La Mode héritée de la Renaissance se termine sous le règne d’Henri IV
Il faut avoir en tete que le règne de Louis XIII est synonyme de sobriété, notamment à la suite de l’édit somptuaire de 1633 qui préconise de ne porter que des tissus unis et des manchettes et cols sans dentelle. Les différents édits tentent d’encadrer la surenchère d’extravagance dont font preuve les nobles et les riches bourgeois. Déjà avant Louis XIII, Henri IV promulguait ses édits pour tenter d’endiguer la surenchère vestimentaire en 1599, 1601 et 1609 :Ils ont pour objectif de réguler la mode et de remettre de l’ordre afin que les classes sociales ne se confondent pas. Il existe des régulations qui dictent quel tissu doit être utilisé et par qui il doit être utilisé. De la même manière, la présence d’ornements, de broderies et de dentelles est régulée : « On indique que les bourgeois ne doivent pas avoir plus d’un laquais et qu’il doit être habillé de bure brune et non de drap teint. Les matières synonymes de richesse comme le velours, sont interdites aux laboureurs et aux gens de basse extraction. Il faut attendre le milieu du XVIIe pour aur l'on abandonne l’austérité pour une mode plus en souplesse et extravagance.
Tout le monde souhaite être élégamment vêtu et tous les hommes veulent porter l'épée.La mode est aux Col brodés de dentelle, Il faut savoir qu' hommes et femmes portent des dessous différents dont les fonctions sont plurielles.
Portée par les deux sexes la chemise etant directement au contact de la peau elle garante de l’hygiène, et doit donc rester le plus blanc possible.
Le costume masculin est très ajusté, constitué d’un pourpoint et de hauts-de-chausses, attachés ensemble par des aiguillettes (rubans que l’on fait passer dans des œillets en bas du pourpoint).Dès les années 1640, le pourpoint se raccourcit, perdant toujours plus l’aspect militaire de ses origines. Au cours des années 50-60, il va prendre la forme d’une veste assez courte dont les larges manches, courtes et fendues, laissent déborder les amples manches de la chemise, garnies des engageantes en dentelle. Les vêtements sont surchargés de rubans bouclés : les « petites oies ». Ce type de pourpoint forme un ensemble avec la rhingrave et il disparaîtra en même temps qu’elle, aux alentours de 1670
Durant le regne de Louis XIII et la Régence d 'Anne d'Autriche les hommes portent la cape ou le manteau au niveau des épaules ou bien jeté sur une seule épaule « à la Balagny ». Il existe plusieurs sortes de manteaux : la hongreline (doublé de fourrure), la casaque, le rochet et le caban
On porte enfin sur le chef des chapeaux avec panaches des pourpoints courts et nerveux, basques Les bas en soie sont de toutes les couleurs et les chaussures sont travaillées de manière à laisser voir les bas de soie. Pour l'hiver ainsi que pour la chasse, les bas sont en laine. Les bas à bottes sont en toiles et se mettent par-dessus celui en soie ; ils sont dits à étrier lorsqu'ils sont sans bout et sans talon.
Mais en 1625, la silhouette masculine commence à s’assouplir, la taille remonte laissant ainsi les basques s’allonger. Les crevées ouvrent les manches sur la chemise bouffante jusqu’au niveau des coudes.
Les tissus employés : velours ras de préférence et brocart
Ici l' 'homme porte une chemise blanche avec lacet et un pourpoint gris par desssus lequel il porte une Casque pourpre Il porte un chapeau ample avec une plume Pour chaussures il porte des bottes amples