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Agriculture Araire Nimes Musée de la Romanité
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Au Moyen-Âge, les paysans représentent la plus grande partie de la population. Mais qui sont-ils ? Comment vivent-ils ?
La place des paysans dans la société
Pendant le Moyen-Âge, du Ve au XVe siècle, les paysans sont tout en bas de la pyramide sociale.
Pourtant, dans l'occident médiéval, ils composaient la majeure partie de la population. Neuf individus sur dix étaient des paysans. En effet, à cette époque, l'agriculture était la base de l'économie et c'est pour cela qu'il était nécessaire qu'autant de personnes travaillent la terre.
Deux catégories de paysans
Il y avait deux catégories de paysans : les serfs, d'un côté, et les vilains, de l'autre.
Les serfs étaient complètement assujettis à leur seigneur. Ils appartenaient à leur maître, qui pouvait les donner ou les vendre. Ils étaient obligés de lui obéir en toutes circonstances. Leurs enfants et tout ce qu'ils possédaient étaient aussi la propriété de leur seigneur. En échange de la protection de ce seigneur, ils lui devaient des travaux gratuits (corvées) : creusement de puits, entretien de ponts, réparation des enclos, etc.
Les vilains étaient des hommes libres. Ils louaient une terre à leur seigneur (appelée la tenure). Mais ils devaient donner au seigneur une bonne partie de leurs récoltes, en échange de la protection qu'il leur accordait.
Tous devaient s'acquitter auprès de lui de plusieurs impôts, comme le cens (avec un montant fixe) ou le champart, calculé en fonction de la récolte obtenue.
Des conditions de vie difficiles
La plupart des paysans étaient très pauvres. Ils vivaient dans des maisons construites en pierre ou en torchis, et recouvertes d'un toit de chaume. Celles-ci étaient situées dans des villages à proximité du château de leur seigneur. Leurs habitations avaient une pièce unique, avec un sol en terre battue. Sans confort, elles étaient mal éclairées et mal isolées.
Les vilains et les serfs mangeaient peu et leur nourriture n'était pas variée. Leurs repas étaient composés de pain, de bouillies et de soupes. Ils se nourrissaient surtout de céréales (seigle, orge, épeautre) et de légumineuses (fèves, pois, haricots secs, lentilles). Parfois ces repas s'agrémentaient d'oeufs et, les jours de fête, il arrivait qu'ils mangent de la viande (poulet, porc). De plus, ils subissaient régulièrement la famine, à cause des disettes.
Les paysans avaient non seulement des conditions de vie difficiles mais ils devaient aussi résister aux maladies et aux épidémies, comme la peste et le choléra. Sans parler du brigandage et des guerres... Aussi, ils dépassaient rarement le cap des 40 ans.
Un travail pénible six jours sur sept
Les paysans travaillaient sans relâche, du lever au coucher du soleil. Leur vie quotidienne était rythmée par le soleil et le son des cloches, indiquant les heures. Ils œuvraient dans les champs six jours sur sept. Le dimanche était le seul jour pendant lequel ils ne travaillaient pas. Ce jour-là, ils allaient à la messe.
Pour eux, l'année s'écoulait au rythme des saisons et du calendrier agricole : l'époque des plantations, celle des moissons, etc.
Leur travail était très pénible physiquement. Ils devaient défricher la terre, la labourer, semer et s'occuper des animaux. Leur labeur était d'autant plus contraignante qu'ils ne disposaient pas des outils que nous avons dans le monde moderne. Quelques évolutions ont cependant vues le jour durant la période du Moyen-Âge. La charrue, par exemple, a remplacé peu à peu l'araire et s'est répandu en Europe, du Xe au XIIIe siècle.