SF ALtkirch SS Franken 3 Maisons Nord 2 P.A. de Trois Maisons 2e observatoire Helfrantzkirch 68510
English translation
Merci à Jean marie Brams pour les photographies
Informations tirées de Wikimaginot
il n 'existe pas d'insigne J ai mis arbitrairement les armes de la ville d 'Altkirch |
Historique Voir ICI
History Click HERE
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La ligne Maginot se présente donc après de nombreuses études s’échelonnant sur presque 10 ans comme un dispositif complexe s'échelonnant en profondeur sur différents niveaux depuis la frontière.
Dans l’absolu car la ligne n'a pas été conçue de manière homogène, et sa réalisation n'a en général pas été conforme aux projets d'origine pour des raisons essentiellement budgétaires on distingue quatre parties distinctes.
1 la ligne des avant-postes, destinée avant tout à détecter une attaque brusquée et à la retarder un temps grâce à des dispositifs prévus (routes minées, barrières, etc.) pour laisser le temps à la « ligne principale de résistance » de se mettre en état d'alerte On trouve des Petites casemates et des Maisons Fortes
Petit Ouvrage | Maison Fortifiée ( MF) |
2 la « ligne principale de résistance » est à environ deux kilomètres derrière les avant-postes. Elle était matérialisée par un double réseau de rails antichars et barbelés
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le réseau de Barbelés est large de 12,5 mètres, soit six rangs de piquets en forme de queues de cochon d'un mètre de haut qui soutiennent les fils en formant des vagues, avec des ardillons plantés dans le sol et dépassant de 20 cm. Son rôle : freiner l'infanterie assaillante pour que les mitrailleuses puissent la faucher.
Le réseau de rail est composé de sections de rails de trois mètres enterrées à la verticale sur six rangs de profondeur, dépassant de 60 cm à 1,3 m au-dessus du sol.
Son rôle :'arrêter les véhicules assaillants afin qu’il soient détruits ensuite par les canons anti char
Barbelés | Rails |
elle est couverte par les tirs d'artillerie des Gros Ouvrage. .
3 Les abris d'intervalles destinés à assurer la protection d'une partie des troupes combattantes à l'air libre. les casemates d'intervalle avaient pour but d'assurer la continuité de feux de la Ligne Principale de Résistance entre deux ouvrages. Il existe deux types de casemates, les casemates dites en couple (chaque casemate flanque son propre côté) et les casemates double (elles sont munies de deux chambres de tir pour flanquer des deux côtés à la fois).
Contrairement aux ouvrages, les casemates ne sont pas reliées entre elles par galerie, et ne sont armées d'aucune tourelle. Leur équipement, bien que restreint, est à peu près le même que les ouvrages (petite usine, petite salle des filtres, etc.).Il s'agit en fait de casernes souterraines équipées uniquement pour le combat rapproché.
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4 L'arrière du front comporte tous les équipements de soutien logistique : réseau de téléphone et d’électricité, routes et voies ferrées militaires de 0,60 m dérivées du système Pechot, dépôts de munitions, casernes de temps de paix, postes de commandement, etc.
Au total, la ligne Maginot a coûté plus de cinq milliards de francs de 1930 à 1936 soit 1.6 % du Budget de l’Etat
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Le secteur défensif puis fortifié d'ALTKIRCH (SFAL) couvre un front d'environ 40 kilomètres le long du Rhin et de la frontière Suisse, entre Kembs (exclus) et Winkel à l'Ouest du Glaserberg. Il est encadré au Nord par le SF du MULHOUSE , et au sud-ouest par le SD de MONTBELIARD .
Cartes regions |
Le profil géographique du secteur est varié. D'Est en Ouest, on trouve la plaine du Rhin avec l'extrémité Sud de la forêt de la Hardt (ou Harth en 1939), la "falaise" marquant le début du Sundgau - extrémité alsacienne du Jura - et une suite de collines montant progressivement vers le massif du Glaserberg, d'une altitude de presque 800 m. La frontière clairement marquée par le cours du Rhin sur la gauche du SF laisse place à une limite relativement virtuelle avec la Suisse, sans barrière naturelle claire.
La mission du secteur consiste essentiellement à interdire la remontée vers Belfort d'une force qui aurait violé la neutralité Suisse ou franchi le Rhin dans la limite des 4 lieues (12 km) non fortifiées devant Bâle prescrite par le traité de Paris de Novembre 1815.
Bien que prévues dans les plans initiaux, aucune construction CORF n'a été réalisée dans ce secteur. Cependant, à partir de 1936 la MOM a entamé la construction de fortifications plus légères pour palier l'absence de ces constructions CORF.
Le cœur du travail de fortification réside dans l'importante ligne de gros blockhaus et casemates d'artillerie STG Mle 1937 sur la bretelle Sierentz-Brochritty qui chemine vers le Glaserberg selon un arc situé précisément à 12 kilomètres de Bâle. Celle-ci est composée de :
- 32 blockhaus d'infanterie, simples ou doubles, pour canon antichar et mitrailleuses.
- 7 casemates d'artillerie pour canons de 75mm en flanquement.
Hors cette ligne continue de blocs massifs, proches en conception des casemates CORF, la MOM multiplie aussi les coupoles type 7° Région Militaire et autres blockhaus entre ces constructions STG. Cette ligne STG est prolongée de 8 kilomètres sur le Glaserberg par une trentaine de blocs et abris tardifs, largement inachevés.
A partir de 1939, apparaissent 17 blocs de type Garcherysur la berge du Rhin et sur le premier tronçon - construit avant guerre - du canal d'Alsace (G66 à G83), ainsi que deux lignes successives (dites "ligne d'arrêt" et "ligne de la falaise") à deux puis 5
kilomètres en arrière des blockhaus de berge.
Plusieurs organisations complémentaires viennent renforcer l'ensemble:
- une bretelle de blocs au plus prés de la frontière Suisse, entre Huningue et Hégenheim.
- Quatre batteries d'artillerie lourde préparées dans la forêt entre Muespach et Bettlach.
- Plusieurs épis ALVF dans la haute vallée de l'Ill, à Carspach, Waldighoffen et Steinsoultz. Leurs cibles prioritaires sont les nœuds de communication et les villes allemandes du haut pays de Bade, ainsi que la nouvelle forteresse d'Istein en construction.
- une amorce de bretelle de protection du canal du Rhône au Rhin entre Dannemarie et le territoire de Belfort, de nature similaire aux défenses d'écluses qu'on peut voir sur les SF de COLMAR ou de MULHOUSE.
- et l'habituelle infrastructure complète : casernements, routes stratégiques, réseau téléphonique,...
En complément, il faut signaler la présence de nombreuses fortifications allemandes construites pendant la période d'annexion (1870-1918) le long de l'ancienne frontière avec la France (limite Haut-Rhin - Territoire de Belfort). Cette "Grenze Stellung", orientée dans le mauvais sens par rapport aux nouvelles données géopolitiques, n'a probablement pas été réutilisée dans le cadre de la ligne Maginot. Il existe aussi des blockhaus français, notamment le long du cours de la Largue, construits vers la fin de la 1ère guerre mondiale et qui sont eux orientés dans le "bon sens".
En temps de paix, le SF est rattaché à la Région Fortifiée de Belfort, et est commandé par le Colonel adjoint au Général gouverneur de Belfort. Il n'a pas de devise ni d'insigne officiels.
11e RI | 14e RI | 20e RI |
Tous les regiments d'active ont un régiment de réserve dans le numero d'active est précédé d'un 2 |
- 211°, 220° et 214° RI. Les deux premiers sont positionnés dans le SD et le troisième affecté à la défense de Belfort.
- Cavalerie : 52° GRDI
- Artillerie : 57° RAMD.
Elle occupe la position avancée du Rhin, et est en appui des deux sous-secteurs jusqu'en Mars 1940. A la création du SF d'ALTKIRCH, elle passe intégralement en position avancée sur les trois lignes de défense entre le Rhin et la Suisse, jusqu'à fin Mai 1940.
Une autre division de renforcement a eu un rôle actif sur le SD/SF, il s'agit de la 13° DI du Gal DESMAZES, avec PC à Hirsingue, qui occupera l'arrière du SF (Carspach-Mulhouse) et la position de la Falaise. Première sur site en Septembre 1939 car mobilisée non loin de là en 7° Région Militaire, la 13° DI quitte le secteur pour la Somme le 20 Mai 1940.
Citons enfin la 31° DI, qui stationne dans le secteur à l'Ouest de Ferette jusqu'à son départ pour la Lorraine en Février 1940.
Type casemate STG |
Enfin, dans le cadre du programme Pretelat complémentaire du 19 Décembre 1938, des fonds sont alloués pour prolonger cette ligne STG par la construction d'un môle défensif important sur le Glaserberg. Début 1939, ce sont des crédits qui sont alloués pour la construction de blocs Garchery sur la rive du Rhin jusqu'à Saint-Louis, premier coup de canif sérieux dans les termes du traité de Paris puisqu'amenant la fortification jusqu'aux portes de Bâle.
La mobilisation et la "drôle de guerre" vont entrainer la multiplication des lignes fortifiées MOM, surtout parallèlement au Rhin entre le cours du fleuve et la Falaise, ou le long de la frontière entre