Article fait par :Claude Balmefrezol
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Mais ce principe de de conscription générale, dans un pays d’à peine plus de 500.000 habitants surtout de ruraux était lourd et onéreux car environ 5% de laa population masculine était sous les armes et cela représentait un fardeau
Il fallait s'occuper des travaux agricoles aussi les hommes ne pouvaient-ils servir que pendant des périodes relativement courtes.
Aussi les suisses ne s’engageront jamais dans une guerre d’usure préferant une bataille décisive afin d'anéantir rapidement l’adversaire.
Ils vont adaapter l’ancien groupement germanique en carré, constitué selon la parenté et la commune afin de battre l ennemi l'empêcher de continuer la camapgne et comme il leur avait été strictement interdit de faire des prisonniers, tout homme tombant aux mains des Suisses était froidement massacré.
Ils prêtaient aussi serment de ne pas dépouiller les cadavres de leurs ennemis tant que la bataille ne soit achevée . En effet, tant la capture de prisonniers que le pillage faisaient perdre du temps et pouvait influencer sur l’issue de la bataille
Les sanctions étaient lourdes et les hommes coupables de l’une l’autre de ces actions passaient en cour martiale, où ils pouvaient être condamnés à avoir un bras coupé à l’épée,ou exécutés
Les suisses étaient aquipés d'armes légères comme des haches longues ou courtes et de petites épées. Ils étaient entourés de plusieurs rangées de piquiers, dont le rôle était de disloquer les lignes adverses Les arbalètes et, plus tard, les armes à feu joueront un rôle mineur, car les Suisses cherchaient à engager aussi vite que possible un corps à corps avec l’ennemi : pour cela, il est évident que les hommes armés d’épées, de piques et de haches jouissaient d’un grand avantage. Comme la disicplien etait une des constante de leur formation cela conférait aux Suisses, sur le champ de bataille, un atout majeurqui avait toujours fait défaut aux troupes à pied de l’armée féodale au cours des siècles précédents.
Face à une formation suisse, les cavaliers ennemis étaient bloqués par les piques,
Aussi même si les chevaliers du Moyen Age les surnommaient avec mépris les « valets » ou Italien fanti, d’où dérive le terme fantassin ces formations vont constituer une troupe à part entière, et celle-ci devint une « arme » aussi importante que les autres sur tous les champs de bataille d’Europe.
C’est grâce à elle que les Suisses affirmèrent leur indépendance. en battant les troupes du Saint Empire romain germanique. qui vont représenter un temps une menace formidable jusqu'en 1325
En effet à cette date les, suisses vont battre les Impériaux à Morgarten. mais si Morgarten fut un éclatant succès, ce n’était pas encore une véritable bataille d’infanterie Il faut attendre 1386 ,pour voir une autre bataille que permet aux huit cantons de ce debarrasser des Habsbourg.
le 9/07/1386 4.000 impériaux vont affronter 6.000 suisses à Sempach, ville située à quelques kilomètres au nord de Lucerne,
Ce fut une déroute pour les Impériaux Ainsi Sempach confirma ce que Courtrai avait démontré qu'une l’infanterie pouvait vaincre la cavalerie féodale.En effet des formations en carré pouvaient avoir raison de chevaliers Les jours de la chevalerie médiévale étaient comptés.
Apres ces victoires les Suisses vont démontrer que leur infanterie était invincible et ils vont recevoir de la part des diverses puissances qui de demandes pour louer les services de leur soldats.
En 1424 : la république de Florence se paye les services de10.000 suisses pour une période de trois mois. Et à la fin du siècle, le montant des offres s’était élevé à tel point que toute l’armée suisse se transforma en troupes mercenaires.
Seule différence les contingents suisses n’étaient pas composés de soldats de fortune mais venaient de leurs cantons et de leurs commune. Mais ce système entraina une perte de bras pour les cantons et la Confédération ne fut plus en mesure de supporter ce système mais Pendant un siècle les suisses vont régner sur les champs de bataille de l’Italie septentrionale et de la Bourgogne Mais ils vont négliger les nouveaux développements en matière d’armements et de méthodes de combat comme l’avènement de la cavalerie légère, l’amélioration des mousquets et la mobilité accrue de l’artillerie de campagne.
S'en tenant à leurs anciennes méthodes comme attaquer n’importe quel effectif de cavalerie ils vont heurter aux lansquenets, qui, eux, avaient fait la synthèse des techniques suisses et des récents développements militaires que les Suisses avaient ignorés.
Apres la bataille de Guinegatte, le 7/08/1479 l’armée bourguignonne, composée de fantassins flamands, bat l’armée française
Les Bourguignons sous les ordres de l’archiduc Maximilien de Habsbourg, gendre du duc de Bourgogne Charles le Téméraire, qui avait trouvé la mort deux ans plus tôt à la bataille de Nancy vont utiliser des Flamands entraînés en s’inspirant de la tactique des Suisses.
En les enrôlant, il avait beaucoup insisté pour que les soldats destinés à former des unités communes provenant de la même zone géographiques
Cela était une lecon venant du système suisse, qui, en veillant à l’identité d’origine sociale de ses recrues, assurait l’homogénéité et le sentiment de communauté de ses troupes.
Mais Maximilien malgé sa victoire ne pourra poursuivre ses adversaires afin de leur imposer ses conditions, car étant à court d’argent, ses troupes vont se debander pour rentrer chez elles.
Aussi l’archiduc se tourna-t-il vers d’autres territoires et y recruta-t-il des hommes que les Allemands baptisèrent Landsknechte (« serviteurs du pays »), expression d’où dérive le mot français « lansquenet ».
Entre 1482 et 1486, Maximilien recruta donc des lansquenets en Rhénanie et dans les régions voisines du bas Rhin,et il les forma selon le modèle suisse.
Mais il existe toujours une vive hostilité entre lansquenets et mercenaires suisses.
En 1487 sous les ordres du duc Sigismond de Tyrol, les lansquenets vont battre les condottières vénitiens à la bataille de Calliano
en 1488 ils furent envoyés aux Pays- Bas et en 1490, Maximilien partit en guerre contre les Hongrois, et, à cette occasion, les lansquenets prirent d’assaut la ville de Stuhlweissenburg ; dès lors, leur réputation, en Europe, fut équivalente à celle des Suisses.
Maximilien va disposer de deux régiments de lansquenets forts chacun 3.000 à 4.000 homme entièrement dévoués à leur chef Maximilien ne leur refuse rien et ces contingents, provenant de villes allemandes,sont conscients de représenter une élite militaire.
Mais ils sont dur à gérer sur le plan politique, et il faut les prendre pour ce qu’ils étaient : une confrérie militaire, dont le métier était de faire la guerre ; ils étaient souvent méfiants et obstinés, mais, sur le champ de bataille, leur bravoure était insurpassable et ils étaient d’une remarquable endurance.Ces mercenaires ne vont pas hésiter à commettre des vols et des vols.À cet égard, pendant la guerre de Trente Ans, des mots tels que « gang » (un détachement de Landsknechts) et « maraudeur » (le nom de famille de l'un des capitaines de Landsknecht) sont devenus des noms communs.
On croyait également qu'un landsknecht gagnait plus par mois qu'un agriculteur gagnait en un an. Et les Landsknechts, qui servaient pour une double solde, étaient appelés Doppelsöldner (allemand : Doppelsöldner).
Les Troupes mercenaires comme les landsknechts et reitres qui se sont répandues en Europe à partir de la fin du XVe siècle. Jusqu'au début du XVIIIe siècle, ils constituaient un lien de transition entre la cavalerie chevaleresque du Moyen Âge et les armées régulières des temps modernes, dotées de recrues.
Le capitaine a établi la charte de l'entreprise qui est un ensemble de règles disciplinaires qui déterminaient les devoirs et les responsabilités des membres de la compagnie et il était le plus haut juge qui prononçait la sentence pour violation de ces règles.La discipline dans l'entreprise était maintenue par des mesures sévères - châtiments corporels (en cas de non-respect des ordres) et en cas de délits graves (fuite du champ de bataille) et peine de mort.
La cavalerie chevaleresque étant principalement composée de représentants de la classe « noble », elle était relativement peu nombreuse, de sorte que les troupes de Landsknecht, recrutées dans toutes les classes, étaient plus nombreuses que les formations de chevaliers et les Landsknechts n'étaient pas inférieurs aux chevaliers.
Les chevaliers – l’élite de la société féodale – avaient leurs propres ambitions politiques. Ils sont des participants indispensables aux complots et aux coups d'État de palais, et ils ont souvent trahi leur suzerain en faveur d'un prétendant au trône, tandis que les Landsknechts ne servaient que pour de l'argent et, en règle générale (sous réserve d'un paiement généreux et régulier), n'avaient aucune raison de participer. dans les intrigues politiques, et jouissait donc d'une plus grande confiance de la part des monarques.
Tactiques militaires
Dans les grandes bandes de Landsknechts, il y avait une division en détachements, chacun remplissant sa propre fonction :
Piquiers - la majeure partie des landsknechts étaient des soldats utilisant des piques et protégés par un casque et une cuirasse. Ils formaient les premiers rangs et protégeaient le détachement de la cavalerie.
Les troupes de choc sont armées d'épées à deux mains ou de hallebardes et sont bien protégées. Ils ont attaqué dans les premiers rangs, pénétrant dans les rangs des piques ennemies, les brisant et dégageant des passages pour les forces principales.
Arquebusiers - au début, ils utilisaient des arbalètes, mais plus tard, ils furent presque entièrement armés d'arquebuses et de katsbalgers. Ils ne portaient pratiquement aucune protection. Ces unités sont des tireurs d'élite qui infligent des dégâts lors d'escarmouches, dans des positions fortifiées ou avant des affrontements entre unités.
Armes et armures
Les Landsknechts pourraient être armés des types d'armes suivants :
Armes Blanches
Zweilhander(épée à deux mains)
Flamberge (épée à deux mains ou bâtarde à lame ondulée
Gross Messer (sabre à deux mains)
Katzbalger ou Koshkoder, sa taille variait de 35 à 120 cm, bien que la version standard avait une taille d'environ 70 cm. Il était utilisé comme arme supplémentaire à la pique/zweihander/flamberge/arquebuse, etc. Il avait un rôle de un couteau à une épée bâtarde, mais en gros elle peut être classée comme une épée courte pour le combat rapproché
Épée Reitar (pourrait être utilisée comme alternative au Katsbalger)
Armes d Hast
Pique d'infanterie (arme de la partie principale du gang Landsknecht)
Hallebarde
Sponton
Pertuisane
Partisan Attrape Coquin
Marteau de Lucerne
Armes à distance :
Arbalète
Arquebus au fil du temps complètement remplacé par des arquebuses
Arquebuse
Pistolet à Rouet pour Officiers
Casques
Bourguignotte
Morion
Armures
L'armure caractéristique des Landsknechts était une demi armure (un type spécial de protection partielle en plaques) également connue sous le nom d'« armure de Landsknecht ». La qualité et le degré de protection de l'armure dépendaient à la fois du statut économique du landsknecht lui-même et de sa position dans les rang
Tissu
Les vêtements des Landsknechts étaient les plus décorés, les plus provocateurs de la Renaissance
Un costume à manches et pantalons larges, d'énormes chapeaux à plumes Les Landsknechts étaient libres des lois régissant le style et l'apparence vestimentaire auxquelles les autres citoyens étaient soumis
L'empereur Maximilien Ier leur a accordé ce droit: « Leur vie est si courte et sans joie que des vêtements magnifiques sont l'un de leurs rares plaisirs. l'intention de le leur enlever " Leurs vêtements étaient célèbres pour leur décoration « bouffée et fendue », qui résultait de la découpe des vêtements extérieurs et du rembourrage des couches inférieures à travers ces fentes.
Cee style vestimentaire bouffant et fendu a également été adopté par d'autres peuples, devenant un type de décoration courant dans certaines régions d'Europe. Une partie de la noblesse anglaise était fascinée par les « bouffées et fentes ». Henri VIII a commencé à s'habiller de cette manière après avoir vu les vêtements des landsknechts qu'il avait embauchés ; en effet, le célèbre portrait d'Henri VIII réalisé par Hans Holbein le montre portant un pourpoint orné de bouffées et de fentes. D'autres portraits d'Henry VIII le montrent portant ce qui semble être une jupe jusqu'aux genoux ; il a adopté ce style des jupes militaires allemandes portées par certains Landsknechts. Le fils d'Henri, Édouard VI et Elizabeth Ier s'habillaient également dans ce style.
Comme dans les batailles il y avait souvent des mercenaires des deux côtés du conflit qui se ressemblaient exactement, afin de distinguer les « amis » des « étrangers » dans les combats au corps à corps, les landsknechts appartenant à la même compagnie portaient de larges rubans de tissu de la même couleur sur leur chapeau, sur leur ceinture, sous forme de bandage sur l'épaule ou d'une écharpe sur l'épaule.
Cela a donné lieu à appeler chaque compagnie de Landsknechts une bande de la couleur correspondante (de l'allemand das Band - ruban). Et grâce au comportement des Landsknechts envers la population civile, le mot « gang » dans la pratique paneuropéenne a acquis un nouveau sens : un groupe criminel armé stable.
L'énorme pièce de costume, reflétant les tendances de la mode de l'époque, que certains bourraient de coton pour plus de taille et pour adoucir le coup, est également mémorable dans le costume de Landsknecht. De plus, un portefeuille s'insérait facilement dans la braguette, et les landsknechts à double salaire avaient des braguettes comme élément d'armure
Le costume de lansquenet n est pas si louffouque cela peu paraitre
Les chaussures sont en forme de pattes d'ours ce sont des ballerines large en avant
Les pantalons sont larges avec des crevées afin de masquer la position des jambes à l'adversaire lors des duels et la chaussette montante fixée avec une jarretière
On utilise sa main gauche pour parer in extremis des coups d'épee
La Brayette volumineuse à l'entrejambe sert à mettre son argent c'est un endroit plus sur que la sacoche qui peut être subtilisée Aussi certains lansquenets fauchés faisaient semblant d'être riche mettaient des pommes dans leurs brayettes
Le lansquenet porte une petite cuirasse contre les coups d'estoc
Avec cette notion de camoufler l'emplacement des membres ce qui pouvait sauver la vie lors des duels les manches étaient larges et bouffantes avec des crevées
Une belle barbe masquait aussi l'emplacement du cou aux adversaires
Les crevures pouvaient aussi coincer les coups d'épée d'estocs de l'adversaire, car l'épée pouvait rester coincé dedans: il suffisait au lansquenet de se tourner un peu sur lui-même pour désarmer l'adversaire
Le chapeau est en general une belle pièce du costume Large avec des plumes. on pouvait aussi s'en servir de bouclier d'appoint avec l'autre main pour masquer l'emplacement des poignets/bras et les plumes pouvaient aussi distraire l'adversaire lors d'un duel. L'inconvénient était aussi la perte d'un membre
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