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Arquus Grizzly Paris 2023



Arquus  Grizzly Paris  2023
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Merci à MILINME MYJPO pour les photographies

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 La monture du 1e RHP
 
 
Tiré de ce site
Fin juin, le ministère des Armées a indiqué que le 1er Régiment de Hussards Parachutistes [RHP] venait de recevoir ses premiers exemplaires d’un nouveau « véhicule de reconnaissance et d’avant-garde aéroportée », appelé « Grizzly ». Et d’avancer que celui-ci, dérivé de la gamme Sherpa d’Arquus, avait été conçu pour « fournir des capacités d’infiltration/exfiltration de renseignements d’intérêt majeur en totale autonomie pendant plusieurs jours, dans un environnement dégradé et hostile ».
Ce 13 juillet, Arquus a donné quelques détails sur le Grizzly, issu du programme PLFS [Poids Lourd des forces spéciales], qui avait été lancé en 2016 pour remplacer les véhicules légers de reconnaissance et d’appui [VLRA]. À noter que la Section technique de l’armée de Terre [STAT] a indiqué que ce nouveau véhicule a été conçu en lien avec son groupement mobilité-agencement de l’espace terrestre [MOB-AGESTER].
Le Grizzly n’est pas un inconnu  Arquus Défense a développé sur fond propre une évolution de son Sherpa Light, destinée aux Forces Spéciales et dénommée Sabre. L’intérêt de la République Tchèque pour un tel véhicule permet alors le développement d’une version spécifique présentée en mars dernier au salon SOFINS.
Dans le même temps, le Commandement des Opérations Spéciales) s’intéresse aussi au Sabre et y voit un engin adapté pour son programme Poids Lourd des Forces Spéciales (PLFS). Arquus planche en effet pour le COS sur deux standards répondant à des critères définis. Au même moment, la 11ème Brigade Parachutiste exprime le besoin d’un véhicule complémentaire à ses AMX-10 RC et surtout à ses VBL. Ces derniers, bien que discrets, s’avèrent un peu trop petits pour certaines missions.
Commence alors une réorganisation dont l’Armée a le secret. Le PLFS Standard 1 prévu pour le COS est réorienté vers la 11ème BP et prend alors le nom de Grizzly, pour bien se différencier du Standard 2 qui, lui, intégrera plus tard les Forces Spéciales. Aujourd’hui, ce sont 4 exemplaires, fabriqués à Limoges, qui équipent d’ores et déjà le 1er RHP avant l’arrivée d’une vingtaine d’autres d’ici la fin de l’été.
D’abord, et sans surprise, Arquus met en avant les capacités de franchissement du Grizzly, grâce à sa garde au sol importante et des « angles d’attaque spécialement étudiés pour les terrains accidentés et la traversée de coupures ».
Il ne s’agit pas d’un engin blindé à proprement parler bien qu’il offre à son équipage une protection balistique de haut niveau : le Grizzly se doit de contenir son poids (PTAC 11 tonnes) et préserver sa facilité de transport par voie aérienne comme son prédécesseur (C-160 Transall désormais à la retraite, C-130 Hercules et A400M Atlas). Il récupère un moderne MD5 (ex-Renault devenu Volvo) de 4,7 litres de cylindrée pour 265 chevaux et 800 Nm de couple.
Le Grizzly peut rouler à la vitesse maximale de 110 km/h. En outre, il dispose d’un « grand rayon d’action ».
« Néanmoins compact, le Grizzly est un véhicule construit pour la discrétion, les missions d’infiltration et de reconnaissance profonde, ainsi que pour l’aérotransport [C-130 Hercules et A400M Atlas] », ajoute l’industriel.
Côté armement, la conception modulaire du Grizzly lui permet d’emporter une mitrailleuse lourde Browning calibre 50 M2 HB [ou un lance-grenade automatique de 40 mm] ainsi que trois mitrailleuses de 7,62 mm. « Ces armes automatiques lui confèrent une puissance de feu considérable, idéale pour les missions d’assaut ou les reconnaissances en force », souligne Arquus.
Selon le ministère des Armées, la 11e Brigade Parachutiste recevra une quarantaine de Grizzly dans les années à venir, alors que cette opération ne figure pas dans le tableau capacitaire de la Loi de programmation militaire 2024-30.