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Seine et Marne Meaux Remparts



Seine et Marne Meaux Remparts
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Texte historique Inspiré des articles de ce site

Les Rempart érigés à l'époque gallo-romaine pour défendrent  Lantinum Elle .apparaît sous le nom Fixtinum sur la carte de Peutinger. La ville de Meaux fut la capitale du Peuple Melde.Elle se situe dans un ancien méandre de la Marne.D'une superficie de près de 200 ha.elle va abriter un oppidum gaulois Les.Meldes étaient un peuple de la Gaule celtique qui fut mentionné sous la forme Meldis par César (Guerre des Gaules, V, 5), Μ?λδοι par Strabon (Géographie, IV, 3, 5), Meldi par Pline (Histoire naturelle, IV, 107), Μ?λδαι par Ptolémée (Géographie, II, 8, 15), ou encore (CIVITATIS) MELDORVM "cité des Meldes" sur l'épitaphe d'Aurelius Demetrius (CIL 13, 2924 (4, p 35) ; CAG-10, p 142 ; 89-01, p 230). Le territoire des Meldes se situait dans la basse-vallée de la Marne, dans l'est et le nord-est de la région parisienne. Il correspondait assez exactement à celui de l'ancien diocèse de Meaux (avant 1790), soit l'actuel Mulcien et une partie de la Haute-Brie. Iatinum (Meaux) était leur capitale.La seule chose que nous savons de l'histoire des Meldes, c'est qu'en 55 AV JC., César fit construire des bateaux dans le cadre des préparatifs de sa seconde expédition en Britannie (54 av. J.-C.) (César, Guerre des Gaules, V, 5 Ces choses terminées, César se rend avec les légions au port Itius. Là, il apprend que soixante navires construits chez les Meldes, repoussés par une tempête, n'avaient pu tenir leur route, et étaient rentrés dans le port d'où ils étaient partis. Il trouva les autres prêts à mettre à la voile et pourvus de tout." ).
Après la conquête romaine, les Meldes reçurent le statut de cité libre (
Pline, Histoire naturelle, IV, 107 a Gaule Lyonnaise renferme les Lexoviens, les Vellocasses, les Gallètes, les Vénètes, les Abrincatuens, les Osismiens ; la Loire, fleuve célèbre ; une péninsule remarquable qui s'avance dans l'Océan, à partir des Osismiens, dont le tour est de 625.000 pas, et dont le col a 125.000 pas de large ; au delà de cette péninsule, les Nannètes ; dans l'intérieur, les Héduens, aillés, les Carnutes, alliés, les Boïens, les Sénons, les Aulerques, surnommés Éburoviques, et ceux qui sont surnommés Cénomans ; les Meldes, libres ; les Parisiens, les Trécasses, les Andegaves, les Viducasses, les Bodiocasses, les Unelles, les Cariosvélites, les Diablindes, les Rhédons, les Turons, les Atésuens, les Segusiaves, libres, dans le territoire desquels est Lyon, colonie.") et furent intégrés à la province de Gaule lyonnaise lors de la réorganisation la Gaule transalpine par Auguste (27 av. J.-C.) (Pline, Histoire naturelle, IV, 107 ; Strabon, Géographie, IV, 3, 5 Nous nommerons encore dans le bassin même du Sequanas les Parisii qui occupent une île du fleuve et ont pour ville Lucotocia, les Meldes, les Lexoviens dont le territoire borde l'Océan ; mais ce sont les Rèmes qui forment la nation la plus considérable de cette partie de la Gaule, et comme Duricortora, leur capitale, est en même temps la ville la plus peuplée du pays, c'est elle naturellement qui sert de résidence aux préfets envoyés de Rome.").

Toutefois les traces achéologiques sont peu nombreuses et  à ce jour, aucune découverte ne permet de le situer avec exactitude. Devenu apres la conquète romaine Lantinum cette cite occupe  un carrefour entre la voie de Paris à Châlon-en-Champagne et de Troyes à Boulogne-sur-Mer.
Le vestige le plus important est le sanctuaire au  le lieu-dit la Bauve
situé à 1,5 kilomètres du centre-ville actuel  Il se trouvait à mi-pente d'une colline située au Nord-Est de l'ancien méandre de la Marne.Cet ensemble serait similaire aux autres dépots et sanctuaires  présents dans la Gaule Belgique.
Un grand sanctuaire y a été mis à jour au XVIIIe siècle et fouillé depuis les années 1980. Ces fouilles ont révélé d'importants vestiges d'un sanctuaire pré-romaindu IVe et IIIe s. av. J.-C  orienté Nord-Ouest - Sud-Est avec des, trous de poteaux, monnaies, armes tordues, fourreaux démontés datant du IVe IIIe siècle .Ces armes  ont  visiblement été déplacées  postérieurement, elles ont en effet été retrouvées hors contexte, dans les « couches brunes », mêlées à des ossements d'animaux consommés à l'époque gallo-romaine  ainsi qu'une petite représentation d'un dieu gaulois accroupi.
Certains y voit un possible du démantèlement d'un trophée datant de la Tène ancienne  dont nous n avons retrouvé aucun vestige  hormis peut-être des trous de poteaux, des fosses, Ce site a été réaménagé au Ie s. av. J.-C
.L'ensemble a été aménagé sur une terrasse artificielle, remaniant les dépôts plus anciens. Ces couches héritées des important travaux de terrassement alors effectués sont appelées les « couches brunes », c'est en leur sein que furent découverts les éléments d'armement du IVe - IIIe s. av. J.-C., mêlés à du matériel du Ier siècle avant J.-C., notamment des fibules (type Aucissa), des monnaies gauloises (dont les types meldes Roveca et Epenos) ainsi que de nombreux ossements d'animaux: (porcs, moutons, chèvres, boeufs). Mis à part la terrasse et ces niveaux bruns, il ne reste à priori aucun vestige des aménagements réalisés à cette époque. A l'est de l'enceinte ont été identifiés de petits bâtiments en pierres sèches alignés, dont la destination n'est pas connue. Ces constructions pourraient être contemporaines des « couches brunes », bien que cet ensemble soit souvent considéré comme une troisième phase d'occupation.
enfin le site a été reconstruit  durant la période Gallo Romaine (Ie/ IIe - IVe s. ap. J.-C.)
En effet il a  fait l'objet d'un aménagement monumental au Ier ou IIe s. ap. J.-C., structuré en trois espaces distincts. Une double enceinte quadrangulaire de 130 mètres de côté à entrée monumentale tournée vers l'Est ; une vaste cour dans la partie Est de l'enceinte, séparée par un épais mur de meulière d'un édifice à plan centré, composé de deux temples géminés à cellæ. Chaque temple est composé de huit compartiments carrés et rectangulaires dont l'espace central est de forme circulaire, avec un diamètre de 7,50 mètres. Les deux temples sont reliés par une galerie de 22 mètres. Avec son plan centré, le sanctuaire de la Bauve s'apparente à un fanum, supposant un rite déambulatoire, comme cela a été démontré à Autun (temple de Janus), Sanxay et Périgueux (temple de Vésone). La présence de deux temples symétriques indique qu'un couple de dieux y était honoré. Le culte qui leur était rendu se faisait par circumambulation complexe et offrandes d'objets du quotidien (monnaies, épingles, fibules, pinces à épiler, bracelets en verre). Ce sanctuaire a été démoli au IVe s. ap. J.-C.


Les remparts
Construits pour protéger la cite  ils ont par la suite été maintes fois rénovés et modifiés, notamment au cours des XIVe et XVe siècles, pour ajouter des tours défensives circulaires.Ils sont actuellement  conservés sur une longueur de 250 m, et ils offrent en particulier un très beau point de vue sur le jardin du musée Bossuet