Ligne Maginot Secteur Fortifié de Lilles
Je remercie Jean Marie Brams Christian Adam Wikimaginot Wikipedia Maginot Moselle pour leur aide
Secteur Fortifié de Montmedy (SFMO )
Le Secteur Fortifié de Montmedy ( SFMO) fait partie de la ligne dite Maginot qui fut ainsi appelé en hommage à André Maginot Ministre de la Guerre (et ancien combattant ) entre le 3/11/1929 et le 17/02/1930
Le Vote de la loi permettant le financement des régions fortifiées eut lieu en décembre 1929
Pour l’Armée française la désignation officielle est la « fortification permanente » ou les « régions fortifiées ». Le terme de « ligne Maginot » provient de la presse, où il commence à être employé à partir de 1935, repris par le ministre de la Guerre Jean Fabry en août 1935 lors de l'inauguration du monument Maginot près de Verdun.
La ligne Maginot se présente donc après de nombreuses études s’échelonnant sur presque 10 ans comme un dispositif complexe s'échelonnant en profondeur sur différents niveaux depuis la frontière.
Dans l’absolu car la ligne n'a pas été conçue de manière homogène, et sa réalisation n'a en général pas été conforme aux projets d'origine pour des raisons essentiellement budgétaires on distingue quatre parties distinctes.
1 la ligne des avant-postes, destinée avant tout à détecter une attaque brusquée et à la retarder un temps grâce à des dispositifs prévus (routes minées, barrières, etc.) pour laisser le temps à la « ligne principale de résistance » de se mettre en état d'alerte On trouve des Petites casemates et des Maisons Fortes
Petit Ouvrage | Maison Fortifiée ( MF) |
2 la « ligne principale de résistance » est à environ deux kilomètres derrière les avant-postes. Elle était matérialisée par un double réseau de rails antichars et barbelés
Internet |
le réseau de Barbelés est large de 12,5 mètres, soit six rangs de piquets en forme de queues de cochon d'un mètre de haut qui soutiennent les fils en formant des vagues, avec des ardillons plantés dans le sol et dépassant de 20 cm. Son rôle : freiner l'infanterie assaillante pour que les mitrailleuses puissent la faucher.
Le réseau de rail est composé de sections de rails de trois mètres enterrées à la verticale sur six rangs de profondeur, dépassant de 60 cm à 1,3 m au-dessus du sol.
Son rôle :'arrêter les véhicules assaillants afin qu’il soient détruits ensuite par les canons anti char
Barbelés | Rails |
elle est couverte par les tirs d'artillerie des Gros Ouvrage. .
3 Les abris d'intervalles destinés à assurer la protection d'une partie des troupes combattantes à l'air libre. les casemates d'intervalle avaient pour but d'assurer la continuité de feux de la Ligne Principale de Résistance entre deux ouvrages. Il existe deux types de casemates, les casemates dites en couple (chaque casemate flanque son propre côté) et les casemates double (elles sont munies de deux chambres de tir pour flanquer des deux côtés à la fois).
Contrairement aux ouvrages, les casemates ne sont pas reliées entre elles par galerie, et ne sont armées d'aucune tourelle. Leur équipement, bien que restreint, est à peu près le même que les ouvrages (petite usine, petite salle des filtres, etc.).Il s'agit en fait de casernes souterraines équipées uniquement pour le combat rapproché.
Internet |
4 L'arrière du front comporte tous les équipements de soutien logistique : réseau de téléphone et d’électricité, routes et voies ferrées militaires de 0,60 m dérivées du système Pechot, dépôts de munitions, casernes de temps de paix, postes de commandement, etc.
Au total, la ligne Maginot a coûté plus de cinq milliards de francs de 1930 à 1936 soit 1.6 % du Budget de l’Etat
WikiMaginot |
Le secteur Fortifié de Montmédy( inspiré de Wikipedia)
Cette zone n a pas d'insigne d'unité connue aussi j ai mis en avant les Armes de la ville de Montmédy
Le secteur fortifié de Montmédy est une partie de la ligne Maginot, situé entre le secteur défensif des Ardennes à l'ouest et le secteur fortifié de la Crusnes à l'est.
Il forme une ligne le long de la frontière franco-belge à l'ouest de Montmédy, de Pont-à-Bar (sur la commune de Dom-le-Mesnil, dans les Ardennes) à Vélosnes (dans la Meuse). Les fortifications du secteur sont plutôt légères sur la majorité de la ligne, avec seulement une portion avec quelques ouvrages.
Toutefois il faut noté que le secteur fortifié de Montmédy fut un secteur fortifié au rabais Il disposé d'un budget total de 140.000.000 francs alors que la CORF avait mis dans les ouvrage du Hackenberg -170.000.000 francs- et 200 000 000 de francs pour le Hochwald
Pourquoi ?
Le SFMO se basa sur les fort du rideau défensif Séré de Rivières avec une défense basée sur un ouvrage unique, exposé en saillant et n'ayant partiquement aucune défense sur ses arrières. En plus même si les ouvrages sont mieux conçus,avec les entrées en chicane, défense vers l'avant renforcé par des cloches à armes mixtes (AM ) sa protection dans les intervalles est quasi nulle et il faut systématiquement avoir recours aux troupes d'intervalles pour assurer une défense cohérente. En effet la CORF est restée rivée à la conception des ouvrages d'artillerie avec leur locaux souterrains onéreux comme on le trouve au Hackenberg pa ensemble plutôt que de trouver des solutions plus légères en terme de budget. On pouvait imaginer le renforcement des casemates par des mortiers de 81mm et des blocs d'artilleries autonomes.Le pire est la gestion de l'extrémité ouest du secteur. Il y avait deux solutions à envisager
A la déclaration de guerre le secteur n'est pas compler
Il forme une ligne le long de la frontière franco-belge à l'ouest de Montmédy, de Pont-à-Bar (sur la commune de Dom-le-Mesnil, dans les Ardennes) à Vélosnes (dans la Meuse). Les fortifications du secteur sont plutôt légères sur la majorité de la ligne, avec seulement une portion avec quelques ouvrages.
Toutefois il faut noté que le secteur fortifié de Montmédy fut un secteur fortifié au rabais Il disposé d'un budget total de 140.000.000 francs alors que la CORF avait mis dans les ouvrage du Hackenberg -170.000.000 francs- et 200 000 000 de francs pour le Hochwald
Sur les quatre sous-secteurs que compte le secteur fortifié, trois (Sedan, Mouzon et Marville) sont constitués de blockhaus STG, FCR et RFM4, dont une grande partie est inachevée (presque aucun n'a ses cuirassements). Quant au sous-secteur de la tête de pont de Montmédy, il est relativement solide, avec quatre ouvrages (La Ferté, Chesnois, Thonnelle et Vélosnes) et douze casemates CORF « nouveaux fronts
Pourquoi ?
Le SFMO se basa sur les fort du rideau défensif Séré de Rivières avec une défense basée sur un ouvrage unique, exposé en saillant et n'ayant partiquement aucune défense sur ses arrières. En plus même si les ouvrages sont mieux conçus,avec les entrées en chicane, défense vers l'avant renforcé par des cloches à armes mixtes (AM ) sa protection dans les intervalles est quasi nulle et il faut systématiquement avoir recours aux troupes d'intervalles pour assurer une défense cohérente. En effet la CORF est restée rivée à la conception des ouvrages d'artillerie avec leur locaux souterrains onéreux comme on le trouve au Hackenberg pa ensemble plutôt que de trouver des solutions plus légères en terme de budget. On pouvait imaginer le renforcement des casemates par des mortiers de 81mm et des blocs d'artilleries autonomes.Le pire est la gestion de l'extrémité ouest du secteur. Il y avait deux solutions à envisager
A la déclaration de guerre le secteur n'est pas compler
il reste 2 parties à traiter avec 2 projets
1.Le long de la Chier et contourner autour de la colline de Saint Walfroy et terminer le secteur fortifié en boucle.
2- Traverser le Chier ( la solution retenue par la CORF ), mais terminer là aussi le secteur en courbe en englobant les côtes 266 et 311 à l'ouest de l'ouvrage.
Jusqu'au 31/08/1939 c'est la 2e région militaire dont le QG est a Amiens passe le 01/09/1939 sous commandement de la 2e armée : il est sous l'autorité pour les sous-secteurs de Sedan et de Mouzon du 10e corps d'armée, composé de la 55e division d'infanterie (de réserve, série B) et de la 3e division d'infanterie nord-africaine (d'active), tandis que les sous-secteurs de Montmédy et de Marville sont confiés au 18e corps d'armée, composé de la 3e division d'infanterie coloniale (de réserve, série A) et de la 41e division d'infanterie
Le secteur est divisé en quatre sous-secteurs fortifiés, avec les unités suivantes comme équipages des ouvrages et casemates ainsi que comme troupes d'intervalle stationnées entre ceux-ci après la mobilisation :
sous-secteur de Sedan, confié au 147e régiment d'infanterie de forteresse ;
sous-secteur de Mouzon, confié au 136e régiment d'infanterie de forteresse ;
sous-secteur de la tête de pont de Montmédy, confié au 155e régiment d'infanterie de forteresse ;
sous-secteur de Marville, confié au 132e régiment d'infanterie de forteresse.
132e RIF | 136e RIF | 147e RIF | 155e RIF |
Les appuis sont fournis par l'artillerie et le génie du secteur avec
des élément du 169e régiment d'artillerie de position (premier groupe : dix canons de 75 mm modèle 1897 le 169ème régiment d’artillerie de position est mis sur pied par le CMA 2 de Sedan et affecté au Secteur Fortifié de Montmedy
99e régiment d'artillerie mobile de forteresse hippomobile (sous-secteur de Sedan, deux groupes avec 24 canons de 75 mm modèle 1897) Le 99ème régiment d’artillerie mobile de forteresse hippomobile est mis sur pied par le CMA 2 de Sedan et affecté au SF de Montmedy
plus le 4e Bataillons de Mitrailleurs mis sur pied par le CMI n°22 (Amiens), il est affecté à la 41ème Division d’Infanterie puis au SF de Montmédy. il sera dissous en août 1940.
En effet à la mobilisation d’août 1939, 19 bataillons de mitrailleurs sont mis sur pied
Leur organigramme est le suivant:
-Un état-major et une section de commandement (un groupe transmission/renseignement et un groupe de pionniers),
-Une compagnie hors rang avec un groupe de ravitaillement, un groupe approvisionnement et un groupe atelier
-Trois compagnies de mitrailleuses disposant chacune de 3 sections de quatre mitrailleuses (deux groupes de 2 associé à un groupe de deux FM) et d’une section de fusiliers voltigeurs
-Une compagnie d’engins et de fusiliers voltigeurs (CEFV) disposant d’une section de mortiers de 81mm (trois groupes de deux pièces), de trois sections antichars à trois canons de 25mm et de deux sections de voltgieurs disposant chacun de trois fusils-mitrailleurs.
211e bataillon du génie de forteresse du 3e régiment du génie.
Casernements de sûreté