Dévoilé en 2022 le char de combat nouvelle génération, NG-MBT en abrégé,est en cours de développement par Hyundai Rotem,bien que les livraisons du K2 se poursuivent et que la République de Corée a commandé un quatrième lot de ce char, qui pourrait recevoir quelques améliorations
Hyundai Rotem regarde vers l'avenir avec son NG-MBT. L’un des problèmes clés est le nombre de membres d’équipage ; Actuellement, le char est prévu pour avoir un équipage de deux hommes, placés dans le chassis dans une capsule blindée qui devrait maximiser la protection. Cependant, un débat est ouvert pour savoir si un effectif aussi réduit serait capable de faire face à des opérations de longue durée, c'est pourquoi un équipage de trois hommes est également envisagé, le facteur humain étant la clé d'une exploitation optimisée de la supériorité technologique.

La tourelle sans équipage aest placé" vers l arrière ce qui rpouve que le GMP est situé à l'avant, augmentant encore la protection de l'équipage, une solution adoptée depuis longtemps sur le Merkava israélien.
Selon des source la propulsion pourrait être entièrement électrique, basée sur des piles à combustible à hydrogène, des batteries et deux moteurs électriques situés à l'avant entraînant les pignons. Mais aucune indication de puissance n'a été fournie, mais comme la masse cible déclarée est inférieure à 55 tonnes, on peut affirmer que la puissance globale ne devrait pas être inférieure à celle des Chars actuels, avec l'avantage que les moteurs électriques assurent un couple maximal à tous les régimes. l'accélération sera plus importante, un facteur clé lors du changement de position après le tir.
Le char aurait des chenilles en caoutchouc, ce qui permettra de réduire le poids et les vibrations, d'augmenter la fiabilité de la vetronique et de réduire la fatigue de l'équipage.

L'armement principal sera un canon haute pression de 130 mm ; En Europe, Rheinmetall développe depuis quelques années un canon de ce calibre et l'a adopté sur son Panther CCP dévoilé en 2022 à Eurosatory. On ne sait pas dans quelle mesure la société sud-coréenne a communiqué avec la société allemande, la République de Corée ayant tendance à développer en interne ses systèmes, comme le montre le K-NIFV qui adopte un canon à munitions télescopique à enveloppe de 40 mm similaire dans son concept à celui développé par CTAI en France et Royaume-Uni.
Ce qui est sûr, c'est que le canon principal sera doté d'un chargeur automatique, compte tenu de l'équipage, mais aucune information sur le nombre d'obus prêts à tirer n'a été fournie. Si l’arme de 130 mm devait être développée en Corée, il serait bon de s’entendre au moins sur une norme commune pour les munitions, permettant une production en divers lieux géographiques, ce qui est actuellement devenu une question clé à l’échelle mondiale.
La maquette montre ce que devrait être un manchon thermique efficace le long de la partie principale du canon, une solution visant à réduire la signature thermique, qui devrait être globalement considérablement inférieure à celle des véhicules blindés actuels, grâce à la propulsion électrique.

Le revêtement du véhicule assurera également la réduction de la signature radar mais il est de type inconnu à ce jour La partie avant des chenilles est protégée par une série de tuiles qui pourraient indiquer l'adoption d'un blindage réactif, le NG-MBT étant équipé d'un système de protection active de nouvelle génération d'origine nationale, les capteurs installés sur la tourelle étant très probablement dédiés à détecter et classer les menaces entrantes.

Sur la tourelle on trouve un système d'armes télécommandée montée en position centrale arrière ;

Le tourelle est de forme furtive armée d'une mitrailleuse de 12,7 mm. À gauche du RCWS, nous trouvons un lance-missiles ; Selon l'entreprise, les deux missiles installés verticalement seront antichar,
Il y a aussi une option pour l'éventuelle adoption d'un lanceur à double usage capable de tirer également des munitions errantes.

Un brouilleur de drone est installé sur le toit, tandis qu'à l'arrière de la tourelle était visible un système de décollage et d'atterrissage pour un UAS à voilure tournante, le drone fournissant à l'équipage du char une connaissance de la situation devant le véhicule.Il est fort possible que le concept évolue dans les années à venir, également en fonction des apports technologiques, puisque la date cible pour un premier prototype est 2030.

Mais une question me vient à l'esprit Qui a copié l autre ? et vue la cooperation militaire entre les deux pays actuelle cela pose de questions