Article fait par :Christophe Marie
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Les personnages
Nos tirailleurs marsouins et bigors, seront à créer entièrement.
J’ai pris comme base, différents éléments de figurines, jambes nues, les bras et mains, sont issues de multi poses Airfix (excellente base au demeurant) Tamiya, etc.… Les sandales, sont des reproductions en résine de pieds émanent de Goumier, ainsi que, de la boites de méhariste de Heller.
Les diverses têtes négroïdes, reproduites, elles aussi, en résine, proviennent de Dragon, Heller, Airfix, Verlinden. Chaque figurine est façonnée selon son positionnement dans le diorama, puis « habillée » de milliput afin de reproduire l'uniforme dans le moindre détail ;
Tenues légères outre mer modèle 1937 , paletots indigènes, calots, chèches etc.…. Les brelâges sont en feuille de plomb, les équipements ; gourdes, porte chargeurs, des duplications de kits Heller, ou, comme les coupe-coupe indigènes, réalisé en carte plastique.
Le mousqueton Berthier Mdle 92, en provenance d’Heller, a été modifié comme dans la réalité en le rallongeant. En effet ils ont été transformés en fusils 15/17. Ensuite il sera dupliqué en résine en autant d’exemplaires que nécessaire. A noter que les artilleurs sont dotés du mousqueton, alors que les fantassins sont équipés du 15/17.
Les visages, ainsi que toutes les parties chair, sont traités à la peinture à l’huile pour tableaux, il est très difficile de peindre un visage sans passer par cette dernière, les peinture maquettes séchant trop vite ne permettent pas de faire correctement les fondus. Si en général la couleur de la sous couche (indispensable) présente peu d’importance, il est nécessaire pour des africains d’utiliser du blanc, car les fondus des ombrages du visage se feront par transparence.Les uniformes seront quant à eux peint en Humbrol selon la technique du jus et du brossage à sec : Le jus est composé d’un peu de peinture, sienne brûlée en général, largement diluée qui s’infiltrera dans tous les replis et creux des vêtements.
Une fois ce lavis bien sec, on effectuera plusieurs brossages à sec avec un pinceau plat et soyeux, dont les poils seront essuyés afin qu’il ne reste presque plus de pigment. La peinture ne se déposera ainsi que sur les reliefs, créant ainsi des zones de lumières.L’utilisation du Maskol, ou tout autre produit masquant , et largement préconisé pour protéger les parties que l’on ne veut pas traiter.Je me suis appuyé pour ma documentation sur les Militaria N° 54,71,107,109,114,115,127, 128,130 pour les tenues et 87 pour le Berthier.A noter que les éditions Del Prado ont proposé sur le marché des fascicules très bien fait, accompagnés d’une figurine de la seconde guerre mondiale. Pour ceux qui s’intéressent à l’armée française de cette période, je ne peux que conseiller de se fournir les N°1,11 et 33.
Le diorama
J’ai voulu donner une impression de néant désertique afin de faire ressentir cet enfer minéral qu’est la région du Tibesti… j’ai donc noyé mon sujet sur un vaste disque de 60cm de diamètre, ce qui a pour effet de restituer l’immense espace qu’est le désert…. Et effectivement le diorama reflète cet ascétisme que quiconque, qui a connu le désert peut éprouver…Afin de reproduire le sable ondulé par les vents de la très fines poudre de bois, mélangé à du sable ultrafin, a été floquée sur de minces cordons de colle blanche. La petite barre rocheuse est en polystyrène frotté avec une brosse métallique et enduite de trichloréthylène. Le tout a été peint à l’aérographe, en plusieurs couches partant du sienne brûlé jusqu’au gris pierre. Un voile de cette même peinture sera passé sur toutes les maquettes afin de les empoussiérer en restant homogène par rapport au terrain
Le squelette de dromadaire est un jouet Kinder,( squelette de dinosaure) transformé à l’aide de carte plastique puis inclus dans le sable.
Ce diorama est un hommage à tous ces hommes qui surent dire non, et refusèrent de cesser le combat à une époque ou cela ne semblait pas si évident… Il est aussi un rappel, encore une fois, que des africains participèrent, avec le plus grand et héroïque dévouement, à lutter pour la France… Alors que rien ne les y obligeait