Alors que la plupart des armes du système 1777 survécurent à la période révolutionnaire pour renaitre au sein du système an IX, la question du remplacement du pistolet de cavalerie se posa dès les premières années de la Révolution. En effet, le pistolet modèle 1777, n'ayant pas fait l'unanimité parmi ses utilisateurs, fut abandonné et le vieux pistolet modèle 1763-66 remis en service avec des garnitures en fer. Des études entreprises par nos manufactures sortirent différentes armes dont le pistolet modèle an II dont s'inspirèrent les membres du comité d'Artillerie pour élaborer le nouveau pistolet du système an IX. Inspiré également du vieux pistolet modèle 1763-66, le pistolet modèle an IX entrera en service en 1801. Spécifiquement destiné à nos troupes montées, il équipera la majeure partie de la cavalerie du Consulat puis du premier Empire mais il équipera également dans une moindre mesure la Marine. L'an IX était généralement fabriqué par paire et livré ainsi aux cavaliers de façon à garnir les deux fontes de leurs selles. Arme de défense et de harcèlement il est complémentaire du sabre de cavalerie, qui reste néanmoins l'arme principale du cavalier. Il cohabitera avec le pistolet modèle an XIII jusqu'à ce que les derniers exemplaires en bon état soient transformés au standart an XIII ou réformés.