Philippe V de France, dit Philippe le Long, est né vers 1292/1293, fut régent de France entre juin 1316-janvier 1317 le temps de la grossesse de la reine cllémence de Hongrie puis du regne éphémère de Jean I lme posthume Il est ensuite roi de France de 1317 à 1322, Il fut aussi roi de Navarre sous le nom de Philippe II de Navarre.Il eut comme surnom « le long », en raison de sa grande taille. en tant quee second fils du roi Philippe IV le Bel et de la reine Jeanne Iere de Navarre. il recoit en apanage le comté de Poitiers et le marie à Jeanne de Bourgogne, héritière du comté de Bourgogne. Cette union peut l'amener à briguer la dignité impériale.
C'est un prince rusé, dala lignée de son père Ainsi qu'en échange de son soutien contre les féodaux révoltés, il avait obtenu de son frère Louis X la révocation du testament de son père concernant le rattachement au domaine royal de la Franche-Comté dont son épouse Jeanne II de Bourgogne est usufruitière. Dans son testament, Philippe le Bel avait stipulé qu'en l'absence de descendance mâle du prince Philippe, la Franche-Comté serait intégrée au royaume comme Philippe II Auguste en institué l'usage.Comme 'ayant pa de descendance mâle le prince Philippe devait doter ses filles s'il voulait les marier dignement
Philippe est sacré et couronné roi en janvier 1317 dans l'église Saint-Rémy-de-Reim s. Il commence a interpreterr en sa faveur la coutumedit de la loi salique.Il réunit ensuite, le 2 février 1317, une assemblée de grands et de nobles, de prélats et de bourgeois de Paris, qui déclare qu'il est mieux placé que sa nièce Jeanne, car séparé de saint Louis par deux générations contre trois pour Jeanne, et que « femme ne succède pas au royaume de France ». Il renouvelle l'alliance avec l'Écosse en 1318 et cela malgré l'opposition des barons, de son frère Charles de la Marche et de la duchesse Agnès de Bourgogne qui protège les droits de sa petite-fille Jeanne, fille de Louis X. il obtien ce qu'il voulait
Mais la gronde des grands féodaux, dest vive avec comme meneur son oncle Charles de Valois Il apaise Eudes IV de Bourgogne, qui soutient les droits de sa nièce Jeanne fille de Louis X et de Marguerite de Bourgogne, lui promettant la main de sa fille ainée avec comme dot La Franche-Comté et d'Artois.
Mais ce traité qui ampute le domaine royal au profit de ses filles amènera , faute de descendants mâles, la Bourgogne, l'Artois et la Franche-Comté à sortir du royaume de France pour intégrer par mariage le futur empire des Habsbourgs
ensuite il mets au pas par la diplomatie Robert III de Flandre, et celui-ci lui fait hommage au palais de la Cité le 5 mai 1320.
En politique intérieure, il confirme les chartes provinciales et centralise les différentes institutions pour les rendre plus efficaces. Il impose l'utilisation d'une monnaie unique sur le territoire malgré l'opposition des seigneurs du Midi. Il tente de normaliser les poids et mesures. En 1320, il réunit la ville de Tournai à la couronne.
Il remet de l'ordre dans les finances royales avec l'aide de Henri de Sully, grand bouteiller de France. En promulguant l'ordonnance de Vivier-en-Brie en janvier 1320, il crée la Chambre des comptes qui deviendra la Cour des comptes. Les deux administrations royales sont placées sous le ministère d'Henri de Sully pendant toute la durée de son règne. Comme par le passé ces collaboratieurs seront les victimes expiatoire du prochain roi comme Giraud Gayte se rend particulièrement impopulaire et est victime d'une purge qui suit la mort du roi en 1322.
Par son ordonnance du 6 juillet 1317, il règlemente la pêche fluviale en réaction aux abus des pêcheurs qui entrainent le dépeuplement des rivières.
Le 29 juin 1320 en la cathédrale d'Amiens, il reçoit l'hommage simple du roi Édouard II d'Angleterre, son beau-frère, pour le duché de Guyenne, le comté de Ponthieu et la ville de Montreuil.
Par contre il réprimz les révoltes des Pastoureaux. et fait une chase sons merci contre les lépreux dans le but d'éradiquer la maladie comme en attestent les ordonnances du 21 juin 1321 et du 18 août 1321.
Atteint de dysenterie et de fièvre quarte à partir d'août 1321, il est soigné à l'aide de bois et d'un clou de la vraie croix, ainsi que d'un bras de saint Simon. il meurt à l'abbaye de Longchamp, près de Paris, dans la nuit du 2 au 3 janvier 1322, après 5 mois de souffrance. ayant épousé Jeanne de Bourgogne (v. 1291-1330), qui devient comtesse de Bourgogne (v. 1315-1330) sous le nom de Jeanne II, puis, après la mort de sa mère, comtesse d'Artois de 1329 à 1330, sous le nom de Jeanne 1ere De cette union sont issus cinq enfants : Jeanne de France (1308-1347), comtesse de Bourgogne (Jeanne III) et comtesse d'Artois (Jeanne II), mariée en 1318 avec Eudes IV (v. 1295-1349), duc de Bourgogne. Marguerite de France (9 mai 1309-1382), comtesse de Bourgogne et comtesse d'Artois (1361-1382), mariée en 1320 avec Louis 1er de Flandre (v. 1304-1346), dit Louis de Dampierre ou Louis de Flandre, comte de Nevers, puis comte de Flandre et de Rethel. Isabelle de France (1310-1348), épouse en 1323 le dauphin Guigues VIII du Viennois, dont la postérité est éteinte ; épouse vers 1339 le seigneur de Faucogney, Jean III, sans postérité connue.Blanche de France (vers 1311/1312-1358), religieuse à Longchamp. Philippe (1313) Louis (1316-1317 )Sans descendant mâle survivant, c'est son frère cadet, Charles IV, qui lui succède.
Il est inhumé dans la basilique Saint-Denis. Sa sépulture, comme celles de tous les autres princes et dignitaires reposant en ce lieu, sera profanée par les révolutionnaires en 1793.