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Mésopotamie Babylone 1 Paléo Babylonien Amorites Larsa Support de Coupe Paris Paris Louvre



 

 

Mésopotamie Babylone 1 Paléo Babylonien Amorites Larsa Support de Coupe Paris Paris Louvre

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Royaume Amorites

 

Tiré de ce site
  

Le site de Tell el ‘Oueili, découvert en 1967 par André Parrot et Robert McC. Adams a permis de connaître la fin de la Préhistoire en Mésopotamie du Sud.
Entre le Tigre et l’Euphrate, au cœur de la plaine de Basse Mésopotamieberceau de la civilisation, les ruines de l’ancienne Larsa forment un immense site archéologique de 200 ha. La cité plurimillénaire, qui a connu son apogée au début du IIe millénaire av. J.-C., a été fouillée par des équipes françaises de 1933 à 1989

Le Néolithique

Le Néolithique dans cette région n’est pas connu. L’apport sédimentaire des deux fleuves recouvre les sites archéologiques de cette période, mais la plaine alluviale semble bien avoir été en marge des foyers de néolithisation. Au milieu du VIIe millénaire avant J.-C., la région voit probablement naître les premiers villages de communautés agricoles issues du « croissant fertile ». ‘Oueili a fourni les niveaux archéologiques les plus anciens connus à ce jour en Basse-Mésopotamie, vers 6200 av. J.-C (datation radiocarbone).

La période d’Obeid

Les sociétés villageoises habitant ‘Oueili, pleinement néolithisées, vont développer un art, une architecture et une production artisanale caractéristiques de la culture d’Obeid. Elles maîtrisent l’irrigation et cultivent des céréales qu’elles stockent dans de vastes greniers communautaires. Elles récoltent dans les marais les roseaux, utilisés dans l'architecture. Les habitants de ‘Oueili pratiquent l’élevage et pêchent abondamment. Ils connaissent la technique de la brique moulée qui leur permet de construire de grandes maisons. Au cours de la période, qui dure plus de deux millénaires, jusque vers 4000 av. J.-C., une classe dominante émerge progressivement. La hiérarchisation de la société est illustrée par l’apparition d’une architecture monumentale.

La période d’Uruk²

‘Oueili est occupé jusqu’à la fin de l’époque d’Uruk, période de l’urbanisation de la région. Une aire artisanale de production de poterie Uruk a été identifiée sur sa butte orientale. Cependant, vers 3200 av. J.-C., le site est finalement abandonné au profit de Larsa, occupé lui aussi depuis le VIIe millénaire av. J.-C.

 

La recherche archéologique
Après quelques repérages par William Kennett Loftus en 1854 et Walter Andrae en 1903,
les premières fouilles sur le site de Tell es Senkereh sont entreprises par André Parrot en 1933. Il revient 34 ans plus tard, pour conduire deux campagnes en 1967, suivies de deux autres sous la direction de Jean-Claude Margueron (1969 et 1970). En 1974, Jean-Louis Huot prend la direction de la Mission Archéologique française de Larsa. Il a pu mener huit campagnes jusqu'en 1989. Après une nouvelle interruption de 30 ans, Régis Vallet reprend les fouilles en 2019, conduisant deux nouvelles campagnes, dont les résultats modifient la compréhension du site. 
Histoire du site


À Tell es Senkereh, occupé dès la fin du VIIe millénaire avant J.-C., les vestiges des périodes préhistoriques et protohistoriques, profondément enfouis, n’ont pas encore été explorés. Cité sumérienne de première importance, le royaume de Larsa a été au faîte de sa puissance à l’époque amorrite au début du IIe millénaire. Il parvient à concurrencer la prédominance d’Isin et se lance à la conquête du pays. Le règne de Rîm-Sîn (1822-1763) marque l’apogée de la ville, qui triomphe de la cité rivale en 1794 av. J.-C. L’hégémonie de Larsa est de courte durée. Hammurabi, roi de Babylone, prend la ville, en 1763 av. J.-C. Par la suite, Larsa n’a jamais retrouvé sa puissance d’antan. La ville célèbre pour son temple millénaire, l’E.babbar, résidence de Šamaš le dieu soleil, est occupée jusqu’à la veille de notre ère.
Une cité brillante

 

Le site de Tell es Senkereh est couvert d’innombrables bâtiments. Les deux premières campagnes ont permis de dégager le palais amorrite du roi Nûr-Adad. Par la suite, de 1970 à 1985, les travaux se sont concentrés sur l’E.babbar (« temple brillant »), le célèbre temple de Šamaš, révélant sur près de 300 m les vestiges du centre cultuel de la ville, comprenant une ziggurat. À partir de 1985, la découverte de photos aériennes a permis de mener un programme sur l’urbanisme pour mieux comprendre l’organisation de l’ancienne capitale. De nouvelles opérations ont également été menées sur l’habitat, notamment sur de grandes maisons paléo-babyloniennes du XVIIIe siècle av. J.-C. et sur un petit palais du IIIe millénaire, le bâtiment « B33 ».
Tell el ‘Oueili
Tell el ‘Oueili est un petit site préhistorique satellite de Larsa. Découvert en 1967, il a été fouillé entre
1976 à 1989. Les travaux à ‘Oueili ont permis de connaître la fin de la préhistoire en Basse Mésopotamie en révélant la plus ancienne occupation sédentaire de cette région, datée de la fin du VIIe millénaire av. J.-C. Elles ont permis ainsi de découvrir une phase inconnue de la culture d’Obeid (Obeid 0), vieillissant celle-ci d’un demi-millénaire. Enfin, les vestiges témoignent de l’évolution des techniques de conservation et de l’apparition de l’architecture monumentale au cours de la longue période d’Obeid (fin VIIe millénaire – Ve millénaire).
Les anciennes sociétés de Basse Mésopotamie
Les travaux réalisés à Larsa et ‘Oueili permettent de découvrir les anciennes civilisations de Basse Mésopotamie, dès premières
communautés villageoises, qui ont développé une riche culture matérielle, jusqu’à la veille de notre ère. Pendant des millénaires, les sociétés mésopotamiennes ont été à la pointe de l’innovation et ont développé un artisanat qui a fait leur prospérité, comme en témoignent des découvertes exceptionnelles. Enfin, les pratiques funéraires identifiées à Larsa constituent d’importants indices pour appréhender ces anciennes communautés dont les origines sont multiples.

 

 

 

 

Support de coupe décoré d'un groupe de trois chèvres sauvages dressées sur un socle décoré de deux divinités tenant une petite vasque destinée à recevoir de menues offrandes  Ce support est en  bronze  avec des ajouts d' argent, or . Il a été  fondu et a recu anesuite des incrustations dans la1e moitié du  IIe mill av. J.-C (-2000 - -1800)

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