- 10 Mai - 18 Mai 1940 : la ligne défensive est bombardée régulièrement et quelques escarmouches se déroulent au niveau des bouchons d'avant-poste, mais rien de très sérieux. Les avant-postes trop exposés sont néanmoins repliés sur la ligne de recueil et l'ensemble des DMP en avant sont actionnés. Seul événement notable, devant la dégradation rapide de la situation dans les Ardennes, la 4° DIC qui était en soutien en arrière du SF est transférée le 16 Mai en urgence vers la Somme. Les 24° DI et 31° DIA restent en renforcement du secteur.
- 18 Mai - 22 Mai 1940 : les avant-postes avancés et bouchons antichars de la ligne de recueil sont repliées derrière la LPR dans le cadre d'un mouvement de repli général des divisions de couverture. Le 21, la 24° DI (suivie de la 31° DIA le 22 Mai) est retirée pour être mise en réserve du GA 2, ne laissant sur place que les troupes organiques du SF, un bataillon du 49° RI dans les avant-postes rapprochés dans le sous-secteur de Bitche, le 55° BMM et l'artillerie de forteresse, ainsi que quelques groupes francs. La gestion des DMP qui n'ont pas encore joué (série P1 et Q1) est transférée au SF.
- 23 Mai - 25 Mai 1940 : le SF redevient entièrement maitre de la gestion et l'organisation du secteur. Il organise une campagne pour récupérer dans la zone avant de la LPR tout ce qui peut l'être de ce qui a été laissé là par les unités de renforcement qui ont quitté les lieux. C'est ainsi 3500 tonnes de munitions, mines, matériels, vivres qui sont stockés dans les dépôts de la LPR. La période est plus généralement marquée par de nombreux échanges de tirs d'artillerie, et surtout de survols des défenses par l'aviation ennemie.
- 28 Mai 1940 : les deux DI de renforcement du 8° CA qui étaient passées derrière la LPR sont dorénavant parties vers l'Ouest, ainsi que l'essentiel de la 4° Armée à gauche du SF. Celle-ci ne laisse que le 20° CA en place en Sarre.
- 2 Juin 1940 : le 8° CA part à son tour, entrainant le rattachement du SF de ROHRBACH au 43° CAF (SF des VOSGES). Le PC du SF se déplace de Montbronn à Meisenthal.
- 12 Juin 1940 au soir : ordre est donné aux 3° et 5° Armées et troupes de forteresse de se préparer à se replier vers le sud sous couverture des ouvrages et casemates de la ligne Maginot. Le Gal LESCANNE (43° CAF) convoque le Gal CHASTANET pour lui signifier la constitution d'une division de marche avec ses troupes de forteresse disposées dans les intervalle. Cette DM devra se replier à pied jusqu'à Sarrebourg pour être enlevée par chemin de fer et transportée vers Charmes ou Epinal pour y constituer une nouvelle ligne de défense.
Au même moment ailleurs : les 2° et 4° Armées se battent en Champagne pour éviter la percée de troupes blindées allemandes. L'ennemi approche de Paris, a percé la Seine entre Vernon et Louviers et la poche de Dunkerque a disparu depuis une semaine déjà.
- 13 Juin 1940 : création de la Division de Marche CHASTANET, qui commandera les troupes de forteresse en repli. Les moyens de retardement, de couverture et destructions laissés sur place entre les ouvrages et casemates sont mis sous commandement du Col FUCHS (commandant l'infanterie du SF), accompagné du Col CONRAD (Artillerie du secteur). Les casemates et ouvrages eux-mêmes resteront sur place "... jusque vers le 16 ou 17 Juin..." avant de saboter leurs ouvrages et prendre la voie du repli à leur tour.
- 14 Juin 1940 : Attaques ennemies repoussées vers Gros-Réderching et en avant du SIMSERHOF.
La DM CHASTANET a commencé son repli dans la soirée précédente pour une 1e étape de 35 km la menant dans le secteur de Rexingen entre Diemeringen et Drulingen. La 30° DI (SF Vosges) décroche en même temps et se regroupe en arrière garde derrière la DM. Le groupement FUCHS (2 sections du Génie, une section de FV par compagnie de RIF, un groupe de 75mm du 59° RAMF) débute son travail de destruction et d' "occupation" du terrain.
Le PC de la division s'établit à Ratzwiller, proche des troupes les plus en retard dans leur première étape (37° RIF). Le commandement autorise le repli rapide des unités administratives (justice, poste, trésor...) par véhicules en direction de Charmes avec les TR.
Au même moment ailleurs : les allemands sont à Paris, la Seine est franchie et Evreux est tombé, le front de Champagne est percé et les blindés de Guderian et Kleist foncent vers la Suisse.
- 15 Juin 1940 :
Sur la LPR : Le Lt-Col BONLARRON prend les commandes des ouvrages et casemates du SF de ROHRBACH alors que les derniers éléments présents de l'artillerie de couverture (59° RAMF) entament le repli vers le Sud dans la soirée. Les avancées immédiates de la LPR, au contact de l'ennemi maintenant, sont repliées vers la LPR. Sur la gauche du SF, les Allemands ont franchi le SF de la SARRE et des troupes se rabattent vers l'Est pour encercler le SF de ROHRBACH, entre les ouvrages et la DM CHASTANET. Le groupe demeuré sur place du 59° RAMF décroche vers le sud.
DM CHASTANET : la DM se regroupe au nord-ouest de de Sarrebourg sur une ligne Kirrberg-Haut Clocher-Réding, toujours couverte par la 30° DI, en prévision de l'éventuel retrait par transport ferroviaire à partir des gares de Sarrebourg et Imling, nouvelle destination... le Jura (Dôle). Cette 2e étape de nuit est particulièrement pénible, car se déroule sur un seul itinéraire et doit s'achever le jour levé du fait des ralentissements. Le PC divisionnaire s'établit à Sarraltroff.
- 16 Juin 1940 :
Sur la LPR : les premières troupes allemandes sont signalées sur l'arrière de la position, côté Sarre, en approche d'Achen.
DM CHASTANET : En prévision de cet embarquement par train prévu pour l'après-midi du 16, la division qui était passablement étirée, fait mouvement de concentration dans les bois au Nord-Ouest de Sarrebourg dans la nuit du 15 au 16. Le 166° RIF, qui était déjà sur la bonne place est exempté de marche... Le PC divisionnaire s'établit à Insming et est rejoint par le Groupement FUCHS (59° RA, éléments de Génie en charge des destructions et d'infanterie d'intervalle en retardement) dans la matinée.
Le transport ferroviaire est finalement annulé en fin de matinée après liaison avec le 43° CAF, dont le PC est à Sarrebourg. Les lignes sont partiellement coupées par bombardement et la progression rapide de l'ennemi fait qu'il arrive à portée de canon des gares. Il faut se résoudre à reprendre la marche à pied vers le Sud avec pour mission de s'établir "sans esprit de recul" (sic) sur le canal de la Marne au Rhin dés le soir même. Sachant cela, le 59° RAMF ne s'arrête pas à Sarrebourg et va directement se positionner à Hesse. A 21h, la nouvelle position est atteinte, toujours sous couverture de la 30° DI.
- 17 Juin 1940 - la bataille du canal :
DM CHASTANET : La DM établit sa position défensive sur le canal de la Marne au Rhin entre Hesse et Gondrexange inclus, avec le Groupement DAGNAN à gauche et la DM SANSELME à droite. Le 153° RIF est côté gauche du dispositif, le 37° RIF au centre et la 166° RIF à droite. Le PC de division s'installe à Niderhoff, à 6 km au sud du canal.
La 30° DI, qui formait arrière garde, traverse le dispositif dans la nuit du 16 au 17 pour créer une nouvelle position au Sud. Les troupes ennemies sont maintenant infiltrées dans le no-man's-land entre la LPR et le canal.
Une compagnie du 153° RIF était laissée en position avancée à Diane-Capelle au nord de Gondrexange pour recueillir les retardataires de la 30° DI... Pour les même raisons, un détachement du 166° RIF est laissé sur les points de passage de la Sarre à Sarrebourg et à l'est de la ville. En réalité, à défaut de la 30° DI, ce sont les Allemands qui arrivent sur ces deux bouchons en fin de matinée, marquant le début de la bataille du canal pour la DM CHASTANET. Ces détachements résistent le temps qu'il peuvent, puis se replient vers le canal après avoir perdu 25% de leur effectif. Ces derniers passages effectués, la Génie divisionnaire débute l'actionnement des destructions de ponts préétablies dans la nuit et débarrasse le canal des péniches abandonnées.
A 7h sur le canal entre Xouaxange et Hesse, le commandant du grand dépôt militaire d'essence de la Forge, Lt V..., actionne - poussé par la panique et en contradiction avec les ordres reçus du Gal CHASTANET - la destruction dudit dépôt alors que le II/166° RIF était en train d'essayer de sauver une partie de l'essence. Le dépôt brulera pendant 4 jours et le responsable déféré devant un tribunal militaire...
Dés le 17 en début d'après-midi, les allemands arrivent au contact de la DM (avancée de Hesse - 166° RIF) et font une tentative de passage en force sur le canal face à Hesse, qui est repoussée. Cette action est suivie d'une tentative similaire sur Gondrexange, repoussée elle-aussi.
- 18 Juin 1940 - la bataille du canal :
Sur la LPR : les allemands débutent leur pilonnage d'artillerie sur l'ouvrage du HAUT-POIRIER, qui est hors de portée du soutien du SIMSERHOF.
DM CHASTANET : Les allemands sont partout au contact du canal de la Marne au Rhin et attaquent en plusieurs endroits dés la matin. Dans la nuit, c'est la position sur le canal de la division DAGNAN à droite qui a été entamée.
La DM se réorganise légèrement pour se renforcer. Ainsi, les unités d'instruction (XXI/153° RIF et CIF n°207) sont fusionnés pour en faire une unité combattante plus importante puis rapprochés du front. Par ailleurs, le 43° CAF met à disposition deux batteries lourdes de 155mm et une Cie de chars R35.
L'attaque allemande se déclenche à 4h après préparation d'artillerie, cette fois ci contre le centre du dispositif (37° RIF). Dans la matinée du 18, le canal est percé devant le 37° DIF, d'abord par utilisation de passages de ruisseaux sous le canal entre Xouaxange et Héming, puis établissement d'une passerelle en secteur défilé. L'ennemi avance ensuite vers les hauteurs de Lorquin sous le bombardement de l'artillerie française, limité par le manque chronique de munitions. Le 37° RIF tient là toute la journée au prix de pertes sérieuses (20 officiers - dont 2 CB - et 380 hommes tués ou blessés selon le JMO), appuyé par l'artillerie et les feux de flanc des deux autres régiments. Le 37° RIF reçoit renfort des compagnies de sapeurs du Génie et arrive à contenir la tête de pont allemande.
Menacée d'encerclement du fait de la situation catastrophique sur le front du 20° CA à gauche, le 43° CAF ordonne à 21h le décrochage du canal en vue de rétablir les liaisons. La DM CHASTANET doit reprendre son repli.
Au même moment ailleurs: l'offensive allemande sur le Rhin (opération kleiner Bär) est un succès et la ligne des villages en Alsace est approchée. Les blindés de Guderian et Kleist ont atteint la frontière Suisse dans le Jura, fermant la nasse dans laquelle les troupes des 2°, 3°, 5° et 8° Armées (GA 2) et de la ligne Maginot sont encerclées.
- 19 Juin 1940 :
Sur la LPR : à droite du SF, la ligne de blockhaus des Vosges est franchie par la 215 ID, qui fait sa jonction le lendemain avec les troupes venant de l'Ouest et de la plaine d'Alsace. La LPR est totalement encerclée.
DM CHASTANET : Dans la nuit du 18 au 19, la division tente de se repositionner à une dizaine de kilomètres au sud du canal sur les hauteurs et lisières de forêt entre les bois à l'Est de Foulcrey et la route Hermelange-Abreschviller, avec artillerie au sud de Bertrambois. Le PC divisionnaire s'établit à Val-et-Chatillon. La journée démarre cependant mal puisque sur le côté gauche le 153° RIF ne parvient pas à trouver liaison avec le 20° CA, et les Allemands attaquent sur l'axe Sarrebourg-Blamont (RN4) dés la fin de nuit, forçant le 153° RIF à rabattre sa gauche vers la route Blamont-Cirey in-extremis avant capture. Le 37° RIF au centre reçoit de son côté l'effort le plus sensible de la part de l'ennemi. Il est déjà sérieusement amputé puisqu'il ne représente plus que l'effectif de deux bataillons mais se trouve renforcé par un nouveau groupement donné au Col FUCHS, composé de l'unité d'instruction, les sapeurs du Génie, les chars R35 restants et des Pionniers. L'unité de R35, rattachée à la DM, profite de cette mise en place pour se replier vers le sud et disparaitre... Le 37° RIF renforcé du groupement FUCHS contient l'attaque mais doit se replacer vers Bertrambois. A sa droite, le 166° RIF parvient à bloquer les Allemands à Niederhoff. Son 1er bataillon est pratiquement encerclé dans le village, mais finalement dégagé par contre-attaque durant la journée.
Dans la nuit du 19 au 20, la DM se trouve renforcée du II/49° RI, isolé de son unité. La liaison, qui était précaire jusqu'alors, est perdue avec la DM DAGNAN qui se replie de son côté vers Baccarat/Rambervillers selon les ordres reçus du 20° CA.
Dans la soirée, et dans le but de la sauver, l'artillerie divisionnaire reçoit l'ordre de se replier vers la vallée de la Plaine par la route Cirey-Badonvillers-Col de la Chapelotte et la route du Donon à l'Est.
- 20 Juin 1940 :
DM CHASTANET : Le déplacement nocturne est chaotique : le 153° RIF, qui n'a pas reçu les ordres de la DM prend sur lui de marcher plein sud vers Raon-l'Etape. C'est là qu'il est enfin contacté par un agent de liaison envoyé à sa poursuite et qui remet le régiment sur le droit chemin, vers Celles-sur-Plaine où il arrive au petit matin, exténué. Les autres régiment parviennent eux aussi sur les hauteurs au nord de la vallée, et le Génie détruit la route du col de la Chapelotte pour retarder la progression ennemie.
Menacé à Celles-sur-Plaine par l'Ouest du fait du vide créé par la perte de liaison avec le 20° CA, le 153° RIF qui combat là y est pratiquement anéanti et son PC capturé. Ses restes sont regroupés avec le II/49° RI (bataillon PICARD) et remontent la vallée de la Plaine vers Bionville, où ils tiendront jusqu'au 22. Le 37° RIF tient le col de la Chapelotte avec les éléments du Génie et les hautes vallées de Val et Chatillon et Saussenrupt avec les 800 hommes qui lui restent (4). Le 166° RIF, régiment le moins sollicité depuis le départ, tient toujours à Saint-Quirin, mais finit par reculer sous pression dans la vallée de la Sarre Blanche vers le Donon. Il se retrouve isolé du reste de la division par les infiltrations allemandes, sans liaison possible. Seul le bataillon REYBALDI de ce régiment parviendra finalement à rejoindre le PC divisionnaire au col de la Charaille, avec moins de 200 hommes.
Les éléments épars de la DM CHASTANET prennent ainsi la direction du Donon et Raon-la-Plaine dans les Vosges, avec la DM SANSELME et la 103° DIF repoussée d'Alsace. Le PC de DM s'établit au col de la Charaille, au-dessus de Raon-la-plaine. Il est un temps question d'une tentative de sortie offensive du 43° CAF en direction d'Epinal, mais cette hypothèse peu réaliste est abandonnée dans la journée.
- 21 Juin 1940 :
Sur la LPR : Bombardé à bout portant au 150mm depuis le matin, l'ouvrage du HAUT-POIRIER se rend dans la soirée avec les 5 casemates sous sa responsabilité (de WITTRING à Nord-Est d'ACHEN), l'ouvrage de WELSCHHOF est pilonné au 150 de l'arrière à son tour.
DM CHASTANET : Les troupes de la DM CHASTANET sont encerclées, manquent de vivres et de munitions, mais résistent malgré tout en se concentrant vers le Donon et le col de la Charaille. Ordre est donné de commencer la destruction des documents, etc.
Ailleurs : L'allemand à dépassé la Loire, pris Clermont-Ferrand et Lyon.
- 22 Juin 1940 :
Sur la LPR : Les allemands commencent dans la journée des tirs de réglage sur la casemate OUEST de SINGLING à partir de la zone du HAUT-POIRIER. Par ailleurs, ils s'approchent de l'ouvrage de WELSCHHOF par le village de Singling.
DM CHASTANET : Plus au sud, la capture de la 62° DI autour de Senones permet aux Allemands de menacer les positions du 43° CAF par le sud, finalisant l'encerclement du corps d'armée dans le massif du Donon. Les restes de la DM CHASTANET sont regroupés en val de Plaine entre Vexaincourt, Raon sur Plaine et le Donon. Suite à la signature de l'armistice à Rethondes, la pression ennemie se relâche au profit d'un simple verrouillage et du bombardement des positions françaises.
- 23 Juin 1940 :
Sur la LPR : Tôt dans la matinée, un bombardement violent par l'arrière s'en prend aux trois casemates de SINGLING, qui déposent les armes à 8h30, chambres de tir neutralisées. La casemate Nord-Ouest de SINGLING Gauche déplore un tué et plusieurs blessés (5). C'est suivi à son tour de la chute de la casemate de BINING, chambre de tir percée elle aussi.
DM CHASTANET : l'ordre de cesser le feu intervient à 9h30, suite aux tractations entre le 43° CAF et l'ennemi et la convention signée entre les parties. Cette convention cosignée prévoyait un renvoi en zone libre des unités encerclées sous responsabilité du 43° CAF, clause qui ne fut naturellement pas respectée par les Allemands. Certains éléments et l'EM du 166° RIF, résistant sur place et isolés, ne purent être touchés par cet ordre de cessation des hostilités. Menés par le Lt-col SUBERVIE, ils continueront à se battre jusqu'au bout, rendant les armes le 24 Juin 10 heures, tous moyens épuisés.
- 24 Juin 1940 :
Sur la LPR : L'ouvrage du WELSCHHOF se rend dans la matinée. Les allemands se préparent à attaquer le ROHRBACH si l'armistice n'entre pas en vigueur rapidement.
DM CHASTANET : Sur ordre du 43° CAF, la DM CHASTANET dépose les armes entre le Donon et le col de la Charaille. La DI reste sur place, livre son matériel le 26, et prend le chemin de la captivité le 28, direction Strasbourg.
- 25 Juin 0h35 au 1 Juillet 1940 : le cessez-le-feu est effectif. Les négociations entre GQG allemand et français aboutissent à la livraison des ouvrages survivants aux allemands et le départ des défenseurs en captivité. Les troupes survivantes de la DM CHASTANET prennent aussi la route de la captivité, d'abord vers Strasbourg le 30 Juin, puis vers les camps de prisonniers en Allemagne à partir du 13 Juillet.