En tant que plus grand palais gothique de la Chrétienté, le Palais des papes d'Avignon, abrite une série de fresques exceptionnelles signées Matteo Giovanetti elles sont execeptionelles tant par leur taille que par leur beauté.

Elles sont l oeuvre d'un peintre italien du Trecento, Matteo Giovanetti originaire de Viterbe dans le Latium, Celui ci a été inspiré par les travaux des peintres siennois Simone Martini et les frères Lorenzetti, qui de leur coté ont travaillé sur la basilique Saint-François d'Assise ou le Palazzo Pubblico de Sienne.

En 1343, Matteo Giovanetti arrive en Avignon, où il devient l'ami de Pétrarque et travaille à la décoration du Palais des Papes à la demande de Clément VI. Le peintre siennois Simone Martini séjourne de son coté en Provence, où il mourra en 1344.

En quelques années,Matteo Giovanetti peint les décors de la chapelle Saint-Martial, de l'oratoire Saint-Michel, deux chambres pour les appartements pontificaux ainsi que la fresque des prophètes de la Grande Audience. Il importe en France les grandes innovations de la peinture toscane de l'époque, par son naturalisme plein de fraîcheur et ses compositions savamment mises en scène pour jouer avec l'espace.
Les espaces peints sont à la jonction du palais vieux et du palais neuf et ils constituent le cœur des appartements privés du pape.

Chambre du Pape
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Sur un fond bleu comme le ciel, un espace végétal à deux dimensions fait de rinceaux de vigne et de chêne, parsemés d’oiseaux et d’écureuils, orne les murs. Evoquant un décor textile, ces peintures datent probablement des années 1337-1338. Les embrasures des fenêtres offrent un surprenant décor en perspective : une série de délicates arcatures gothiques portent des cages de formes variées ; certaines retiennent des oiseaux, mais la plupart sont vides.

Elle pratiquement vide tout mobilier
Le fond est bleu comme le ciel, et on trouve un espace végétal à deux dimensions fait de rinceaux de vigne et de chêne, parsemés d’oiseaux et d’écureuils, orne les murs. Evoquant un décor textile, ces peintures datent probablement des années 1337-1338.

Les embrasures des fenêtres offrent un surprenant décor en perspective : une série de délicates arcatures gothiques portent des cages de formes variées ; certaines retiennent des oiseaux, mais la plupart sont vides.