Citroën 23 RU cabine Avancée Besset 1947 Mison 2018
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Merci à Jipé pour les photographies
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Ce vénérable autocar est un Citroën de Type 23 RU carrossé, lui aussi, par Besset en 1947 ; année où après les difficultés de la guerre, l’entreprise se développe et connaît son apogée : 10 autocars sortent chaque jour de l’usine d'Annonay et 1.200 employés participent à cet essor.
Comme dit ci-dessus ces autocars de même Type sont sortis la même année des ateliers de la carrosserie Besset en Ardèche. Cette entreprise issue du « charronnage » s’est vite tournée vers le carrossage d’autocars et, est très vite devenue célèbre dans son domaine. Elle a réalisé nombre de carrosseries en structures métalliques plus résistantes que celles à ossature bois. D’ailleurs, le nombre important de modèles produits explique-t-il le fait que l’on connaisse, encore aujourd’hui, une impressionnante diversité de ceux-ci arrivés jusqu’à nous !?
A cette époque, juste dans l’après seconde guerre mondiale, après tant de privation, les villageois avaient besoin de moyens de transport, pas très rapides mais bien nécessaires pour amener les colis et assurer le déplacement des personnes qui voulaient se rendre de l’un à l’autre ou à la ville.
Auparavant, on a mené la diligence jusqu'en 1919 et, peu de temps après, les cars sont apparus. Les premiers avaient les roues en bois, mais c'était tout de même vraiment le progrès et tout le monde pouvait ainsi se déplacer plus facilement. L'évolution des transports se fit lentement avec l'utilisation du cheval pour le travail comme pour se déplacer, les charrettes, les diligences puis les premières lignes d'autocars. C'est le début d'une ère nouvelle, dopée par l'arrivée des premiers véhicules à moteur. Le transport de personnes connaît bientôt un essor rapide.
Mais, revenons en à celui qui nous intéresse séant, le car Citroën de Type 23RU qui se distingue des autres modèles connus par le fait qu’il est doté d’une cabine et d’une direction avancées plutôt rare à cette époque. C’est un moteur de traction 11 CV fiscaux 45 CV réels essence ordinaire qui l’entraine à travers la Drôme provençale de 1947 à 1967 de Laragne à Laborel en passant par Orpierre. En fin de carrière, la personne à qui on l’avait donné à ferrailler ; chose à laquelle il n’avait pu se résoudre. Et, qui lui vaut, certainement aujourd’hui de faire encore partie du patrimoine roulant du Sud de la France et, Citroën s’il en faut !