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Auguste a trouvé l'espace approprié pour l'installation de son horloge dans le quartier du champs de Mars à mi-chemin entre le mausolée d'Auguste, l'Ara Pacis et le Panthéon d’ Agrippa.
Situé dans la partie septentrionale du Champ de Mars, à mi-chemin entre le Mausolée d'Auguste et le Panthéon d'Agrippa, ce monument, inauguré en 10 avant JC, était par sa taille unique en son genre dans l'Antiquité.
Il s'agissait d'un gigantesque cadran solaire, occupant une vaste place, dont les proportions pouvaient être dont quelques unes ont été retrouvées.
Le grand cadran solaire, selon la tradition, a été placé sur une grande place pavée de marbre de 150 x 70 mètres, et sur laquelle étaient tracées des graduations astronomiques et des inscriptions en bronze
Aujourd'hui, cependant, il y a une tendance à rejeter cette hypothèse, également parce que diverses campagnes de fouilles n'ont mis en évidence aucune trace de ce grand trottoir,
Vrai ou non, l'existence de cette grande zone pavée est certaine car la ligne méridienne avait besoin de beaucoup d’espace pour avoir une horloge digne de Rome selon Auguste
L'orientation de cette ligne était du nord au sud, sa taille considérable était d'environ soixante-quinze mètres sur quatre mètres. Le tout était pavé de travertin avec des bandes et des inscriptions, en grec, en bronze.
Mais à quoi pourrait servir un cadran solaire avec un aussi imposant gnomon?
pour marquer les heures
Ce gnomon est réalisé avec un gros obélisque qu'Auguste avait emporté lors d'un voyage qui a duré environ deux ans depuis l'Égypte fut choisi
En effet en 10 avant JC, Auguste a apporté les deux premiers obélisques à Rome (Strabon, Géographie , XVII.27; Ammien Marcellin, XVII.4.12), où ils furent comme l'indiquent les inscriptions érigés en monuments de la conquête de l'Égypte vingt ans auparavant et dédié au Soleil. L'un se trouve maintenant sur la Piazza del Popolo, il se trouvait auparavant sur la spina du Circus Maximus dédié Circé,fille d'Hélios, qui organisa les premiers jeux son honneur ( Sur les lunettes , VIII). L'autre obélisque légèrement plus petit (bien qu'il soit toujours le quatrième plus grand à Rome), fut érigé à l'époque du Pharaon Psammétique II, entre 595 av. et 589 avant JC, en granit rouge avait environ vingt-cinq mètres de haut Auguste l’avait pris à Héliopolis Il mesurait 21,79 m à l origine
À l'extrémité supérieure de l'obélisque, une sphère en bronze a été placée, le faisceau solaire qui a intercepté ce globe doré projetait l'ombre de la sphère sur la ligne méridienne monumentale.
Il indiquait ainsi le jour de l'année, le mois, le signe du zodiaque, l'heure, les équinoxes et les solstices et, apparemment, les vents.
Edmund Buchner archéologue allemand a qui l’on doit le nom de Horologium Augusti » en 1976 a soutenu la thèse suivante que le 23 septembre, jour anniversaire de la naissance d'Auguste, l'ombre portée de l'obélisque atteignait l ‘Ara Pacis construite tout près de là L ‘ombre en passant par la porte atteint l'autel central.
Ainsi l’'ordre cosmique avait désigné Auguste comme un être véritablement providentiel pour Rome . Il faut savoir que tout ce qui se trouvait représenté dans l’Ara Pacis symbolise la fin du chaos, le retour de la Paix, de la prospérité et de la piété, et cela semblait écrit dans les astres, suivant un plan divin.
En relisant, cependant, ce que Pline a transmis, nous apprenons qu'après trente ans, depuis sa construction, le cadran solaire ne fonctionnait plus correctement.
En effet l’enregistrement du temps varie et en une trentaine d'années la course du soleil change légèrement pour des raisons astronomiques mais aussi le Globe terreste lui aussi est sujet à ce variation en se déplaçant par rapport à son axe mais aussi le gnomon ne donne plus les mêmes mesures aussi à cause des tremblements de terre, ou que les inondations du Tibre qui ont provoqué une baisse de la flèche due à la charge qui y repose
Le cadran solaire fut donc été restauré par Domitien qui a soulevé les dalles d'environ un mèt
re et cinquante centimètres,
L’orologium a donc une courte durée de vie.
Sur la base de l'obélisque, il y avait une inscription: "Imo. César Divi fil. Augustus pontifex maximus imp. XII cos. Pot XI Trib. XIV aegipto in potestatema populi Romani redacta soli donum dedit ". C'est-à-dire: «L'empereur fils du Divin César Auguste, Pontifex Maximum proclamé empereur pour la douzième fois, consul onze fois qui détint le pouvoir de tribunal pendant quatorze fois, ayant reduit l'Égypte au pouvoir du peuple romain, il a donné le soleil en cadeau. "
Mais les habitations vont occuper complètement la place de l'Orologium dès le IVe siècle apr. J.-C.
Au Moyen Âge, l'obélisque s'est effondré et est tombé dans l'oubli, il a été redécouvert au XVe siècle, mais à nouveau abandonné et recouvert, il a ensuite été ressuscité à la demande de Pie VI en 1792.
L'obélisque, réduit en sections, a de nouveau été érigé, restauré et déplacé de 200 m pour se trouver à l’endroit où aujourd'hui nous pouvons le voir, sur la Piazza Montecitorio, juste en face du Parlement . Il a même essayé de reconstruire le cadran solaire avec l'obélisque comme un gnomon, mais la tentative qui a échoué
Les restes découverts et présentés dans ce photoscopes ont été découverts à une grande profondeur Le fragment de cadran solaire mis au jour dans le sous-sol de Campo Marzio semblerait être une ligne de bronze fixé sur des dalles de travertin. Les encoches en bronze indiquent la longueur différente de l'ombre de l'obélisque au fil des jours.
Du côté est de la ligne, il y a les signes zodiacaux [ΛΕ] ΩΝ et ΠΑΡΘ [ΕΝΟΣ] (lion et vierge), et du côté ouest les signes [ΚΡΙ] ΟΣ et ΤΑΥΡ [ΟΣ] (bélier et taureau). Il y a aussi quelques inscriptions, telles que: ΕΤΗΣΙΑΙ ΠΑΥΟΝΤΑΙ (les vents éthésiens commencent à souffler) au passage entre le Lion et la Vierge (fin août), et ΘΕΡΟΥΣ ΑΡΧΙ (commence l'été) vers la fin du signe du Taureau, c'est-à-dire fin mai.
Le restant reste enfoui sous les bâtiments donc affaire à suivre