Le columbarium est une structure funéraire répandue parmi les anciens Romains et utilisée pour une sépulture collective, même si le terme a été inventé au XVIIIe siècle.
Dans l'Antiquité, le sens premier du terme columbarium, du latin columba, colombe, était celui d'une cavité dans laquelle les colombes venaient s’abriter, et pour ce qui nous intéresse dans le cadre funéraire ce terme indique uniquement pour indiquer la niche qui rassemble les urnes avec les cendres du defunt
Aujourd'hui, le mot "columbarium" désigne toute une structure funéraire composée de niches destinées à la conservation des urnes , mais ce terme n'a été utilisé qu'à partir de 1727, lorsque Francesco Gori a publié son ouvrage intitulé "Monumentum sive Columbarium Libertorum et Servorum Liviae Augustae ” suite de la découverte l'année précédente du columbarium des domestiques et des affranchis de Livie, épouse d'Auguste.
Dans toutes les inscriptions latines, ce type d’architecture s'appelle ossarium, ossuarium, monumentum ou sépulcre, mais jamais Colombarium
C’est souvent ne construction souterraine ou semi-souterraine, rarement en hauteur Cette hypogée,se caractérise par des rangées de petites niches aménagées le long des murs et destinées à contenir les urnes cinéraires opu funéraires
Ce type de sépulture était très répandu, en particulier durant le 1e siècle Av et Ap JC
Ces tombeaux pouvaient contenir dans un petit espace les cendres de milliers de personnes. Parfois, ils contenaient les restes d'une même famille, y compris des affranchis et des esclaves, ou des membres d'une même association et étaient souvent décorés, à l'intérieur, de stucs et de peintures
A Rome beaucoup ont été retrouvés, beaucoup le long de la Via Appia Antica, parmi lesquels, au XVIIIe siècle, le Columbarium des affranchis d'Auguste qui est situé et à proximité de celui des affranchis de Livie, épouse de l'empereur.
De ce dernier il n ‘en reste rien ,car elle a du être pillé et détruite peu de temps après sa découverte, Seules les gravures de Pier Leone Ghezzi et de Giovanni Battista Piranesi, nous les montrent telles qu’elles étaient lors de la découverte

C’etait un bâtiment quadrangulaire contenant environ 500 loculi.
Le Columbarium des affranchis d’Auguste.
Tout d’abord, force est de constater que, malheureusement, les nouvelles sont rares et fragmentaires,
Ce site a une particularité,car c’est un de ces très rares Colombari situés en surface, alors que ces structures, comme mentionné, sont généralement des sépultures souterraines ou partiellement souterraines, et en plus c’est l’un des plus grand découverts à Rome,
il a été construit par Auguste. garder abriter les cendres de ses affranchis. Les affranchis, dans la Rome antique, étaient ces esclaves qui, grâce à leur bonne conduite, avaient été libérés de la servitude, alors même qu'ils disposaient de possibilités juridiques limitées par rapport à ceux qui étaient nés libres.
Cette structure funéraire est située Via Appia Antica 87 , sur les terres de l'ancien vignoble Vignolini, juste au-delà de la chapelle de Reginald Pole, entre l'église de Quo Vadis et les Catacombes de San Sebastiano.
Le bâtiment, en brique, était composé de trois grandes salles juxtaposées,
Les murs de ces trois salles contenaient 3000 niches, alignées par des rangées ces Niches abritaient l ‘urne
De nos jours on peut encore par endroit voir les restes des urnes à l'intérieur des niches, dont certaines sont presque entières.
Au-dessus se trouvait une quatrième salle utilisée pour les rites funéraires, parfois accompagnée de libations.
Toutes les pièces, à l’origine, possédaient une toiture . Mais plus tard, à mi-hauteur de la pièce centrale, les piliers furent surélevés, , afin de supporter un nouveau toit
Le batime,nt au fils de siècle a eut une vie mouvementée ce qui n’est pas inhabituelle à Rome.
Après la chute finale de l'empire romain, cet endroit, comme tant d'autres, a été laissé à lui-même jusqu'en 1726, date à laquelle cette structure funéraire a été redécouverte. Comme il était courant à l'époque, il a d'abord été dépouillé de toutes ses vestiges présentant un intérêt dont un sarcophage qui a disparu sans laissé aucune trace
Les murs possédaient des plaques sur lesquelles étaient gravés des inscriptions funéraires,furent dépouillés de celle ci
De nombreux textes citent à titre d'exemple un certain Caesaris Lusor appelé "Mutus argutus imitator", autrement dit un mime. Peu de temps après sa
après sa découverte, ce columbarium a été utilisé comme une cave, on peut encore voir un pressoir à vin arctique posé sur un mur, puis la structure est devenue partie intégrante d'une taverne
Le site de 1796 était déjà enregistré par l'État papal sous le nom d'Hostaria del Colombario.
À la fin du XIXe siècle, la taverne était mentionnée dans un livre intéressant et particulier: "Guide des sentinelles dans les tavernes italiennes", où il est possible de lire ce qui suit. Trattoria est un endroit romantique. Cette taverne apparaît également dans un poème de Gabriele D’annunzio.
Les premiers dessins du columbarium ont été exécutés par Giovanni Battista Piranesi, mais Montano et Luigi Canina ont également étudié ce bâtiment avec précision. C’est grâce à eux qu’on a aujourd’hui une idée assez précise de son apparence originale,
Les années passent et même les siècles, nous arrivons en 1982 lorsque Massimo Magnanimi devient propriétaire de ce site, maintenant en état de délabrement,
Il le restaure et ouvre à nouveau une trattoria: "Hostaria Antica Roma", qui a servi pendant plusieurs années des plats de cuisine Romaine, mais aussi des plats de la Rome antique,
Ensuite le restaurant a été transféré et les installations vendues, la surintendance, qui avait une préemption, n’en fit pal ‘achat ce qui fait que le site est privé.
Mais Pio Pellegrini le nouveau propriétaire,est un passionné d'archéologie et souhaite préserver ce lieu