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Pompei Regio VI Insula 8 Maison du Poète Tragique



 
Pompei Regio VI Insula 8 Maison du Poète Tragique
English Translation
Merci à Carlo Raso pour les Photographies 
 
Photographies tirées de ce site
 
 
 
 
La Maison du poète tragique a été fouillée en 1824, et elle se trouve au coin de la Via delle Terme et de la Via della Fullonica, en face des Thermes du Forum
Cette domus bien que petite est un parfait exemple de maison pompéienne à l'époque impériale.
La maison,a été construite dans sa forme actuelle vers la fin du premier siècle avant JC, et elle a la la disposition classique d'une dite domus samnite Dans ce type de domus  on touve un Atrium, Un large couloir amene vers un petit hortum à toit découvert
Le vrai nom du propriétaire est sans doute Aninus, un nouveau riche exerçant une activité commerciale dans les boutiques à proximité.
Placée entre deux rues, qui se coupent presque à angle droit, dans le quartier qui paraît avoir été l'un des plus beaux et des plus fréquentés de l'antique Pompéi, attendu qu'il avoisine les Thermes, le Forum et la rue principale tracée en face du Forum, dont le déblaiement se poursuit actuellement, cette maison s'ouvre directement sur la voie publique, sans aucune espèce d'avant-corps.


Voir maquette Maison ICI

La porte, dépourvue de toute espèce de décoration extérieure, n'est précédée ni d'un vestibule, ni d'un portique, parties qui ne pouvaient se trouver, de l'avis de Vitruve, que dans les maisons grandes et opulentes. Cette porte donne immédiatement accès au corps-de-logis antérieur, qui se compose d'un long corridor, flanqué de deux grandes pièces, lesquelles s'ouvrent en dedans sur ce corridor, et en dehors sur la voie publique.
On peut appeler cet avant-corps Prothyron, et le corridor qui le traverse, Thyrorion ou Diathyron, Fauces en latin
Les grands magasins à pièce unique (a) décorées avec la plus extrême simplicité. qui se trouvent de chaque côté de l'entrée ont vraisemblablement été loués par le propriétaire de la maison car chacun a une porte étroite ouvrant sur le couloir d'entrée ou les fauces (b).
A droite, on trouve une pièce longue, étroite et obscure, qui ne pouvait servir que de décharge ou de magasin,
Les fauces sont décorées dans le 4e style de peinture romaine avec des panneaux jaunes séparés par de larges bandes de rouge au-dessus d'une frise rouge inférieure le 4e style est apparu vers 68 après J.-C. Ce style de fresque a été appelé le «style ornemental» car il est marqué par un goût pour les vues architecturales.
 Les fauces possèdent un sol en mosaïque noir et blanc On y trouve notamment la célèbre mosaïque de Cave Canem avec un chien enchaîné et l avertissement «méfiez-vous du chien»


Ici on peut situé un passage du Satyricon de Pétrone ou le héros Trimalcion, a une aventure assez cocasse Mais voyons ce qu’a écrit Pétrone «Nous étions arrivés à la porte, sur le seuil de laquelle le portier, vêtu d'une tunique verte avec une ceinture rouge, était occupé à vanner des pois sur un bassin d'argent. Au-dessus de la porte pendait une cage d'or, d'où une pie, au plumage diversement coloré, saluait à tous moments les hôtes de la maison. Cependant, au moment où je contemplais avec le plus d'intérêt tout ce qui s'offrait à mes regards, je faillis être renversé en arrière et me rompre les jambes, à l'apparition inattendue d'un énorme chien, enchaîné à gauche de l'entrée, tout près de la loge du portier, et peint sur le mur, avec cette inscription en gros caractères : prends garde au chien CAVE CANEM. Mes compagnons s'étaient mis à rire, et moi, quand j'eus repris mes sens, je continuai d'examiner la muraille.


Les Fauces mènent directement à l’atrium (c) qui possède un impluvium central bordé de marbre . À l'extrémité nord de celui ci on trouve un puteal de marbre utilisé pour pomper l'eau de la citerne qui se trouve en dessous.


Les pièces qui se trouvent à droite sont ouvertes sur la cour, et ne tiraient que de cette cour même le jour dont elles étaient éclairées, étaient autant d'appartements destinés à l'usage particulier, soit des maîtres de la maison, soit des hôtes ou étrangers.
L’atrium contrairement à la plupart des autres maisons de Pompéi, était richement décoré avec six grandes fresques représentant des scènes de l’Iliade.
Sur le mur sud, deux des fresques encadraient l'entrée


L Atrium, pris dans l'acception la plus étendue, qui était aussi la plus générale, désigne toute une partie de l'édifice placée entre le vestibule et les appartements intérieurs, laquelle comprenait nécessairement une cour découverte et quelques dépendances, savoir : les chambres placées sous le portique, les ailes, et quelquefois même le Tablinum.


Cette cour, en tant que restreinte à l'espace libre par lequel l'air y pénétrait, était proprement le Cavaedium, partie intégrante et nécessaire de tout Atrium, D’ailleurs le terme Cavaedium va devenir synonyme d’Atrium ;
ainsi qu'il arrive souvent pour les mots usuels auxquels on fait signifier le tout pour la partie, et réciproquement.
L'ouverture du toit par laquelle les eaux pluviales se versaient dans cette cour intérieure, au moyen de diverses dispositions qui constituaient les différentes espèces de Cavaedium et d'Atrium, cette ouverture s'appelait le Compluvium, et le bassin dans lequel les eaux étaient reçues se nommait l'Impluvium,
Cet Atrium est du genre que Vitruve désigne comme étant Toscan, C'est celui dont la toiture, inclinée des quatre côtés vers le centre de la cour, était soutenue par quatre poutres se croisant à angles droits, sans aucun appui de piliers ou de colonnes. Cette espèce d'Atrium, la plus modeste et la plus économique de toutes, et qui, sous ce double rapport, s'adaptait le mieux à de petites localités et aux modiques ressources d'une ville de province, est aussi celle qui s'est rencontrée jusqu'ici le plus souvent dans les ruines de Pompéi.
L'Atrium est peint sur les quatre côtés, et il possède un soubassement rouge avec les parois jaunes, et une frise noire avec des ornements en spirale, décorés d’ animaux fantastiques Le stuc, d'une pâte extrêmement fine et parfaitement lisse, est mêlé à sa superficie d'une poussière de marbre, d'où lui venait, avec l'apparence, le poli et l'éclat de cette matière, le nom de Marmoratum.


L'emploi de ce stuc est fréquent dans les maisons de Pompéi, aussi on avait l impression que la ville était revêtue des marbres les plus précieux,
 La fresque à gauche de l'entrée représentait les noces de Zeus et d'Héra sur le mont Ida  dans laquelle Hypnos présente Héra à Zeus assis


Le principal personnage, assis sur un rocher, vêtu d'un grand pallium violet, qui lui couvre la tête, en laissant la poitrine à découvert, le front ceint d'une couronne de chêne, et portant de la main gauche un sceptre d'or, ne peut être qu'un dieu, et, suivant toute apparence, le maître des dieux lui-même, reconnaissable à ce sceptre et à cette couronne de chêne.
La peinture a malheureusement été endommagée à l'endroit du visage, de sorte qu'il n'est plus possible de reconnaître dans cette figure Jupiter. L'absence du foudre et de l'aigle pourrait jeter encore quelques doutes sur cette désignation, mais Jupiter n'avait pas toujours le foudre à la main ni l'aigle à ses côtés, et le sceptre et la couronne de chêne ne conviennent qu'au Dieu suprême.
Le second personnage de notre peinture est une femme, le front orné d'un diadème, vêtue d'une longue tunique richement brodée, et d'un péplus d'étoffe fine et transparente, qui lui couvre le derrière de la tête en descendant sur les épaules, et dont elle relève de la main droite un pan, comme pour s'en couvrir le devant du corps, d'une manière tout-à-fait neuve, qui doit tenir à quelque intention particulière.
Cette femme est d'ailleurs parée de bijoux, pendants d'oreilles, bracelets, collier, qui, d'accord avec la richesse de son costume, avec la grâce et la majesté de sa personne, ne peuvent convenir qu'à une déesse, et l'accueil qu'elle reçoit de Jupiter ne permet pas de méconnaître en elle la soeur et l'épouse du maître des dieux.
La scène se passe au sommet du mont Ida, tel qu'il est indiqué avec toute certitude par cette colonne dorique dont le chapiteau est surmonté de trois figures de lions, et au fût de laquelle sont attachées deux flûtes et deux clochettes, avec un tympanum, tous symboles du culte phrygien de Cybèle, dont le mont Ida était le principal sanctuaire,


On y voit aussi trois jeunes hommes le front ceint de couronnes de feuilles, assis sur un rocher, au-dessous de Jupiter, plus petits
Ils sont placé à cette place subordonnée, et sous une taille inférieure à celle des dieux, que comme des personnages d'un autre ordre et d'une moindre condition, conséquemment les habitants mortels de l'Ida, les trois Curètes ou Corybantes, ministres des orgies de Cybèle.Tous les personnages, tous les détails de cette composition, s'expliquent si bien d'après la donnée qui vient d'être exposée, qu'il semble impossible de se refuser à voir ici la scène de l'Iliade, où Junon se rend, accompagnée de sa fidèle Iris, auprès de Jupiter, assis sur le plus haut sommet de l'Ida, pour le rallier à la cause des Grecs. D’aucunes y voit autres chose
les Noces de Thétis et de Pelée ou les Noces de Kronos et de Rhéa, en présence des trois Cabires
L'image à droite de l'entrée était peut-être le Jugement de Paris , mais malheureusement elle est maintenant perdue.
Des deux fresques du mur ouest, il ne reste malheureusement que des fragments. L'une des images était peut-être celle de Thétis et d'Achille , mais il reste trop peu de la deuxième fresque pour l'identifier avec certitude.
Les fresques du mur sont bien mieux conservées
 

 

 La première représente Hélène et de Paris, Elle montre Hélène embarquant sur le bateau pour retourner à Troie  Malheureusement, seule la moitié de la fresque a survécu, mais on pense que la partie droite manquante montrait Paris déjà assis à bord.
L’autre fresque montre le départ de Bréseis de la tente d’Achille elle est attendu par le messager d’Agamemnon.

Achille, qui est assis, est conseillé par son fidèle compagnon Phoenix avant d'ordonner à Patrocle de remettre Bréseis.
La figure d'Achille est pleine de fierté, La figure de Briséis n'est pas moins remarquable sous tous les rapports Achille est assis à l'entrée de sa tente, sur un siège richement orné d'ivoire, il a la partie supérieure du corps nue, et le reste enveloppé dans un pallium de couleur rouge, il porte le parazonium, l'épée courte des Grecs, suspendue sur sa poitrine, et il tient en main le sceptre, sans doute le même sceptre que, dans sa colère, il a jeté à terre dans le conseil des Grecs, et sur lequel il a prononcé le redoutable serment de forcer au repentir le prince ingrat qui l'a offensé, de l'autre main, étendue d'un air d'autorité vers les deux hérauts, il donne à Briséis l'ordre de les suivre. A la gauche du héros, un de ses compagnons, qui ne peut être que Patrocle, vu par le dos, conduit par la main la jeune captive, qui, la tête légèrement inclinée et appuyée sur sa main droite, semble suivre à regret l'ordre qu'elle reçoit et la main qui l'entraîne.
Briséis est vêtue d'une tunique longue, par-dessus laquelle est jeté un long péplus, ou voile, d'une étoffe fine, bordée de franges, dont elle se couvre la tête : son attitude, son ajustement, l'expression de son visage, où se peignent la surprise, le regret et la pudeur, composent une figure pleine de grâce et de naturel. Du côté opposé, se reconnaissent, au caducée d'or qu'ils portent à la main, les deux hérauts d'Agamemnon, Eurybate et Thaltybius, l'un desquels détourne la tête, sans doute afin de témoigner la confusion ou la pitié qu'il éprouve.
Derrière le siège d'Achille, un vieillard, probablement Phénix, le menton appuyé sur sa main, l’œil fixé sur son élève, ne se montre occupé que des chagrins qu'il observe et des malheurs qu'il prévoit, et sur un plan plus éloigné apparaissent cinq Myrmidons debout, appuyés sur leur lance, et presque entièrement cachés sous leur large bouclier thessalien. Le fond du tableau est formé par une porte ouverte, probablement celle qui conduit à l'appartement des captives, et que décore une draperie, aulaeum, tendue dans le goût antique.
Les trois fresques survivantes ont été enlevées quelques années après leur découverte et peuvent maintenant être vues au musée archéologique national de Naples.
 Ce qui reste sur place est maintenant gravement fané malgré le fait que la maison ait été couverte dans les années 1930 pour la protéger des éléments
Aussi seule la peinture représentant Ariane abandonnée par Thésée est demeurée sur le site. Les autres peintures figurant des scènes de l’Iliade, et Admète et Alceste, Vénus et des Amours, la fresque du « Sacrifice d’Iphigénie, etc., sont maintenant conservées au Museo Archeologico di Napoli .
Dans le coin sud-ouest de l’atrium se trouve la chambre du portier (d) à côté d'un escalier menant à l'étage supérieur.
Cet escalier conduisait-il à un étage supérieur, où devaient se répéter quelques unes des pièces disposées autour de l'Atrium ?
C'est ce que l'on a cru pouvoir inférer de quelques fragments de mosaïque d'une exécution soignée, provenant, suivant toute apparence, du pavé de cet étage supérieur, et qui se sont trouvés, lors de la découverte de cette maison, mêlés aux décombres qu'avait occasionnés la chute des plafonds.
Mais la manière dont cet escalier unique était placé dans un angle de l'Atrium, et construit en bois, ne permet guère de étayer cette hypothèse d’un étage luxueux
Peut-être l'escalier en question n'aboutissait-il qu'à une terrasse sur le devant de l'Atrium, où l'on aurait ménagé une ou deux pièces propres à respirer le frais, et servant au repas du soir, pièces que l'on nommait, à raison de cet usage, Coenatio, ou Coenaculum, et aussi Pergula, à cause de la saillie en avant de l'habitation, et au-dessus de la voie publique, que l'on donnait quelquefois à cet étage supérieur.
De chaque côté de l'’atrium on trouve deux cubicula(e), toutes deux décorées simplement avec des fresques du 4e style avec des panneaux rouges et jaunes au-dessus d'une frise rouge inférieure.


À côté du cubicule sur le côté ouest se trouve un cellier (f) tandis qu'en face de lui sur le côté est se trouve une ale (g). Les ala sont des alcôves qui se trouvent à droite ou à gauche de l atrium
À l'arrière de l’atrium on trouve le tablinum  (h) décoré dans le 4e style avec une zone centrale orange au-dessus d'une frise rouge inférieure.
En face de l'entrée de l'Atrium, se présente, n° 8, le Tablinum, espèce de salon ouvert, de deux côtés, sur chacune des deux cours découvertes qui composent toute l'habitation, et ordinairement flanqué, sur les deux autres côtés, de corridors longs et étroits, qui se nommaient Fauces, et qui servaient de communication entre l'Atrium et le Péristyle. Il n'existe ici qu'un seul de ces passages, n° 7 ; et le second est remplacé par une chambre à coucher, n° 16, qui communique par une porte avec le Tablinum, et qui avait une fenêtre ouverte sur la rue, particularité rare dans les maisons antiques.
Sur le mur est se trouvait la fresque, maintenant au musée de Naples, d’après laquelle la maison a été nommée. Le sujet de la fresque (photo ci-dessous) est la livraison à Admète de l'oracle qui déclarait qu'il devait mourir à moins que quelqu'un ne se porte volontaire pour mourir à sa place.
Les fouilleurs ont pensé que la scène représentait un poète récitant ses vers et comme ils ont trouvé sur le sol de la même pièce une mosaïque représentant un acteur en train de préparer la scène, ils ont conclu que la figure avec le papyrus dans la fresque doit être un tragique poète...
Le tablinum possède un beau sol en mosaïque noir et blanc avec un motif géométrique qui avait, en son centre, la scène de mosaïque susmentionnée qui se trouve maintenant au musée archéologique de Naples.


Du côté ouest une porte s’ouvre directement sur un cubicule (i) tandis qu’au nord nord une large ouverture s'ouvre sur le péristyle à colonnade sur trois côtés
De cette pièce principale, on entre dans le Péristyle, n° 9 : c'est un portique formé de sept colonnes, dont deux engagées, renfermant un Impluvium, et, dans le fond, n° 11, un Lararium, ou chapelle des dieux domestiques, petit monument d'un genre peut fréquant Le Lararium (k) en forme de temple dans lequel a été trouvée une petite statue en marbre d'un satyre portant des fruits.


A droite du Péristyle, s'ouvre, une des pièces les plus vastes et les mieux décorées de l'habitation, l'Exedra, ou salon de conversation. De l'autre côté, et à son opposé on trouve deux chambres, dont l'une a dû servir de lieu de repos, et l'autre de cabinet d'étude ou de bibliothèque, ainsi qu'il résulte de la nature même des peintures qui les décorent : ces deux chambres ont pareillement une fenêtre sur la voie publique
Trois autres cubicula (l), (m) et (n) s'ouvrent sur celui ci tandis que dans le coin sud-est se trouvent la cuisine et les latrines (o)


Le triclinium (p) se trouve à l'angle nord-est Il est décoré dans le 4e style de peinture avec sur chacun des trois murs trois panneaux jaunes séparés par des scènes d'architecture fantastique au-dessus d'une frise noire inférieure
 Dans les panneaux centraux de chaque mur se trouvent de grandes scènes mythologiques dont celle de Thésée embarquant sur le bateau laissant Ariane derrière

Le mythe d’Ariane est l’un des plus connu. Ariane est la fille du roi de Crète Minos. Séduite par Thésée, elle l’aide à s’échapper du Labyrinthe contre la promesse de l’épouser. Elle lui fournit pour cela un fil qui lui permet de retrouver l’unique sortie. Mais, après avoir tué le Minotaure, le héros, lui préférant sa sœur Phèdre, abandonne Arianne sur l’île de Naxos. Découverte par Dionysos, celui-ci l’épouse et l’emmène sur l’ile de Lemnos. Selon une version ancienne, rapportée par des auteurs athéniens, Athéna aurait prévenu Thésée qu’Ariane était promise à Dionysos et qu’il devait renoncer à elle.Ce thème de l’abandon par Thésée a donné lieu à de multiples représentations de navires car il abandonne Ariane sur une île et la quitte pour poursuivre son périple sur la mer.Ce thème fut repris à de nombreuses reprises sur les murs des villas pompéiennes au Ier s. ap. J.-C.
Les panneaux extérieurs contiennent les saisons représentées par des figures flottantes.


Au - delà du triclinium sur la paroi arrière du péristyle, sur le mur extérieur de l'Exedra, au fond du Péristyle que se trouvait une fresque connue sous le nom de Sacrifice d'Iphigénie, dans laquelle Iphigénie devait être offerte en sacrifice à Artémis afin qu'un départ favorable d'Aulis pourrait être accordée à la flotte grecque réunie pour l'expédition contre Troie. C'est dans un tableau sujet célèbre de l'histoire héroïque, qui ne s'était encore montré que sur le célèbre vase de Médicis et sur quelques urnes étrusques.
La fresque se trouve maintenant au Musée Archéologique National


Autre œuvre c’est une composition d’une parois de l'Exedra, représente Léda assise près de Tyndare, et tenant d'une main une espèce de nid où sont trois petites figures d'enfants, Castor, Pollux et Hélène, qu'elle caresse de l'autre main.
Une autre peinture récemment découverte à Pompéi, dans la maison dite de Méléagre, montre Léda surprise par le cygne, type déjà connu par une peinture d'Herculanum.
.Dans le coin nord-ouest du péristyle se trouve une entrée secondaire ou posticum (q) qui donne sur la Via della Fullonica n ° 5.