Historique du Site
Cet oppidum est situé sur la bordure méridionale des Alpilles, à 2,5 km au nord/nord-est du village de Mouriès.
Il occupe l'extrémité orientale d'une combe aménagée par l'érosion dans la voûte d'un chaînon calcaire, et se trouve ainsi encadré et protégé, sur trois côtés, par des falaises abruptes.
L'accès par l'intérieur de la combe est fermé par deux murailles successives, la principale étant accompagnée par un système de fossés secs et de quartiers de roc servant de chevaux de frise.
Au pied de l'oppidum, vers le sud, la zone archéologique s'étend également sur un piémont caillouteux dominant une petite plaine intérieure.
Cet oppidun est situé au contact de trois régions naturelles différentes : la chaîne des Alpilles au nord, la plaine de la Crau au sud, et la zone intermédiaire de la vallée des Baux, jadis en grande partie marécageuse.
Il domine et commande un important carrefour de voies de communication antiques : Voie aurélienne, Routes secondaires qui traversent les Alpilles par les défilés de la Vallongue.
D'aucuns proposent de situer ici l’antique . Tericae
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Fin du VIIème -Fin du Vè siècle avant JC : Construction d'un sanctuaire sur les hauteurs du site.
Lors de ses fouilles, Fernand Benoit découvre des stèles en calcaire « de Saint-Rémy10 », selon lui, utilisées en remploi dans le rempart. Ces stèles, de 1,80 m de hauteur, « portent des gravures de chevaux, parfois avec un personnage radié2. » Ces stèles sont aujourd'hui conservées à Arles. Le décor est gravé de chevaux ainsi que de cavaliers héroïsés portant des javelots et des signes pectiformes11. Après les découvertes de F. Benoit, d'autres stèles ont été mises au jour au pied du rempart en 1965, puis en 1985-1986Pour l’édification des remparts, des stèles, piliers et linteaux d’un ancien sanctuaire ont été utilisés. Leur réemploi dans une telle construction prouve que les objets avaient perdu toute valeur sacrée et a aidé les archéologues à dater l’époque de ce sanctuaire. Les plus belles pièces sont visibles au Musée Départemental de l’Arles antique.
Fin du VIè siècle- Milieu du IVè siècle avant JC :Construction d'un premier village gaulois protégé par les remparts qui s'etend sur toute la surface de l’oppidum.
L'habitat a l’intérieur des remparts lst constitué de maisons serrées les unes contre les autres pour gagner de la place. Ce sont des maisons « salyennes » du nom des tribus celtes qui vivaient dans la région à cette époque soit entre le VIè et le Ier siècle avant JC.
Elle ne comporte q'une piece où vivait toute la famille. elles sont appelées unicéllulaires,
Fin du IVè siècle- IIIè siècle avant JC, Abandon partile du site qui est moins fréquenté.
Ie Siecle Retour de la population au début du règne d'un d’Auguste, durant le dernier quart du ler siècle avant JC.
on a decouvert une maison datant du Ier siècle avant JC, lors de l’occupation romaine du site. Elle est adossée au rempart principal. Elle comportait plusieurs pièces agencées autour d’une cour fermée, dans un style plus méditerranéen.
Mais la Pax Augusta durant lee Haut-Empire romain voit le déclin ici comme partout ailleur des oppida au profit du développement d’une agglomérationen plaine ici elle se situesur le piémont sud.
Au pied des falaises, on a fouillé une construction allongée, de grande dimension. qui par sa localisation à l’écart du village et sa taille font penser qu’il s’agissait d’une salle de réunion. Cette construction importante et bien individualisée par rapport à l'espace bâti environnant.
Cee bâtiment, situé au bas de la falaise,possède un plan rectangulaireallongé, précédé d'une sorte de porche ou d'auvent ouvert à l'est Ses mesures sont 14,5 m x: 5,4 m ;soit une surface au sol : 78,5 m2 ; murs compris ce qui donne une surface habitable de 51,6 m2
Mais elle aurait pu également avoir une fonction agricole (grange, bergerie ?). et non d'habitation La banquette avec un rebord fait penser à une étagère basse, On a d'ailleur retrouvé des poteries sont écrasées en contrebas. La pièce a également servi de lieu de repas, comme le montrent divers débris d'os dispersés sur le sol. Les céramiques et monnaies retrouvées montrent que ce bâtiment a servi avec certitude dans le courant dentre la deuxième moitié du IIe s. av. J.-C, période qui correspond d'ailleurs à la phase d'urbanisation générale du site. Au cours de cette période, et le début du Ier s. av. J.-C. date à laquelle il a été détruit par un incendie
L’abandon définitif du site est daté de la fin du IIIè siècle après JC.