sa mise en service durant la Seconde Guerre mondiale, le Renault FT accuse son âge après la fin des hostilités. Dans ces conditions, un successeur à ce char léger est mis au point, qui lui aussi se démarquera par quelques progrès technologiques (radio par exemple) qui en feront un matériel en avance sur son temps à sa sortie, mais qui sera finalement dépassé au moment de l’offensive allemande de mai 1940.
Le Spécial Air Service (SAS) est l’une des unités de commandos les plus emblématiques de l’Armée britannique. Son action dans les déserts d’Afrique du Nord est déterminante pour affaiblir les troupes de Rommel, et elle l’est tout autant en Europe en 1944. Les raids, menés aussi bien par les soldats anglais, belges et français à bord de leurs Jeeps SAS surarmées tirant de toutes leurs mitrailleuses, sèment en effet la terreur dans les rangs ennemis. Un 4x4 mythique qui entame cette nouvelle rubrique consacrée aux Technicals !
À la fin des années 1950, la jeune Bundeswehr (armée de la République fédérale d’Allemagne) se retrouve en première ligne des armées de l’OTAN face au danger d’une irruption massive vers l’ouest des forces mécanisées du Pacte de Varsovie. Pour contrer cette menace potentielle, la Heer (composante terrestre) a reçu d’importantes quantités de matériel lourd américain, dont des tanks M47 Patton équipés d’un canon de 90 mm. Considérés comme patauds par ses utilisateurs allemands, ils doivent à terme être remplacés par un nouveau char de combat plus mobile et mieux armé développé conjointement avec la France (futurs Leopard 1 et AMX 30). De tels engins coûtent cependant chers et nécessitent de longues années de mise au point, a fortiori dans le cas d’un projet de char binational. Pour doter la Bundeswehr d’un blindé antichar mobile à brève échéance, un projet moins ambitieux de chasseur de chars est donc lancé en parallèle à l’orée des années 1960.
Pièce emblématique de l’artillerie à longue portée de la Seconde Guerre mondiale, le 155 mm Gun M1 et ses versions améliorées sont déployés sur tous les théâtres d’opérations de l’Armée américaine, de l’Afrique du Nord à l’Europe en passant par le Pacifique.
Afin d’assurer la défense des groupes de reconnaissance, par nature faiblement armés, ou des unités d’assaut allemandes en cas de rencontre avec des blindés adverses, ou même d'engager un combat, des semi-chenillés se sont modifiés par l’adjonction de canons de plus en plus performants capables de tirer des munitions antichars. Par ailleurs, faute de disposer de plates-formes « nationales » en nombre suffisant, la Wehrmacht procède à de nombreuses conversions, sur châssis de matériels capturés, capables de prendre à partie les tanks ennemis.