La DRK avait des liens étroits avec le NSDAP et les deux organisations étaient étroitement liées, en particulier au niveau de la direction. Sous la présidence de Joachim von Winterfeldt-Menkins , un nouveau statut entre en vigueur le 29 novembre 1933, avec lequel les membres de la Croix-Rouge juive jüdische Rot-Kreuz-Mitgliede sont exclus et le principe de neutralité politique est largement abandonné.
Le SS-Obergruppenfuhrer Ernst-Robert Grawitz , qui a été nommé par Hitler le 1er janvier 1937, a joué un rôle clé dans cette politique de collobaration de la DRK avec le régime national-socialiste au niveau de la direction et dans la restructuration de l'association .
Il devint d'abord vice-président de la DRK, à partir de fin 1937 "président exécutif" Geschäftsführender Präsident“. Il a occupé des fonctions associatives essentielles auprès des membres du Schutzstaffel (SS). Il nomma le SS-Gruppenführer Oswald Pohl (qui organisa l'administration des SS pour Himmler et progressivement aussi l'administration des camps de concentration pour Himmler à partir de 1935) comme trésorier puis chef de l'administration de la DRK. Avec Oswald Pohl, Grawitz a approuvé les événements qui se déroulaient depuis 1941 nottament les excépriances sur les hommes faites dans les camps
Le but de la restructuration de la DRK était d'aligner l'association sur le principe du leader Führerprinzip et de la préparer à être utilisée dans la guerre. À cette fin, le 9 décembre 1937, la DRK reste le seul organisme enregistré les autres sont dissous
Le 1er janvier 1938, un nouveau statut entre en vigueur, qui oblige la DRK à faire partie du service médical de la Wehrmacht et déclare Hitler patron de l'association. Le sermetn au Fürher est introduit , et l'adhésion des étudiants en soins infirmiers au Bund Deutscher Mädel soit ordonnance de service pour la sororité de la Croix-Rouge allemande.(BDM) devient obligatoire. Les sœurs infirmières devaient rejoindre le Deutsches Frauenwerk .
Pour l'avancement professionnel, par exemple pour devenir infirmière en chef, la participation à un cours de formation idéologique dispensé par le département de formation à la politique raciale rattaché au présidium de la DRK était obligatoire. L'adhésion au NSDAP ou à la NS-Frauenschaft était obligatoire pour les infirmières occupant des postes de direction.
En vue de l'ouverture du confli, Grawitz decide de'augmentert le nombre d'infirmières DRK. Le nombre augmenté de 50% de 1933 à 1939, et le nombre d'infirmières DRK désignées pour le service militaire a augmenté de 32% au cours de la même période.
Même avant le début de la guerre, la DRK a commencé à organiser des cours de médecine de guerre et forme des aides-soignants destinés aux soins infirmiers dans les hôpitaux dès que les infirmières de la DRK seont mobilisé
La notification des infirmières et des infirmières auxiliaires appropriées au commissaire aux soins infirmiers volontaires Kommissar für die Freiwillige Krankenpflege est egalement du ressort de la DRK, qui ont ainsi imposé l'application de la loi sur la défense du 21 mai 1935. qui réglementait également le service obligatoire des femmes en cas de guerre.
En plus des aides bénévoles, en partie non qualifiées, la DRK était responsable de tous les soins infirmiers en temps de guerre. Le monopole de la DRK sur les soins infirmiers en cas de guerre a été maintenu jusqu'à ce que les fronts se développent dans les années après 1940.
Domaines d'application et conditions de travail
Le personnel infirmier était principalement employé en collaboration avec des médecins d'état et servait conjointement avec des membres du corps médical militaire Sanitätskorps
Officiellement, les sœurs étaient subordonnées à l'ordre militaire, au sein de la hiérarchie militaire, les niveaux de gestion étaient divisés en infirmière principale, supérieure de l'armée ou de terrain et supérieure générale.
Le personnel infirmier travaillait principalement dans les hôpitaux militaires de campagne Lazaretten de l Heer de la Luftwaffe et Kriegmarin et aussi dans les trains hospitaliers .Lazarettzüge Les premiers soins aux blessés étaient la tâche des compagnies médicales, contournant le règlement du service, cependant, des infirmières ont également été déployées sur la ligne de front
Elles furent déployées sur tous les fronts
Le travail dans les hôpitaux militaires est très exigeant dès le début et les infirmières sont complètement débordées dès le début de la guerre. Les conditions d'hygiène et l'approvisionnement en pansements et médicaments étaient médiocres. L'occupation des lits était insuffisamment planifiée : dans les années après 1940, les lits étaient doubles ou quadruples et surpeuplés.
Au cours de la guerre, les aides-soignants des territoires occupés étaient également admis au service militaire s'ils se déclaraient « allemands » en tant qu'étrangers. Des sœurs d'organisations autres que la DRK et des conscrits ont également été utilisées