1900 Sienne Contrade Etendards Florence Museo Stibbert
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Selon un reçu conservé dans les archives du musée, le 20 avril 1884, le collectionneur italo-anglais Federico Stibbert acheta les drapeaux à un commerçant florentin nommé Gaetano Bassetti.
Les étendards, comme on les appelle, étaient au nombre de dix-sept et étaient payés, avec une quantité d'autres bibelots, 1 655 lires, somme qui n'était pas vraiment modeste pour l'époque. Cependant, il n’y a que douze drapeaux au plafond. On peut supposer que depuis l'achat les cinq disparus n'étaient pas dans un bon état de conservation, ou plus simplement qu'ils ont ensuite été retirés de la pièce car abimés et donc éliminés.
C'est vraiment dommage en tout cas, car les drapeaux Stibbert sont uniques par leur beauté : la soie est d'excellente qualité et est peinte à la main. Les éléments de décoration, qui encadrent les symboles de la Contrade, comportent des éléments classiques traités selon la mode Empire de manière très insistante.
Si l'on fait une comparaison entre les drapeaux illustrés par Rossi, pour le renouveau de 1839, et par Alessandro Maffei, on se rend facilement compte des différences de style et d'approche dans le traitement des symboles.
De plus, au moment de leur achat par Stibbert, ils devaient être considérés comme déjà anciens ou avec une valeur historique particulière, car s'ils n'avaient été utilisés que pour une simple décoration, probablement en 1884 Stibbert aurait pu en acheter de nouveaux à moindre coût.
Ces drapeaux datent de la période antérieure au renouvellement de 1839, l'un d'eux, celui de la Panthère, est en effet daté de 1826. Le fait que les drapeaux aient été peints laisse penser que leur usage aurait pu être limité à une procession précise et qu'ils ont été placés dans l'un des chars qui défilaient dans la procession et donnés plus tard ou récupérés comme souvenir d'un événement particulier, par une figure illustre de l'époque.
Dans le cas de ces drapeaux, on notera que la décoration et le raffinement de l'exécution prédominent sur la couleur, à laquelle une grande importance n'est accordée qu'après 1839. A partir de ce moment, tant les couleurs des montures que celles des drapeaux deviennent de plus en plus brillant et brillant
Ces drapeaux, au fil du temps, se sont dégradés surtout en grande partie du à la façon dont ils avaient été déployés.
La Fondation Monte dei Paschi, en collaboration avec la municipalité de Sienne, a chargé le Musée florentin de restaurer ces drapeaux en échange d'une concession renouvelable de dix ans pour pouvoir les exposer à Sienne. À son tour, le plafond qui les abritait aurait été orné de copies
La tâche a été confiée à la société Opera-Laboratori Fiorentini, sous la direction de la restauratrice textile Mary Westerman Bulgarella. L'ensemble de l'opération a coûté 154 000 euros.
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Imperiale Contrada della Giraffa
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