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France 7° BCC 1939 1940
Article fait par :Claude Balmefrezol
Mis en ligne le 21/10/2006 à 14:28:51
Le 7° bataillon de chars légers sur F. C. M. 36.
Le 7°bataillon de chars légers F. C. M. durant la campagne de France
Introduction
Ce bataillon est issu du 1° bataillon du 503° RCC en garnison à Versailles. Il a été formé le 25 août 1939 sous les ordres du commandant Giordani. Lors de la mobilisation, le 30 août 1939 le bataillon a été passé en revue par le colonel Buissons commandant le 503e RCC
et le colonel Welvert
Le premier jour le mobilisation il se déplace sur les Loges en Josas distant de Versailles de 15 km .
Ce cantonnement permet de souder le bataillon est de créer un esprit de corps. L'organisation du régiment en temps de guerre était le suivant.
Un état-major et quatre compagnies (dont une compagnie d'échelon)
C'est durant ce séjour aux Loges en Josas que le bataillon adopte un chien surnommé Totoche comme mascotte. Le 6 septembre le régiment est passé en revue et reçoit son fanion. Le 7 septembre il part pour le front.
Départ vers la zone des armées
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Dès 6h le 7 septembre le départ s'organise. Les éléments sur roues sont acheminés vers la zone des armées par la route alors que les chenillés doivent emprunter la voie ferrée. Le bataillon est mis à la disposition de la II ° armée du général Huntziger. Sa zone de cantonnement se situe dans les communes e Milly Brandon et Murvaux
Les éléments sur roue effectuent le trajet en 3 jours Via Fontenay/Trésigny, Sézanne Les essarts Chalons sur Marne et Milly/Brandon
Les chenillés disposent de deux trains à la gare de Satory le 8 septembre.Lle premier sous les ordres du capitaine Waitzenegger avec les 1° et 2°compagnies démarre à 3h30, le deuxième sous les ordres du Capitaine Chazalmartin démarre à 17 h 30 Il se compose des chars de la 3° compagnie et de éléments lourds de la compagnie d échelon notamment les éléments de remorquage
Les chars débarquent en gare de Stenay dans la nuit du 9 au 10 septembre pour le premier élément alors que le deuxième arrive en début d'après-midi du 10
Ensuite l'ensemble rejoint son cantonnement par voie terrestre .Le Bataillon mis à la disposition de la II ° armée format avec le 3° BC(issu du 2° bataillon du 503° RCC ) le GBC 503 sous le commandement du Lieutenant Colonel Fleury lui même sous les ordres de l' ancien chef de corps du 503°RCC le général Bourguignon commandant les chars de l Armée
Les troupes de la II ° Armée était composée en majeure partie de troupes de la région parisienne
La Drôle de Guerre du 7° BC
le bataillon dans ses cantonnements poursuit son entraînement. La commune de Milly abrite le PC du bataillon et la compagnie d'échelon alors que le village de Murvaux abrita les compagnies de combat
L'ensemble était distant de 4 km et se situait au bas de la forêt de Woëvre
Pendant deux mois le matériel fut entretenu et les hommes entraînés. Le 11 novembre 1939 le bataillon fut passé en revue par le général Huntziger.
L'hiver arrive et avec lui les grands froids. Le bataillon fut abrité en dur à Verdun où il occupe par la caserne du 6°Régiment de cuirassiers La vie à Verdun avait de nombreux avantages.
Les cantonnements étaient en dur ce qui permettait d'offrir un abri aux hommes et matériels
La ville aussi permettait aussi aux permissionnaire de se rendre rapidement dans leur famille .Les champs de manoeuvre à proximité permettaient de poursuivre l'entraînement des hommes.
L'hiver 39/40 fut très rigoureux et les hommes virent donc arriver le printemps avec joie.
L'arrivée du printemps coïncida aussi avec le départ pour les champs de manoeuvre. En effet la note de 1829 /char S du 22 8 mars 1940 prévoit l'envoi du 7° BC à Mourmelon ; Le séjour en camps est motivé par diverses raisons
1°Manoeuvres avec les divisions d'infanterie
2° Parfaire les manoeuvres des troupes cuirassées.
3° Faire profiter les fantassins de la présence des blindés pour manoeuvre ensemble et créer une cohésion. En effet les régiments d'infanterie se succédaient à un rythme rapide dans le camp avec un séjour intensif d'une semaine.
Trois dates marquent le séjour du 7° bataillon de chars au camp de Mourmelon
Le 9 avril le colonel Boissons commandant de l'infanterie de la 3°DI. passe en revue le bataillon.
Le 14 avril général Brocart commandant la 3°DCR reçoit à son tour les honneurs
Le 18 avril des manoeuvres communes sont effectués après le 3° régiment de Tirailleurs. L'attaque allemande du 10 mai débute par un bombardement du camp de Mourmelon qui surprend le Bataillon en pleine période de manoeuvre
Il est alors dirigé vers Vouziers et se voit attribué comme cantonnement la communes des Alleux.
Le Commandant Giordani rejoint immédiatement ses hommes
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Préludes aux Combats
L'attaque allemande ayant surpris l'Etat-major français. Les troupes s'ébranlent et prennent leurs positions selon des plans établis à l avance.
Notre bataillon est lui aussi concerné par ce mouvement mais si les éléments sur roues arrivent sur zone par leurs propres moyens il en va tout autrement pour les éléments chenillés qui doivent embarquer en gare de Mourmelon sur les plates-formes dans l'après-midi du 10 mai.
Aussi le premier train n'est attendu sur zone que pour le début de la nuit. Il arrive tard dans la nuit et les éléments sont immédiatement débarqués dirigés sur leurs positions. Le deuxième train se fit quant à lui attendre.
Les nouvelles qui arrivent sont mauvaises .Il a été en effet bombardé en gare de Mourmelon et il a du ensuite être dérouté et n'arrive sur zone que le 11 mai vers 13 h 30 le débarquement en gare de Vouziers se fait rapidement car la menace aérienne est omniprésente.
En effet les allemands bombardent la région plus de trois fois par jour. Les chars sont camouflés dans les futaies .Aucun dégât n'est à déplorer Le 13 mai le bataillon est mis à disposition du X° corps d'armée et il doit se prendre position à 7 km de Sedan(bois d'Haye) entre Bulson et Chémery. Le déplacement se fera de nuit
Les Premiers combats
le déplacement débute à 20 h 30. Les compagnies démarrent de 15 minutes en 15 minutes par la RN 77 via le Le Chesne / Tarmay : Chémery. La progression fut pénible car les routes étaient encombrées de matériels divers.À 23 heures les ordres arrivent. Le bataillon devra s'arrêter sur la ligne Chémery/Maisoncelle
Le commandant de bataillon est mis au courant de la situation militaire Elle n'est pas fameuse.
L'ennemi après avoir franchi la Meuse le dîner s'est emparé des hauteurs Sud de Sedan. Le soir il s'est enterré sur la ligne Bulson /Chémery. La 55eDI ne peut plus lui opposé que le 203e RI et 2 bataillons d'artillerie. L'Etat-major ne pourra compter sur des réserves que pour le 14 mai au soir au plus tôt. Il décide donc de monter une contre-attaque. Pour cette date Le 14 mai au matin avec le 205e RI appuyé par le 4°BC et le 213 e RI appuyé par le 7°BC devra arrêter l'ennemi.
L'attaque se déroulera sur trois phases.
1° Reprendre les hauteurs de la route de Bulson Chémery
2° Poursuivre la progression vers le bois Marffée et la croix de Piot
3° Déboucher sur la Meuse et s'y fixer.
Déjà un problème majeur se pose. Le 205e RI et le 4° BC ne sont pas prêt pour l'attaque Ainsi l attaque ne se fera donc qu'avec les seuls 213e RI et 7°BC.
La confusion régnant sur les routes et il faut cinq heures pour parcourir 5 km entre Tanay et Chémery. Ce n'est que le 14 mai à 4 h 30 du matin que le dispositif est prêt.
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La journée du 14 mai.
La journée débuta vers cinq heures du matin par l'attaque vers les hauteurs sud de la route Bulson Chehery. Mais les difficultés de ravitaillement du 213° RI font que l'attaque ne pourra débuter effectivement à 6 h 30.
La 3° compagnie attaque la route Chémery/Chehery
La 1° compagnie progresse au nord de Chémery par le ravin de Nacelle.
La 2° compagnie dans les vergers de nord de Maisoncelle /Villiers.
Le premier bon de la progression se fait sans problème.
La 3° compagnie progresse au fanion. 500 mètres après le départ elle subit le baptême du feu
Les combats
Le 1° bon
La 3°Compagnie.
À l'ouest la 3°compagnie se déplace vers Chemery/ Cheheryr. La manoeuvre se fait au fanion et ce qui devait arriver arriva une section ne voit pas le fanion blanc vert et reste à l'arrêt.Entre-temps la 3° compagnie connaît son baptême du feu car elle est prise à partie par une pièce antichar. Le commandant de la compagnie doit revenir en arrière pour faire redémarrer la section immobilisée. La 3° section regroupée attaque et détruit la pièce antichar mais il y a eu quelques pertes notamment le char du chef de compagnie qui a été la cible du canon anti char le chef du capitaine Pages atteint à la chenille et le char de son subordonné est lui aussi endommagé .La lisière du bois de Naumont sont neutralisés mais on s'aperçoit que l'infanterie n'a pas suivi. Il faut que les chars reviennent en arrière pour accompagner vers l'avant les fantassins peu téméraires
La 1°Compagnie
Progression sans problème après avoir détruit deux mitrailleuses.
La 2°Compagnie
Lles chars attaquent vers leur objectif mais comme pour la 3°compagnie l''infanterie ne suit pas correctement malgré plusieurs allers et retours des chars vers l'arrière pour supporter les fantassins . À 7 heures le premier bond est réuss tous les chars ont atteint leur objectif ainsi que la 1/213° RI
Le 2° bon
La 3°compagnie
Aux ordres du capitaine Mignotte attaque et se heurte à une forte résistance Son attaque avec en pointe la 2° et 3° section est dirigée vers le village de Connagee. La 1° section restée en arrière en profite pour reparer les dégâts occasionnés par les feux ennemis lors du premier bond
Le village est rapidement atteint et l'infanterie ennemie se retire.C'est à ce moment-là que se dévoile une batterie antichar installé au nord-est du village qui prend à partie la deuxième section Lieutenant Levitte. Deux chars dont celui du chef de char sont atteints ils ne pourrontetre récupéres malgré l'appui de deux autres chars Au centre la 3°section est aucomplet mais comme d'habitude l'infanterie n'a pas suivi et il faut revenir en arrière pour reprendre contact avec celle-ci. L'artillerie de campagne commence aussi à donner de la voix. Une rapide réunion des chefs de section est organisée à l'abri du terrain ;Ordre est donnée d'attaquer plein est. L'attaque demarre immédiatement le capitaine Mignotte est en tête la section Levitte restera en réserve. Au détour d'une route apparaît alors un blindé ennemi de 35 t Le char du sous-lieutenant Lacroix suivi de deux autres chars se précipitentà l'assault et à 15 mètres il ouvrent le feu sur l'ennemi
le combat commence le capitaine donne l'ordre certains chars de rester en arrière pour appuyer l'attaque il fonce pour soutenir les chars engagés mais la lutte est inégale des chars de 12 t contre des chars de 35 t et plus rapidement il y a pénurie des obus de rupture( 12 par char ) Le duel se poursuit à coups d'obus explosifs. Un char ennemi est en flammes mais la puissance de feu allemande fait la différence des4 chars de tête sont un seul chat est un état de combattre
le combat dura une heure sur 13 chars engagés trois reviennent
les pertes sont le char de commandement
2 chars de la 1° section
2 chars de la 2° section
2 chars de la 3° section
3charss de la 4°section .
La 1° compagnie
Elle livre un combat épique avec des chars ennemis embossés dans les lisières sud-est du bois de la Haye .Les armes antichars s'en prennent à sa 1° et 2° section la 1° section de l'aspirant Crémieux supporte tout le choc de l'attaque et elles pert tous ces engins
La 2°section se replie dans les bois deBlance maison ou avec la 3° et 4° section elle va résister jusqu'à 10 h 30
Sur les 13 chars quatre reviennent
1 4° section
2 2°section
1 3°section
la 2°compagnie..
L'engagement à l'Est est aussi violent la première section protège le flanc droit en direction de Bulson pendand que les 2°,3°et 4°sections partent à l'assaut l'attaque soutenue par un groupement de 75 armes en position à Maison Cellese. L'attaque de ce bataillon se fait avec panache les combats char contre char sont rudes L''absence de radio du côté français et flagrant et pénalise les équipages ils se heurtent à des panzer III et les pertes sont lourdes des deux côtés.A 10 h 30 nous assistons à une amorce de replis Sur 13 chars seulement trois revienne là aussi l'infanterie d'accompagnement brilla par son absence.
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Le résultat de cette journée.
Le Bataillon de chars de combat est décimé mais il a permis d'arrêter l'avancée des Allemans car ceux-ci impressionnés par la résistance n'osent pas avancer le 7°BCC se regroupe dans les bois de Mont Dieu et constitue une compagnie de marche à 2 sections commandée par le capitaine Mignotte
Elle doit s'opposer à l'avance ennemie de vers Chemery et attendre l'arrivée de la 3° D. I. M. est la 3° DCR A 21 heures la relève arrive et le 7° BCC peut alors se replier vers Olizy
le 7° BCC entre 15 mai et le 10 juin 1940.
La journée du 15 mai et mise à profit pour mettre de l'ordre dans les unités
le PC plus les compagnies de combat sont sur Ozily,l la compagnie d'échelon à Laval et à Wargemoutin. Le 16 elle reçoit deux missions
la première mission agir au profit de la 71 °DI et eensuite de 36e vie avec mission de défendre les débouchés de l'Aisne à Attignyi.
Les chars endommagés mais pouvant se deplacer par leur propres moyens sont dirigés sur Chafilly en appui de la 18e DI dans la défense des pont d'Attigny
Le 17 elle est mise à la disposition du 57 °RI pour la défense du canal des Ardennes entre Vincy et le Chesnes Entre-temps la compagnie d'échelon fait des miracles et elle réussit à remettre en service 16 engins qui viennent appuyer et remonter le moral des troupes de la 36e DI
Le 2 juin une cérémonie de remise de décorations est effectuée: les équipages sont récompensés par des Légion d'honneur et des médailles militaires au total huit médailles militaires et 92 croix de guerre sont accordées pour les combats du 14 mai. Le 7 juin le 7°BCC est mis à la disposition de la 3° D. C. R. (PC a Semedi) le bataillon est mis en route à l'aube alors de la compagnie d'échelon reste à Laval le 9 juin fut décidé une contre-attaque dans la région de Suippes/Retourne en liaison avec la 3° D. C. R. il fallait contre-attaquer en moins de cinq heures sur un compartiment de terrain de 20 km en zone inconnue sans aucunc contact préalable avec les troupes amies.
L'engagement du 10 juin (Urizy /Roche au nord de Vouziers)
le 9 juin à 23h15 le bataillon des 16 engins réparés recoit l'ordre de former une compagnie de combat qui doit se mettre en route jusqu'à Vouziers. Il doit en liaison avec la 3° Cie du 5° RIC attaquer les éléments ennemis qui ont réussi à franchir l'Aisne à Semoy
Sur la rive droite de l'Aisne les chars du 4°BCC doivent faire le même mouvement .Sous un bombardement intense les chars arrivent dans Urizy en flammes à 2 h 30 du matin
le 10 juin le combat débute dans le brouillard .Les défenses ennemies sont bousculées mais l'infanterie est prise à partie par l'artillerie renseignée par l'aviation ennemie Les combats sont durs et le 7°BCC ne peut déboucher sur l'objectif
A la fin des combats et ne reste plus que trois chars en état de marche. la retraite est ordonnée à 15 heures et les chars survivants rejoignent la compagnie d'échelon à Laval ils sont incapables de reprendre le combat.
La retraite.
Elle s'effectue sous des bombardements aériens obligeant les rames à see déplacer par bonds successifs de 15 minutes. Le11 et le 12 juin le front est enfoncé et les allemands se précipitent dans la breche Les chars doivent être embarqués sur des camions pour être versé au parc d'armée de Thionville.
Le regroupement est fini péniblement à 5 heures le 14 juin il est prévu de gagner Autun qui est atteint le 15 juin le 17 juin et les allemands réussissent à franchir la Loire à hauteur de laCharité sur Loires il est décidé de se replier vers Aubusson et ensuite Limoges qui est atteinte le 18 juin Dans ces heures pénibles le7° bataillon de chars de combat continuent sa retraite les 21 22 et 23 juin il se trouve dans la région de Marmande et le 24 il reçoit l'ordre d'aller dans la région d'Auch
le 25 juin arrive les nouvelle de l'armistice Les chars se regoupent pour être cantonn,és
le 7° BCC Montbrun.
le 67 ° St PAul
le 17° Cautia
le 4° BCC à Lévignac
E ntre-temps les troupes bien accueillies par les populations locales entretiennent leur matériel qui doit être reversé au parc d'armement d'Auch
le 31 juillet 1940 à 24 heures il est dissous
Conclusion
Le 7°BCC a été engagé au combat 2 fois
Le 14 mai
il attaque appuyé par u le 213° RI et un groupe de 75 mm une panzer division qu'il va reussir à 'arrêter quelques heures.
Les pertes sont sont lourdes 50 % des pertes humaines et 70 % de matériel.
Le 10 juin
réduit à une seule compagnie il attaque un ennemi supérieur en nombre et penetre de 7 km à l'intérieur du dispositif ennemi. Malheureusement sa percée ne peut être exploitée.
En conclusion le 7° bataillon de chars est resté fidèle à sa devise SEIGNEUR SUIT
Photoscocpe uniformes ICI