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1580 Piquier Armure et Bourguignotte



1580 Piquier Armure et Bourguignotte
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L 'origine des piquiers doit se chercher dans l antiquité avec  les Macédoniens qui formaient les phalanges de Philippe II de Macédoine ainsi que d’Alexandre le Grand et de tous les rois hellénistiques. Leur principale fonction était de bloquer les charges de cavalerie.
Par la suite ils vont desparaitre pour rennaître sous la Rennaissance  Ils apparaissent audébut du XIVe siècle chez les Écossais et les Flamands. Mais les plus réputés furent  les Suisses.Ces sont des fantassins armés d’une pique longue de plusieurs mètres, et de la fin du Moyen Âge et pendant  la Renaissance. ils vont constituer la base des armées  Ils sont apparus
Durant la Renaissance ils vont être au centre de l’évolution militaire qui caractérise la Renaissance :
L'infanterie est la base de la puissance militaire, au détriment des homme d’arme à cheval formant la cavalerie lourde des armées de l'époque 
Il faut savoir que ces formations compactes de fantassins armés de piques sont nés pour mettre en échec les charges de cavalerie lourde, qui restaient à l’époque un des atouts majeurs des batailles


en Europe continentale.  les Suisses vont se faire les ambassadeurs de ce type de fantassins après leurs victoires de Grandson (mars 1476) et de Morat (juin 1476) contre les Bourguignons,
Ils seront une référence en la  matière de combat  De plus ils viennent d’un pays pauvre,  et comme mercenaires ils gagnent leur vie en combattant à l’étranger.
En France au printemps 1480, Louis XI réunit en Picardie 10 000 aventuriers et 2 500 pionniers, destinés à remplacer la milice des francs-archers et à être entretenus d’une manière permanente. Ce sont les bandes françaises, une nouvelle infanterie commandée Philippe de Crevecoeur, sire d’Esquerdes, copiées sur le modèle des bandes suisses, composées de hallebardiers et de piquiers. Ensuite  François Ier réorganise son infanterie sur une base territoriale par l’ordonnance du 24 juillet 1534 Ainsi vont naitre  ces unités que seront la base de l infanterie française Bourgogne, Champagne, Guyenne, Languedoc, Normandie, Picardie, Dauphiné et Provence . Ces provinces doivent fournir 6 000 recrues destinées à la formation d’une « légion »
A ces troupes sur le Modèle espagnol Les Tiercos on va leur adjoindre au cours du XVIe siècle  des formations de piquiers des unités d’arquebusiers
Conçus pour mettre en deroute les charges de cavalerie et ayant aussi une piussace de feu assez important avec les arquebusiers  ces troupes disparaissent à partir du XVIIIe siècle notamment à cause de l’invention de la baïonnette à douille qui permet au fantassin de tirer tout en disposant d’une arme équivalente à la pique.
Plus polyvalents et moins complexes à déployer, les régiments de fusiliers supplantent les anciennes formations de mousquetaires et de piquiers.

 

Un autre excellent exemple d'armure en usage au début du XVIIe siècle, destinée à équiper un piquier d'un des régiments qui se sont affrontés en Flandres et Languedoc durant une bonne partie du siècle. Elle s'inspire des modèles figurant dans le manuel d'exercices pour piquiers et mousquetaie de de Jacob de Gheyn. Le bouclier ayant disparu à cette époque, toute la protection du combattant repose sur l'armure, tout particulièrement pour ceux placés en première ligne.
Les armures de cette époque sont caractérisées par un plastron busqué, mais aussi d'imposantes tassettes pour couvrir le haut des cuisses. Notre reproduction comprend le plastron, sa dossière, et les tassettes. Plastron et dossière s'assemblent à l'aide d'une ceinture au niveau du ventre, et d'épaulières renforcées. Un ingenieux système de rivets et crochets permet de tenir les épaulières et les tassettes en position, mais aussi de caler la ceinture.
Le casque est une bourguignotte