Obusier 155mm Rimailho Mdle 1904 ( Bruxelles )
English Translation
la France en 1914 a tout misé sur le canon de 75 qui doit suffire aux missions dévolue aux forces armées En 1914 l’artillerie lourde de campagne ne représente que 10 % des pièces d’artillerie soit 308 pièces lourdes pour 3681 canons de 75
Ce défaut d'artillerie lourde traduit plus simplement la doctrine tactique prédominante française de l’époque qui favorise l'offensive à outrance et qui privilégie la manoeuvre sur le feu
Aussi rapidement des troupes françaises vont être confrontées au manque flagrant de canon de campagne lourd et il a fallu ressortir des arsenaux de vieux canons du système de Bange pour combler les trous en l’attente de l'arrivée des nouvelles pièces
Le canon qui nous intéresse ici est un obusier de 155 court modèle 1904 TR Rimailho ou 155 CTR
Ce canon a été étudié avec l arrivée du 75 mm modèle 1897
En concevant ce canon à tir rapide le capitaine Rimailho voulait doter l’Artillerie Française de pièce d’artillerie de campagne modernes et puissantes pour les Armées les Corps d’armées et les Divisions
Ce type de pièce d'artillerie lourde très puissante devait avoir une grande mobilité et apte à traiter toutes les positions fortifiées .Toutefois la doctrine dit qu'il ne pourra qu'être employé contre les troupes que dans des cas exceptionnels
Ce canon a commence à être développé en 1898 à l'atelier de Puteaux lorsque le capitaine Rimailho reçoit mission de trouver un successeur au canon 120mm C Baquet qui ne donne pas satisfaction . En effet ce canon est instable car il a un faible recul
Mais qui est ce capitaine Rimailho ?
Émile Rimailho est né en 1864 ce fut est un artilleur et ingénieur français qui apporta divers perfectionnements aux canons de l'armée française de la III° République chargée de preparer la revanche après la défaite de 1870 Polytechnicien ses études porteront sur la limitation du recul la mise à feu, une meilleure mobilité. Après quelque années passées dans divers régiments, Rimailho attire l’attention de la direction de l’Artillerie en travaillant, courant 1894, à la mise au point d’un dispositif de sécurité destiné à empêcher la mise à feu prématurée de certains types de canons. Cette première réussite lui vaudra une lettre d’éloges du ministre de la Guerre, le 20 décembre 1897, mais, surtout, elle va lui permettre de prendre part à l’aventure du canon de 75 imaginé par le colonel Deport à partir de 1895 À la suite de cette expérience, Rimailho n’aura de cesse de proposer des matériels nouveaux ou des perfectionnements de matériels anciens. Ses efforts vont porter essentiellement sur l’accroissement de la mobilité et de la puissance de l’artillerie de campagne, mais il ne sera guère suivi.
La plupart de ses propositions ultérieures restèrent au stade de projet. Car l’Etat major avait fiat le choix d’ actions rapides et les matériels lourds étaient peu en honneur en général de plus les stratéges se retranchaient derriere la faiblesse des moyens d’observation alors disponibles. Aussi toutes ses propositions de fabrication de matériel lourd seront repoussées par le Comité technique de l’Artillerie car ses considérations allaient à l’encontre des orientations stratégiques C’est en 1898 qu’il propose le canon auquel son nom est resté attaché, le 155 court à tir rapide, adopté en 1904. seulement Rimailho n’avait été autorisé à construire ce matériel qu’à la condition d’utiliser les tracés de l’ancien canon de 155 C de Bange, dont la portée n’atteignait que 7 kilomètres, distance qui se révélera bientôt beaucoup trop faible.
. Ses travaux vont aussi aboutir au canon 155 Court à tir rapide, dit « Rimailho le premier canon qui soit perfectionné par Rimailho est en 1898 une amélioration de l'obusier de 155 mm De Bange pour en faire un canon court à tir rapide (le 155 C.T.R. modèle 1904 dit Rimailho) :
En 1911 devenu Lieutenant colonel il quitte l’armée pour entrer comme directeur de Usine à St Chamond à la Compagnie des forges et aciéries de la Marine d’Homécourt Marine-Homécourt est alors l’une des deux plus grosses sociétés métallurgiques avec Schneider, avec plus de 13000 employés En effet la loi de du 14 août 1885 qui enlevait beaucoup de contraintes sur la production et le commerce des armes tant à l’importation qu’à l’exportation entraine une demande d’experts en armement et les ingénieurs militaires vont faire l’objet de sollicitations.
Mobilisé en 1914 il retrouve rapidement son poste en Novembre 1914 où il est nommé directeur technique de la Compagnie en mars 1915. En 1916, en concurrence avec Schneider, il fabrique l’un des premiers chars d’assaut français, le Saint-Chamond. Premier du genre à être équipé du canon réglementaire de 75 et doté de quelque dispositifs ingénieux, Mais ce char trop lourd et peu maniable ne fut pas à proprement parler une réussite .D’autres matériels eurent davantage de succès nottament le montage de canons de gros calibre, sur affûts-chenille
Par la suite il se consacre alors à l'organisation du travail et à la détermination du prix de revient des produits industriels (théorie des sections homogènes).
Il décède en 1954
Entretemps Rimailho se met à étudier toute un gamme de canons concernant des canons de 120 mm susceptibles d'intéresser les corps d'armée ou les divisions .Mais les projets restent dans les cartons bien que des prototypes aient été réalisés entre 1902 et 1904
Entretemps le 75 mm est arrivé en corps de troupes et en décide d'adapter le 75 mm au tir plongeant ce qui semble très prometteur
Aussi les détracteurs de l'artillerie lourde réussissent à imposer le canon de 75 à tous les niveaux.
Sur bien des points le canon de 155 mm C adopte les mêmes caractéristiques que celles du canon de 75 en particulier le frein hydropneumatique mais comme il possède un calibre supérieur d'autres difficultés apparaisse
Aussi ce canon est très complexe et même s’il est d’une conception très moderne il est pénalisé dès le début par les contraintes budgétaires qui imposent d’utiliser des canons héritiers du système de Bange ,notamment le tube 155 mm modèle 1882
Malgré une grande précision sa portée est limitée aussi il ne peut se mesurer aux canons modernes ennemis comme l’ obusier allemands Krupp 150 mm modèle 1913 ; En effet le 155 CTR Rimailho avait une portée ridiculement courte ; c'est pourquoi il fallait bien le rapprocher des lignes.de feu alors que lLes gros obusiers allemands portaient à douze kilomètres se tenant hors d'atteinte
De plus c’est un matériel très lourd qui pèse trois fois le poids de 75 ce qui posé des problèmes pour les mises et sorties de batterie
Afin de le rendre plus mobiles le capitaine Rimailho met au point un système de charriots ce qui permet de le transporter en deux fardeaux avec un chariot porte canon . Mais cela induit une manoeuvre supplémentaire . Les modèles ultérieurs mis en service en 1917 seront en un seul fardeau
Leur emploi systématique avec de fortes charges propulsives pour allonger cette derniere entraîna un usure prématurée des tubes, qui furent peu à peu retirés du service actif. Il a été construit à 122 exemplaires et restera un service jusqu'à usure complète et au 1e Avril 1917 33 canons de ce type sont encore en service et en 1918 on n’en compte plus aucun
Au début de la guerre 4 obusiers de ce type étaient en dotation dans les Corps d’Armées
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Caractéristiques
Calibre 155
poids 3.2tonnes
Portée 6300 m
Azimut 0° + 43°
Site 5°
Poids obus 41 Kgs
V° 291m/s
Internet |
Obusier de 155 modèle 1904 type Rimailho Bruxelles
the France in 1914 has staked everything on the barrel 75 which is sufficient for tasks delegated to the armed forces in 1914 heavy artillery campaign represents only 10% of guns or 308 heavy guns for 3681 75 mm guns
This lack of heavy artillery simply reflects the predominant French tactical doctrine of the era that favors the offensive and that excessive emphasis on handling fire
As soon as the French troops will face the obvious lack of field artillery heavy and it took out stockpiles of old guns Bange system to fill holes in anticipation of the arrival of new parts
The gun that interests us here is a short 155-howitzer model 1904 TR Rimailho or 155 CTR
This gun has been studied with the arrival of the 75 mm model 1897
In designing this gun rapid fire captain Rimailho wanted to give the number of French Artillery Artillery modern and powerful for the Army Corps and Divisions
This type of heavy artillery was very powerful to have high mobility and ability to handle all the fortified positions. But the doctrine says that it can only be used against troops in exceptional cases
The gun began to be developed in 1898 at the workshop Puteaux Rimailho when the captain receives a mission to find a successor to C Baquet 120mm cannon that is unsatisfactory. In fact, this gun is unstable because it has a low drop
But who is this captain Rimailho ?
Rimailho Emile was born in 1864 is was a French artillery officer and engineer who brought various improvements to the canons of the French army of the III rd Republic was responsible for preparing for revenge after the defeat of 1870 Polytechnicien studies focus on limiting the decline firing, improved mobility. After some years in various regiments, Rimailho attracts the attention of the Directorate of Artillery working, running 1894, the development of a safety device to prevent premature firing of certain types of guns . This initial success earned him a letter of commendation from the Minister of War, December 20, 1897, but more importantly it will enable him to take part in the adventure of 75 cannon invented by Colonel Deport from 1895 to Following this experience, Rimailho will constantly offer new equipment or enhancements of old equipment. His efforts will focus on increasing mobility and strength of field artillery, but it will not be followed.
Most of his subsequent proposals remained in draft form. For the General Staff had fiat choice of fast action and heavy equipment were little honor usually more strategi entrenched themselves behind the weakness of means of observation then available. Thus all proposals for manufacturing heavy equipment will be rejected by the Technical Committee for its consideration Artillery went against this policy guidance in 1898 suggested that the gun which his name is still attached, the 155 short rapid-fire, adopted in 1904. Rimailho had only been allowed to build such equipment only if they use the tracks of the old canon of 155 C Bange, whose range was only 7 kilometers away that will prove too weak soon .
. His work will also lead to the barrel 155 Court rapid-fire, said "Rimailho the first gun that is perfected by Rimailho in 1898 is an improvement of 155-mm howitzer Bang into a short-barreled rapid fire (the 155 CTR model says Rimailho 1904):
In 1911 he became Lieutenant Colonel left the army to enter
as plant manager at St Chamond the Company ironworks and steelworks of the Navy-Marine Homecourt Homecourt is then one of the largest metallurgical companies with Schneider, with over 13,000 employees because the Act of August 14 1885, which removed many restrictions on production and trade of weapons for both import and export demand leads to weapons experts and military engineers will be subject to stresses.
Mobilized in 1914 he quickly found his post in November 1914 when he was appointed technical director of the Company in March 1915. In 1916, competing with Schneider, he makes one of the first French tanks, the Saint-Chamond. First of its kind to be equipped with gun regulation 75 and with some ingenious devices, but this car too heavy and unwieldy was not really a success. Other materials were more successful Solicitating mounting guns wholesale caliber gun on-track
Thereafter he devoted himself to organizing work and determining the cost of industrial products (theory of homogeneous sections).
He died in 1954
Meanwhile Rimailho begins to explore a whole range of guns on the guns of 120 mm of interest to corps or divisions. But the projects are in the cards although prototypes have been made between 1902 and 1904
Meanwhile the 75 mm came in a body of troops and decided to adapt the 75 mm dipping shot which looks very promising
As critics of the heavy artillery succeeded in imposing the 75 mm gun at all levels.
On many points the barrel of 155 mm C adopts the same characteristics as the gun 75 in particular the brake hydro but as it has a higher caliber of other difficulties appear
Also this gun is very complex and even if it is a very modern design is penalized from the start by budget constraints that impose the use of guns heirs Bange system, including the tube 155 mm Model 1882
Despite high accuracy its scope is limited as it can compete with modern guns enemies as the German Krupp howitzer 150 mm Model 1913 because the 155 CTR Rimailho had a ridiculously short range, so he had to reconcile the lignes.de of fire while tThe big German howitzers were twelve kilometers standing out of reach
Moreover it is a heavy equipment that weighs three times the weight of 75 which caused problems for the latest releases and battery
To make it more mobile Captain Rimailho develops a system of carts that can carry two loads a gun carriage. But this induces additional maneuver. The later models put into service in 1917 will be one burden
Their systematic use with heavy loads of propellant to extend that rule involves a premature wear of the tubes, which were gradually withdrawn from active service. It was built to 122 copies and will wear a service to complete and 1st April 1917 to 33 guns of this type are still in service and in 1918 they numbered no
At the beginning of the war 4 howitzers of this type were staffing the Army Corps
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Technical data
Caliber 155
Weight 3.2tonnes
Range 6300 m
Azimuth 0 ° + 43 °
Channel 5
Shell Weight 41 Kgs
V ° 291m / s