Article fait par :Claude Balmefrezol
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Le train de roulement n 'est pas conforme |
Dans le domaine il peut transporter des hommes armés il peut donc servir pour la reconnaissance mais comme il peut servir pour la reconnaissance il peut aussi en plus des hommes transporter un système d ‘arme et cerise sur le gâteau on peut protéger l’équipage par un blindage
Mais il faut vaincre les préjugés et les réticences des têtes étoilées qui dirigent les armées qui sont habituées au style des guerres napoléoniennes des grandes masses d’infanterie montant à l assaut baïonnette au canon
Des esprits éclairés avaient déjà prédit la fin de ce style de conflit face au nouvelles technologie émergentes Mitrailleuse avec allonge de la portée des armes donc létalité accrue , radio et téléphone motorisation
Dans tous les états majors des principales armées les tenants de la vieille école sont légions mais la Nouvelle école fait un travail de sape et arrive peut à peut à convaincre
Il faut dire que les nouvelles technologies font partie d’un secteur high tech comme cela se dit actuellement ou les matériels proposés sont fragiles coûteux et assez compliqués à mettre en ouvre
Mais la Première Guerre mondiale s'est avérée une guerre où l’on va utiliser pour la première fois et à grande échelle de voitures blindées et des chars ainsi que des voitures blindées plus économiques en termes de production et d'entretien car généralement construites sur des châssis commerciaux existants donc plus faciles à utiliser avec une équipe de deux personnes ou plus
Nous allons nous déplacer dans le centre de l’ Europe dans l «’Empire Austro-Hongrois dirigé depuis plus de 50 ans par l ‘Empereur François Joseph II
L’empire possédait une industrie de l’ armement de renommée notamment dans le domaine de l artillerie ainsi qu’une industrie automobile assez performante
mais l’immobilisme là aussi était de mise . La présentation de tout matériel automobile se heurtait à ‘hostilité de l ‘empereur et son entourage
En 1905, une automitrailleuse Daimler , très prometteuse , est rejetée par l'état-major austro-hongrois comme «inapte au service». On raconte que le véhicule avait effrayé le cheval d'un dignitaire lors d'une manifestation officielle.
L'empereur Franz Ferdinand lui-même a déclaré ces véhicules impropres aux opérations militaires.
En 1911 est présenté le char Burstyn et en 1915 une automitrailleuse sophistiquée la Junovicz Mais aucun de ces prototypes ne déboucheront sur une production en série
L'armée austro-hongroise a mis du temps à apprécier l'utilisation de voitures blindées
Cependant, après 1914, l'armée austro-hongroise a vite réalisé son erreur. Le déclencheur est venu des Russes, qui ont largement développé des voitures blindées, car les terrains téléopération du front de l Est se pretten meix à ce style de véhicule et à leurs manœuvres
Un autre engin fut proposé en 1915 ce fut la Romfell une automitrailleuse
Cet engin fut mis au point par Hautpman Branko Romanic chef du k,k Kraftfahersatzdepot ‘ dépôt de véhicules de remplacement et par l’ Oberleutnant Simon Fellner commandant du Hauptwerkstätte (dépôt Atelier ) . Il avait une silhouette assez futuriste pour l’époque
Le nom Romfell vient des premières lettres du noms des concepteurs Rom+Fell
Ce engin est base sur le châssis d’un véhicule civil de marque Mercedes Personenkraftwagen A VI 865 . L’idée était d’avoir un véhicule rapide manœuvrable ayant de capacité de remorquage et pouvant avoir un blindage mettant l’équipage à l abri des balles des fusils Cette forme avait l'avantage de renvoyer les ricochets vers le sol au lieu de les faire rebondir dans les airs.
Aussi le châssis fut renforcé au niveau des soudures et des suspension en vue de pouvoir supporter la caisse blindée prévue pour l ‘équipage
Le moteur fournissait 88 CV et seulement la mise en route de celui ci fut modifié Il avait une boite à vitesse a 4 rapports avant et 1 arrière
la propulsion était assurée par le train arrière via des chaînes . Cet engin avait une vitesse de 75 kms h sur route et 55 kms en tout chemin
La caisse blindée était réalisée en plaque de Nickel Chrome de différentes épaisseurs
6,5/ 7 mm pour la caisse et les partie verticales de la tourelle 4,5mm/5 pour les autres parties moins vitales et enfin 2,5/2mm pour le toit
Déjà l »idée de blindage incliné avait été retenue pour faire dévier les balles sur le blindage notamment en faisant des essais avec le fusil 8 mm Mannlincher qui a 100 m ne pouvait percer le blindage par contre à moins la balle G allemande perçait le blindage à 300 m
Une attention tout spéciale avait été apportée au radiateur qui est une zone super sensible et qui sera protégée par un système complexe D’ailleurs deux dessins montrent l Romfell avec différentes grilles de radiateur
Le conducteur avait une très bonne visibilité via des trappes et les accès pour l’équipage étaient faciles avec des trappes notamment pour le chauffeur s’ouvrant en biais
Les autres trappes était pour pour le copilote et un central pour une deuxième mitrailleuse en option), des trappes latérales en deux parties et une petite trappe double supplémentaire sur le compartiment du conducteur
L ‘intérieur était éclairé par 3 lampes et l’automitrailleuse possédait 2 phares et un projecteur Zeiss a acétylène
Les 170litres de carburant étaient stockés dans 5 réservoirs ce qui permettait d’avoir toujours du carburants en cas problèmes sur un des réservoirs
Les roues en bois étaient protégés par un blindage de 5 mm d’acier
La Romfell avait une autonomie de 300 kms ou 10 heures selon le type de mission
Une Tourelle mobile armée d’une Schwarzlose M 7 refroidi par air protégé par un bouclier de canon pouvait tirer sur 360° avec un débattement de -30+45 °
On pouvait l adapter via un montage spécial pour le tir anti aérien . Ce système était stocké dans la caisse de l ‘Automitrailleuse
La Romfell pouvait emporter 20 000 coups mais en fait elle en transportait que 8000 coups
Le restant pouvait être transporté dans un remorque tractée
L'équipement, comprenait également un télégraphe Morse de Siemens & Halske
son équipage était de 4 Chef de bord conducteur et 2 tireurs
La Romfell fut testée à l été 1915 par une équipe dirigée par Oberleutnant Erich Kurzel von Runtscheiner responsable du département 5/M du ministère de la guerre
Le rapport fut excellent
Mais on ne connaît pas trop la suite des évènements
Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles cette automitrailleuse n'a pas été utilisée suivit d’une fabrication en série car elle était exiger une main-d'œuvre qualifiée.
D’ailleurs une autre Romfell a été construite fin 1917, ou peut-être 1918. en utilisant un autre châssis: selon Jung, un M09 Goliath avec un moteur 6 cylindres de 90 ch. Toujours selon Jung, un ou même les deux ont été reconstruits à l'aide de châssis Fiat de 2 tonnes capturés
Il est possible que ces châssis Fiat aient été à la base d'autres Romfell qui auraient pu être en construction à la fin de la guerre
Ce que nous savons que 2 engins furent envoyés au front sous le commandement du Oblt,a,D Lud wig von Rakosy au profit de la 7e Armée le 11/10/1945
le XXX° Korps mentionna par la la suite que le Romfell ne fut pas active
Les rapports mentionnent par contre que la remorque ne donne pas satisfaction et elle sera remplacée par un camion léger
La seule action que nous connaissons pour cette automitrailleuse se situé le 11/08/1916 lors de la l’offensive russe de Brussilow
Après la retraite l’engin fut envoyé en réparation au Kraftwaggenwerkstätte N) 36 des Etappengruppenkommandos 9 elle reçut alors un immatriculation KN 5965
après la sortie d’ateliers elle fut envoyée dans la Zone de Trieste afin d’assurer la défense côtière
dans la zone de 5e armée
Le 18/6/1917 elle est acheminé par train à Ljubljana (Laibach ) elle est transférée par route à Trieste où elle est stockée au Feldautopark n ° 1 à Udine Cette unité était équipée de deux Junovicz PA1 , d'un Romfell PA2, d'un capturé Lancia Ansaldo IZ et d'une ancienne voiture blindée russe Austin .
le châssis Mercedes sera remplacé par un châssis FIAT capturé et le véhicule deviendra alors KN 8428
Après tout est obscur un Romfell est également tombé aux mains des troupes roumaines fin 1919, sous le nom de «Resita». Le sort final des véhicules est inconnu
D après nos sources 2 Romfell furent construites mais nous ne savons rien du 2e Châssis
Les schémas de couleurs sont du domaine de la spéculation
les véhicules pouvaient avoir reçus diverses nuance de gris ou d vert
Ce que nous sommes sur s’est que la croix de fer portée sur un grand carré blanc ne le fut que pour la présentation à, Vienne elle aurai fait une trop belle cible sur le champ de bataille