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Napoleon III 1854 Garde Imperiale Gendarmerie Pied Bonnet Salon
1854 Garde Imperiale Gendarmerie Pied Bonnet Salon
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La Gendarmerie à pied de la garde impériale céee en 1854 elle est dissoute par décret impérial du 25 septembre 1869 :
La garde impériale a été créée afin entre autre de disposer d'un corps de réserve suffisamment puissant et aguerri pour faire face aux nécessités de la guerre. Comme tout au cours de lHistoire et des divers pays dans lesquels un corps similaire a été crée ce corps a été créée en empruntant sur le moment les meilleurs éléments des différents régiments sous leurs ordres, avec le risque de désorganiser partiellement ces unités Toutefois pour Napoleon III l'empereur voulu un corps de réserve sans faveur et autres privilèges particuliers, mais établi sur une parfaite égalité devant les dispositions légales et réglementaires imposées aux autres corps d'armée. Les seuls avantages concédés à ces troupes furent de tenir la droite sur les régiments des autres armes, de jouir d'une solde relativement plus élevée et de porter un uniforme spécial.
Apres sa prise du pouvoir on assiste en 1854 à la création de la gendarmerie impérial e La gendarmerie est réorganisée par le décret du 1er mars 1854 et bénéficie, dans un premier temps, d’une série d’améliorations dans son service
Ce decret reglemente l’organisation et le service de la gendarmerie devenue Gendarmerie impériale depuis une décision du 17 septembre 1853
rien n avait été fait depuis l'ordonance du 29/10/1820 aussi ce decret fort de 645 artiles réactualise les dispositions . il fut signé par le maréchal Saint-Arnaud,
la gendarmerei est destinée au maintien de l’ordre en France. Le territoire national est divisé en six arrondissements d’inspection générale, dirigés par des généraux de division et de brigade nommés inspecteurs généraux de la gendarmerie. Ces derniers se réunissent en comité consultatif au ministère de la Guerre présidé par l’inspecteur général permanent de la Rüe. La gendarmerie est rattachée au bureau de la cavalerie. Les inspecteurs généraux ont pour mission de surveiller l’état du matériel, de contrôler le personnel, de veiller à l’application des règlements et de distribuer des récompenses.
Mais son role ne s'arrete pas là car la Gendarmerie bien que l’article 119 du décret du 1er mars 1854 lui interdit « recevoir des missions occultes, de nature à lui enlever son caractère véritable »en fait pour parler clair faire du renseignement participe à des tâches de renseignement, notamment sous l’influence du général de la Ruë qui est sur les ordres directs de l’Empereur. En fait, toute l’administration, les ministres, les préfets, les maires incitent la gendarmerie à fournir des renseignements , à opérer des arrestations politiques, à surveiller les opposants, à participer avec zèle aux élections et à se transformer en instrument de propagande
Cela est courant pour tous les services de l’administration n car la gendarmerie et l’ensemble des services d’État soutien du pouvoir se doivent d' apporter leur contribution à la consolidation du régime.
La gendarmerie est forte de 25 légions départementales une vingt-sixième est apparue en 1860, après l’annexion de la Savoie à la France ; le comté de Nice est, lui, rattaché à la légion de Marseille
Ces 25 legions sont subdivisdées en 90 compagnies, 421 arrondissements et 3 624 brigades, dont 2 321 à cheval et 1 303 à pied, soit 19 401 hommes
Une légion, regroupe plusieurs compagnies dont une par département . Elle est commandée par un colonel ou un lieutenant-colonel ; la compagnie est dirigée par un chef d’escadron ; l’arrondissement, remplaçant les anciennes lieutenances et regroupant plusieurs brigades, est commandé par un capitaine ou un lieutenant.
La gendarmerie départementale se compose de brigades à cheval de cinq ou six hommes et de brigades à pied de cinq hommes.
la légion d’Afrique (stationnée en Algérie) 7000 hommes
la gendarmerie coloniale, 839 hommes
la gendarmerie d’élite qui devient le 1er mai 1854 le régiment de gendarmerie à pied de la garde impériale Cette utiné est retirée de la Garde Impériale le 13 avril 1864 et placé à la disposition du grand maréchal du Palais Elle est forte de 158 hommes
Ensuite il faut rajouter la garde de Paris 2800 hommes
les gendarmes vétérans fort d'une' compagnie de 163 hommes.
Reste la gendarmerie impériale maritime forte de 524 hommes en 1869 Mais celle ci est placée depuis 1832 sous la direction du ministère de la Marine et donc sous l’autorité directe des préfets maritimes ; elle ne fait donc pas partie de l’Arme.
En plus de son rôle du maintien de l’ordre intérieur,la gendarmerie peut agir à l exterieur du territoire mais de façon exceptionnelle. La gendarmerie constitue des prévôtés pour surveiller les armées (articles 505 à 536 du décret 1er mars 1854), exercer une police militaire et protéger les populations contre le pillage et les violences.
Les compétences des gendarmes sont totales pour les crimes et délits commis dans l’arrondissement de l’armée. Des militaires sont ainsi retirés des effectifs des brigades pour assurer leur mission lors de la guerre de Crimée (1854-1856), d’Italie (1859), durant l’expédition franco-anglaise de Chine (1860), la guerre du Mexique (1862-1867), et enfin au moment du conflit franco-allemand de 1870-1871. Les prévôts ont juridiction sur les vivandiers, cantiniers ainsi que toutes les personnes à la suite de l’armée. Ils surveillent aussi les vagabonds, les prisonniers de guerre, les déserteurs.
en Crimée 2 bataillons y furent envoyées et ils eurent des pertes assez importantes 143 gendarmes et officiers sur les 1 300 engagés sont blessés ou perdent la vie. Le comportement vaillant de ces deux bataillons est à l’origine d’une inscription de cette victoire sur le drapeau.
Les prévôts contrôlaient encore les personnes civiles autorisées à établir un commerce au sein de l’armée. Ces individus, exerçant divers métiers (vivandières, cantinières, colporteurs, blanchisseurs, marchands de tabac, boulangers, restaurateurs, négociants), étaient surveillés par les prévôts qui accordaient l’autorisation d’acheter des locaux pour se livrer à un commerce, ou bien privaient ces mêmes commerçants de leur patente. L’activité de la prévôté était hétéroclite, une épave de registre de procès-verbal nous fournit d’ailleurs quelques précisions sur la nature des enquêtes menées par les gendarmes
Uniformes
L'uniforme de la gendarmerie à pied de la garde impériale demeure dans ses grandes lignes celui porté par les bataillons de gendarmerie d'élite à quelques modifications près.
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les deux bataillons sont équipés de la grande tenue à plastron écarlate (elle n'avait pas été distribuée à la création des ces unités),
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une grenade en fil blanc est rajoutée à chaque côté du collet de cet habit et au surtout,
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le shako est remplacé par le bonnet à poil orné d'un plumet rouge et d'une plaque à l'aigle à rayons.
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Le bonnet de police à visière est adopté le 23 avril 1853 (hauteur 12 cm devant et 16 cm derrière). Le bandeau est bleu foncé, turban et calot bleu clair ; grenade du bandeau, cordonnets sur les coutures et galon de 13 mm à point de Hongrie à la partie supérieure de bandeau, le tout en fil blanc.
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Pour les sous-officiers , le galon est en argent, les cordonnets argent et bleu foncé, la grenade argent à centre bleu foncé.
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Pour l'adjudant, bonnet de police semblable à celui des sous-lieutenants, mais la tresse horizontale est en or; les autres tresses, le galon et la grenade argent.
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Pour les officiers, grenade et galon en argent, tresse en argent en nombre variable suivant le grade, au-dessus du bandeau ; tresses en argent (1, 2 ou 3 suivant le grade) sur les coutures verticales et noeuds hongrois en argent sur le calot.
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Pour l'adjudant-major, la seconde tresse est en or.
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Les ronds de l'étui de capote bleu foncé sont ornés d'une grenade blanche.
Ce n'est qu'à partir du 18 février 1854 que les boutons, plaques de ceinturons, de baudriers, de shako reçurent l'exergue « Gendarmerie impériale ». Le 8 mai suivant, il est prescrit de ne plus porter le pantalon long en drap bleu que dans le service à pied et par-dessus la petite botte. Il n'est plus resserré au genou et sa coupe est modifiée. Pour le service à cheval, on crée un pantalon demi-collant en cuir de laine bleu clair.
Un nouveau chapeau en tissu imperméable est adopté conservant à peu de chose près les dimensions du précédent. Le bonnet de police est remplacé par un bonnet de police à visière (dit képy) semblable à celui adopté le 23 avril 1853 pour les bataillons de gendarmerie d'élite.
L'aiguillette est portée à gauche pour tous les grades et dans tous les corps de la gendarmerie.
La bretelle de fusil, les bélières et la dragonne de sabre sont entretenues en blanc.La fonte de pistolet est supprimée pour l'arme à pied et le porte-feuille de correspondance qui devra contenir le pistolet sera de forme rectangulaire.
Avec l'instruction du 20/10/ 1857 disparaît le surtout. Ne reste que l'habit dont le modèle est celui de la gendarmerie départementale, mais avec deux plastrons : un rouge pour la grande tenue et un bleu pour la petite.
Coiffure :
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la circonférence du bonnet à poils est augmentée. Il n'a plus ni calot, ni cordon, mais une jugulaire à mailles de cuivre. Le plumet des officiers de l'état-major est blanc avec un tiers d'écarlate au pied. Le colonel porte l'aigrette en plumes de héron blanc.
Le chapeau de petite tenue comme précédemment et bonnet de police à visière du modèle de la gendarmerie pour tous les grades.
Habit :
Le collet est toujours orné de grenades.
La capote plus courte de 5 cm que celle des départements est ornée de deux grenades au collet.
Les adjudants-majors portent les épaulettes et les passants en or ; le major l'épaulette à droite ; les fourriers leurs baguettes de fonction.
Les gendarmes portent la petite botte et les brodequins.
La palette de la giberne est ornée au milieu d'un aigle couronné en cuivre et de 4 grenades aux angles.
Harnachement :
celui des officiers comporte le « N » couronné brodé en argent sur la housse. Le deuxième galon de la housse de lieutenant-colonel est en or.Les tambours et les fifres ont les trèfles et aiguillettes en argent et laine écarlate, les musiciens, le colback, l'habit galonné d'argent, les trèfles et aiguillettes en laine écarlate et argent. Le tambour-major a le colback surmonté de plumes et le sabre particulier de sa fonction. Les sapeurs le tablier de cuir jaune.
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