Article fait par :Claude Balmefrezol
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Batailles et Blindés 93 Octobre Novembre 2019
Le 7 mars 1945, des éléments de la 9th Armored Division découvrent le pont de chemin de fer Ludendorff à Remagen toujours debout. C'est le dernier pont sur le Rhin encore utilisable. Saisissant cette opportunité, les Américains établissent une tête de pont à l’est du Rhin. Le cœur de l’Allemagne est désormais en point de mire…
L'utilisation de blindés dans la guerre civile espagnole se fait sans réelle préparation et repose sur une tactique plus typique de la Grande guerre que du conflit mondial qui s’annonce. Son utilisation est limitée à l'accompagnement de l'infanterie, sans profiter de son utilisation possible dans des opérations de masse ou en profondeur. Cependant, à au moins une occasion, les blindés sont employés d’une manière totalement novatrice… qui sera utilisée pendant la guerre et portera un surnom adapté : avec des fantassins montés « à la russe ».
De toutes les unités de l’US Army de la Seconde Guerre mondiale, le 23rd Special Troops est certainement la plus mystérieuse. Elle n’en constitue pas moins l’une des plus importantes en matière d’expérimentation de guerre psychologique et de « Force multiplication », terme américain traduisant l’introduction d’un élément ou d’une combinaison d’éléments auprès des formations de combat de première ligne qui permet d’améliorer bien plus leur potentiel offensif que si elles en étaient démunies.
Tout au long de la Seconde Guerre mondiale, la classe des chars moyens constitue le fer de lance des Panzer-Divisionen. Ils forment le gros des bataillons et s’avèrent suffisamment souples pour répondre à la grande majorité des missions assignées aux corps mécanisés du III. Reich. Au fil des batailles, cette catégorie évolue en fonction des menaces, certains Panzer voyant même leur rôle changer du tout au tout pour aboutir aux prémices de ce qui deviendra le Main Battle Tank (char de combat principal) qui, à l’heure actuelle, équipe les armées modernes.
Au début de l’opération « Barbarossa », ayant reçu pour objectif prioritaire de s’emparer de Leningrad, le Generalfeldmarschall Wilhelm von Leeb, Kommandeur de la Heeresgruppe Nord, dispose de la Panzergruppe 4 qui fait rouler en tête les 1. et 6. Panzer-Divisionen. Cette dernière est accompagnée de commandos du Lehr-Regiment « Brandenburg » z.b.V. 800, unité de l’Abwehr spécialisée dans les coups de main (ses personnels le plus souvent déguisés en soldats ennemis) contre les sites stratégiques adverses.
Peu de récits de guerre des membres de la Sturmartillerie dans les derniers jours du III. Reich nous sont parvenus. Alfred Regeniter, Leutnant dans la Sturmgeschütz-Brigade 276, termine la guerre en Prusse à tenter de repousser les Soviétiques. La peur, la désorganisation, le peu de ravitaillement : c’est le tableau d’un III. Reich aux abois qui est dressé par ce jeune Allemand né en 1922 et qui va être décoré de la Ritterkreuz. Voici un extrait de son journal de bord alors que son unité se trouve près de Kulm, peu avant qu’il ne soit gravement blessé à la jambe en février 1945.
Faute d’un tissu industriel suffisamment important pour équiper la totalité de ses divisions, l’Armée allemande est obligée à recourir à des expédients pour que ses troupes soient dotées d’un minimum de matériel. La masse de machines capturées lors de la campagne de France en 1940 donne alors des idées aux autorités du III. Reich. La mission de modifier tous ces engins en matériels aptes au combat est confiée à l’Hauptmann Alfred Becker, un homme qui a déjà fait ses preuves dans ce domaine.