Mosaïque Rome Italie Rome Chasse sanglier Horti Liciniani Rome Centrale Montemartini
English Translation
Historique Voir ICI
History Click HERE
Cette mosaique se trouvait dans un batiment situésur l’Esquilin dans les Horti Liciniani, une vaste propriéte d’une gens d’origine étrusque qui avait acquit ces terres. Ces horti sont situé le log e quois de la gare de Roma Termini
Au IIIème siècle deux des empereurs, Valerien et Galériius, ont acquit ces jardins ainsi que les Horti Tauriani et ils ont construit une luxueuse demeure impériale extra-urbaine, connue comme le Palatium Licinianum dans des documents des IVe et Ve siècles,
Ce complexe était situé près de l'église Santa Bibiana. Ce devait être un complexe de bâtiments qui permettait à l'empereur d'accueillir toute la cour et qui comprenait des salles de banquet et des piscines
Ces description sont outes faites dans textes chrétiens parlant du martyre des saints comme les textes sur S. Bibianae, code Vat 6696: ad caput tauri iuxta palatium Licinianum ad formam Claudii, Mirabil
Il est decrit dans le passage 27, 2 cf LPD I. 249,
Simplicatio I: basilic fécit intra-urbe Rome iuxta palatium Licinianum beatae martyris Bibianae ubi corpus eius requiescit, Passio saints Fausti et Pigmenii, catalogue codé hagiogr. cubiculo Romano iuxta palatium Licinianum
Ici l’empereur Galein voulant imiter Néron,, prévoyait d'ériger une statue colossale le représentant habillé en dieu soleil invitant, mais les travaux n'ont jamais été achevés
De ce complexe il ne reste plus que les ruines du temple de Minerva Medica, dont personne ne sait encore très bien ce qu’il était réellement, peut-être un triclinium hiermalis, et la mosaïque dite de chasse, conservée au Museo della Centrale Montemartini.
Des ce complexe ont été retrouvés à ce jour en plus de la Mosaïque
MAGISTRATO ANZIANO Et MAGISTRATO GIOVANE
Ces statutes sont datées de par leur style du IVe et du Ve siècle période qui avait vu le transfert du siège du pouvoir à Constantinople
Elle représente un père et son fils dans une tenue vestimentaire, permettant de les d'identifier d’un rang très élévé et d'avancer des hypothèses sur leur identification.
On pense y voir les portraits de Quintus Aurelius Simma, célèbre orateur, défenseur des traditions païennes dans une Rome déjà chrétienne et, dans la plus jeune, son fils Mennius. .
FANCIULLA SEDUTA.
Copie faite vers 280 d’une statue d’époque hadrienne . elle a été retrouvée à l interieur du tempio di Minerva Medica via Giolitti.
MUSA POLIMNIA
Statue cachée dans une galerie souterraine, peut-être le soustraire au danger d'invasion barbare. La statue vient de via Terni Horti Variani, Elle représente la muse dans une attitude rêveuse et pensive, complètement enveloppé dans son manteau et appuyé contre un pilier rocheux, Elle tenait un papyrus dans sa main gauche
La Mosaïque
Elle est déposée et mise en valeur dans la chaufferie du musée Centrale Montemartini à C’est la deuxième plus belle mosaïque après celle de Villa Armerina en Sicile.
Véritable unicum à Rome, elle représente une chasse au sanglier, à l’ours et aux gazelles avec des molosses
Elle était située dans une résidence impériale de la fin du IVe siècle Ap JC résidence connue grace aux divers textes dont l’Historia Augusta, parlant de e Galierus disant que l’empereur y demeurait avec l’ensemble de la cour. Les études topographiques estiment que c’est précisément cette résidence située dans la région nord-est de l’Esquilin à Rome.
Cette mosaïque a été découverte en 1904, lors de la construction du passage souterrrain sous les voies ferrées connu sous le nom de "arc de Santa Bibiana",
Elle est en excellent état, mais n'a été retirée que sur les 3/5 de son extension, car le reste demeure sous la voie ferrée,
La mosaïque présente trois scènes de chasse: dans les deux premières, superposées mais sans souci de perspective, vous pouvez voir des chasseurs à pied, vêtus de courtes tuniques à capuchons et de couvre-chaussettes aux genoux; les animaux traqués sont rendus avec une grande efficacité
Ce sont des antilopes et des gazelles dans la scène supérieure et des ours dans la scène inférieure; Tous les moments de la capture sont décrits, depuis la traque à la poursuite jusqu'à la capture dans les cages,En voit des chiens et des filets attachés aux arbres, cela afin de pousser les animaux dans la direction souhaitée.
La troisième scène montre un personnage à cheval, dont les vêtements dénotent le rang élevé, déterminé à chasser un sanglier, vers lequel il est sur le point de lancer sa lance, la courte barbe la rapproche des philosophes. En ce qui concerne son identité, il est certainement que c’est un vir clarissimus, un membre de la classe sénatoriale et qui a voulu apparaître à la fois comme un intellectuel et un homme d'action: Ce portrait doit être celui de Galien adepte du néoplatonisme,
Cette mosaïque qui au depart avait été située arbitrairement dans un portique relié à un péristyle a étéé actuellement relocalisée en la comparant avec des mosaiques similaires de l’antiquité tardive comme celle de Piazza Amerina dans un lieu tres fréquenté comme une salle d’audience ou un vestibule
Les archéologues ont formulé cette hypothèse, en réinterprétant ce qui est écrit dans le Liber Pontificalis, sur l'origine de l'église de Santa Bibiana
A l'instar de Santa Croce in Gerusalemme, la salle d'audience de l'empereur, ce serait celle des bureaux de la Prefectus Urbis, qui devint plus tard celon une légende la maison de Flaviano, père de Bibiana.
Idem Pour la Basilique de Julien Bassanus trasnformée par le pape Simplicius, en église, poursuivant le processus de récupération de l'orthodoxie de ce quartier dit hérétique de Rome, commencé cinquante ans plus tôt par le pape Anastasio, qui avait érigé le cimetière Ad Ursus dans les jardins Galeatum, à ne pas confondre avec celui des catacombes de Ponziano, avec un nom très similaire.
Autre élement la présence dans la région du Vicus Orsi Pileati (qui correspond au tronçon de la Via Bixio qui traverse la Via Giolitti), il est possible que la toponymie de la région se réfère à la mosaïque de chasse.
La christianisation a ensuite continué, réutilisant toujours les environnements du Palatin , avec la construction de l'église de San Paolo, puis détruite au XVIIIe siècle lors de la restructuration de Raguzzini.