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Egypte Vie Quotidienne VĂȘtement Sandale Florence



 Vêtement Sandale Londres BM
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LES SANDALES. — Malgré la diversité de leurs formes, les chaussures des anciens peuvent se rattacher à trois types principaux, la sandale, la bottine et le soulier fermé. La sandale est une semelle qui garantit le dessous du pied, mais ne recouvre pas le dessus et qui se fixe à la jambe au moyen de cordons ou de lacets. Les sandales égyptiennes, les plus anciennes que l’on connaisse, étaient généralement tressées avec des feuilles de palmier ou des tiges de papyrus. Quelquefois le travail était formé de petits carrés très serrés présentant .assez bien l’apparence d’un tissu (fig. 425) ; d’autres fois, il se composait de petites bandes plates, qu’on joignait les unes aux autres, comme le montre la figure 426. On employait également pour les semelles du cuir, du liége, ou même du bois.

 

 

Quelquefois les sandales égyptiennes sont doublées d’une toile sur laquelle sont des dessins. On y voit notamment des figures d’Asiatiques ou de nègres (fig. 427).

Ce n’est pas, comme on pourrait le croire, que les Égyptiens aient voulu se donner l’innocent plaisir de fouler aux pieds leurs ennemis. Il y a là un emblème religieux qu’on trouve également formulé dans les textes : Que tes ennemis soient sous tes sandales. Il s’agit simplement d’un vœu adressé au mort pour qu’il triomphe des puissances amies des ténèbres. Les sandales qui portent cette inscription sont toujours des objets funéraires.

Les sandales égyptiennes étaient retenues au pied soit à l’aide d’une simple corde (fig. 428), soit au moyen d’une grosse tresse.

 

 

La figure 429 représente une chaussure égyptienne faite en papyrus et qui appartient à la collection de Berlin : le lien est placé sur le cou-de-pied et pourvu d’un appendice destiné à passer entre le grand orteil et le doigt voisin. Ce genre de chaussure a été également employé par les Romains qui le fabriquaient avec des petites bandes de saules tressées, mais il n’était en usage que dans la classe pauvre.

Dans ces sandales, la semelle suit exactement la forme du pied, mais il y en a d’autres dont le bout se relève en pointe, en décrivant une ligne courbe quelquefois assez prononcée. Ces chaussures à extrémité relevée se rencontrent chez plusieurs peuples de l’Asie ; on en trouve également en Égypte, où elles ont peut-être été introduites à l’époque de Cambyse (fig. 430-431).

 

 

Quelquefois la sandale, au lieu de consister en une simple semelle, était pourvue d’un petit rebord qui entourait tout le pied sans cependant-en recouvrir la partie supérieure. La figure 432 nous offre un exemple de ce genre de chaussure telle qu’elle a été employée par les Égyptiens.

Les femmes portaient souvent en Grèce et à Rome des espèces de pantoufles, dont l’empeigne couvrait les doigts et la partie antérieure du pied, mais laissait le cou-de-pied à découvert ainsi que le talon. Les peintures de Pompéi montrent plusieurs exemples de ce genre de chaussure.

En Grèce, la chaussure, la plus habituelle pour les hommes, consistait en une peau de bœuf placée sous le pied comme semelle et se relevant un peu par-dessus les orteils. Des courroies la fixaient autour de la partie inférieure de la jambe et sur le cou-de-pied, comme on le voit sur les figures 433 et 434.

D’autres chaussures, également très communes, mais qui sont portées par une classe plus distinguée, présentent un peu plus de complication, puisqu’elles ont, contrairement aux précédentes, une semelle séparée du soulier, qui est cousu par-dessus comme les nôtres (fig. 435)

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