La Villa de Cicéron a d' abord été excavée en 1759 sous la direction de l'Accademia Ercolanese, créée par le roi Carlos III de Bourbons spécifiquement pour produire des comptes scientifiques des monuments qui venaient à la lumière dans les fouilles de Pompei
Dans les premières années, des sites ont été explorés au hasard, et parmi ceux,  le grand complexe de la villa de Cicéron sur la rue des Sépulcre, hors de la Porte d'Herculanum. Cette habitation, a été l'une des premières maisons à être découverte hors des murs, et à tort désignée par quelques antiquaires d'époque, sous le nom de Villa de Frugi, parce que, au-dessus d'une niche ornée d'un frontispice et de deux colonnes, l'on trouva une inscription déjà analysée dans le chapitre des thermes que nous reportons ici:

THERMAE
M. CRASSI FRVGI
AQVA MARINA ET BAL.
AQVA. DVLCI. IANVARIVS L.
 
«Thermes d'eau de mer et bain d'eau douce de M. Crassus Frugi ; Januarius, affranchi, directeur».

Par cette inscription, on a pensé de faire référence à la demeure de Ciceron qui été  gardée, bien que Ciceron n a jamais habité bien sur ici . toutefois dans ces écris io mentionne  dans des lettres  et dans plusieurs textes antiques,le nom de "Pompeianum" quand il composa les "Traités de Officiis… , de Devinationes…, et de Senectutes…
En écrivant a son ami Atticus, il écrira: -".. Et me voici dans un lieu si agréable car très retiré, pour composer à l'abri des importuns…"-.
Dans Lucullus, le deuxième Livre des Académiques, il écrit: ….nous étions arrivé dans la ville de Hortensias, et nous nous sommes la partagés, Lucullus à sa "campania" de Népalis et moi à mon "Agus Pompeianum" d’où la vu s'éteinte de l'Ile de Tibère aux pleines de Cumae.."
Or ,l'ile de Tibère est Capri,et  l'on peut imaginer qu' il ait pu  séjourner à Pompéi, mais cette hypothèse reste très improbable.
La villa, sur le côté sud de la route qui mène à la cité, à été  ré-enterré en 1763. En conséquence le plan de la villa était assez sommaire à ses débuts. Par la suite des travaux de excavation et de reprises, on était entrepris et là, le schéma est devenu plus clair aux yeux des chercheurs, même si à nos jours la villa  reste en parti  à excaver.
L'entrée principale était située sur la Rue  de Sépulcres et donné l'accès à cette grande propriété au caractère tentaculaire car vaste.
Au cours des fouilles de nombreuses fresques et des magnifiques mosaïques ont été découvertes. Parmi tous, deux mosaïques ont retenu l'attention et ont été transportées au Musée National de Naples. La Scène des "Musiciens de rue", une magnifique  mosaïque ou des musiciens de rue illustrent une scène d'une pièce de Ménandre. Suivi par un nain, une femme accompagne sur sa flûte la danse de deux hommes, dont l'un joue des cymbales tandis que l'autre bat un tambour sur cadre, référence celle-ci au culte rendu à Cybèle. La deuxième magnifique  mosaïque illustre la Scène du "Conseil de la Sorcière", œuvre du 3° siècle av. JC.
Ces deux mosaïques datées du début du 3° siècle av. JC, sont en effet des Emblema ornant le centre d'un mosaique  et ont été réalisées par Dioscoride de Samos, et représentent en réalité des scènes de la Commedia-Nova. Il s'agit là d'une confirmation de relations culturelles existantes entre la Campanie, donc Rome, et l'Orient Grec connu pour son élégance dans les décors 
La mosaique

C'est une mosaïque qui a été comme celle de la Visite à la Magicienne retrouvée dans la même ville   signée du mosaïste grec Dioscoride de Samos, Elle  porte l'inscription ΔΙΟΣΚΟΥΡΙΔΗΣ ΣΑΜΙΟΣ ΕΠΟΙΗΣΕ (« Dioscoride de Samos l'a fait »)
Comme sa consoeur elle  est conservée au Musée de Naples, et elle a pour sujet 4 personnages dont trois musiciens affublés des masques typiques de la comédie nouvelle : le joueur de tambourin, avec son nez aquilin et son front plissé, figure le parasite (parasitos) ; le joueur de cymbales, au nez proéminent et à la mine épanouie, incarne le flatteur (kolax) ; la joueuse de flûte double est la courtisane au bandeau (diamitros etaira) 
On trouve un enfant, tenant une corne dans ses mains.
Nous savons par un comédie de Menandre La Possédée (Theophoroumene  que tous ces personnages,sont liés au culte de Cybèle, . cette comédie a pour sujet l'histoire d'un Athénien, Kleinias, qui veut savoir si la jeune fille dont il est épris est bien possédée par la divinité. Sur le conseil de son ami Lysias, il la met à l'épreuve en jouant devant sa porte une musique en l'honneur de Cybèle. La jeune fille sort alors de chez elle en entonnant un hymne extatique, apportant ainsi la preuve qu'elle célèbre bien le culte de la Grande Mère ou Bona Dea.
Comme pour l'autre mosaîque il se peut qu'elle ait inspirée ou qu'elle s'inspire d'une peinture aujourdh'ui disparue
Mais Voyons un peu ce qu'est le culte de Cybèle
C'est une déesse dont on est pas trop sur de ces origienes  car de nombreux mythes qui se contrdisent  les uns les autres entourent Cybèle. Les Grecs l'identifiaient à Rhéa, fille du Ciel et de la Terre, épouse de Cronos et mère des dieux. Les anciens la confondaient également avec Ops, Vesta, Tellus, Déméter; ils l'appelaient aussi  la Bonne Déesse
Considérée comme une nymphe en raison de ses liens avec la nature elle aurait été hermaphrodite et les Dieux l’aurait castrée pour en faire une femme. La légende raconte, qu’amoureuse de son fils-amant Attis, celui-ci la trompa. Cybèle se vengea en faisant abattre l’arbre dont dépendait la vie de sa compagne. Son grand chagrin le rendit fou, le poussa à se castrer et à mettre fin à ses jours. Cybèle attendrie par sa douleur le transforma en pin avant qu'il meure .
Lors de la 2e guerre Punique face à la menace carthaginoise en 204 Av JC. les Romains consultes les livres sibyllins qui mentionnent  d'aller chercher leur mère. Consulté l'oracle d'Apollon,  répondit  d'aller chercher la grande mère des dieux, qui se trouve au sommet du mont Ida.  La délégation  arrive donc à Pergame et demande au roi Attale de leur ceder la pierre afin dea rapporter à Rome Les Romains recupèrent  cette pierre noire  ou Bétyle  à Pessinonte (Turquie)  Elle est ramenée à  Rome en triomphe  sMais là aussi la mystique internvient  Ramené par  le jeune P. Scipion, considéré comme l'homme le plus moral de la ville.  sur un bateau   Le navire remonta le Tibre mais comme  il  était sur le point d'aborder à Rome, lorsqu'il s'arrêta tout à coup, et refusa d'avancer vers le quai  Alors  Claudia, une vestale qui avait été soupçonnée d'avoir violé son voeu de virginité, attacha sa ceinture au vaisseau, et l'amena aisément dans le port .Celle ci est  amenée en procession dans le sanctuaire de la Victoire sur le Palatin. Un temple  sera  construit en son honneur et Rome gagna la guerre
Son rituel propose une initiation particulièrement spectaculaire et sanglant car les prêtres de Cybèle, sont des eunuques qui ont accomplit le rituel de castration le jour de leur ordination pour montrer leur dévotion à la Déesse et pour s’assurer une autre vie après la mort  souvent des adeptes hommes et femmes se mutilent pour plaire à la Déesse.aussi les autorités romaines suspectent et craignent ce cultes Pour l'encadrer  les romains exigent que de nouveaux prêtres, les Archigalles, sont choisis parmi les citoyens romains. et ils ne douvent pas être des eunuques. Le culte de Cybèle évolue en faveur d’Attis en mettant l’accent sur le mort et la résurrection. Le culte de cette grande Déesse se propage dans plusieurs sanctuaires romains. L’image de la déesse devient présente dans tous l’empire romain et cela jusqu’à la fin de l’empire.
L'initiation
Les fidèles sont conduits dans une fosse qui symbolisent leur tombeau. Puis les prêtres de la déesse amènent un taureau qu’ils égorgent pour les purifier avec le sang. L’initiation se poursuit par une union mystique avec la Déesse. Des grands secrets leur sont dévoilés par étape. On connaît peu de chose des enseignements prodigués. Il n’y a pas d’ écrits du fait que les fidèles n’avaient pas le droit de les dévoiler.
La fete était celebrée dans la rue avec les concours de musiciens  qui  dansaient  et  faisaient beaucoup de bruit avec des cymbales et des instruments de toute espèce.