Bugatti 1927 Type 43 Cabriolet Sahara Mulhouse
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Merci à Vincent pour les photographies
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La Bugatti Type 40 est un modèle d'automobile du constructeur français Bugatti, variante de la Bugatti Type 13, conçue par Ettore Bugatti et Jean Bugatti et construite de 1926 à 1930. Elle recevra plusieurs modèles de carrosserie : torpédo quatre places, fiacre et Grand Sport et le roadster de type américain construit en 1929/1930, baptisé Type 40A, dont le moteur est un 1,6 litre à double allumage de 50 ch1.
Elle remplace la « Bugatti Brescia » avec sous le capot un moteur 4 cylindres en ligne d'une cylindrée de 1 500 cm3 à simple arbre à cames en tête et trois soupapes par cylindre des Bugatti Type 37. Étant donné que la Type 37 est une voiture de course, son moteur est dégonflé, son taux de compression et son régime moteur abaissés pour s'adapter à la Type 40. De fait, elle est « l'un des modèles les plus fiables de toutes les productions de Bugatti ». Développant 45 ch, elle atteint une vitesse de pointe de 115 km/h.
Tiré de ce site
Lorsque le 27 janvier 1929, le convoi des cinq Bugatti 10 CV Type 40 s’est rassemblé, et chacune des voitures transportait une charge d’au moins 800 kilogrammes. Environ la moitié d’entre eux était constitué des bagages personnels des participants. Loiseau avait exprimé ses doutes sur la surcharge. Il avait l’intention de faire un trajet record de Paris à la Côte d’Ivoire et retour.
Dans l’après-midi du 29 janvier, le groupe arriva à Oran, où il reçut un accueil officiel et dans la soirée, il partit officiellement pour Colomb-Béchar, où il dut affronter les premiers passages de sable qui furent les premières difficultés pour les véhicules surchargés. Mais comme la plupart des participants ne voulaient pas laisser leurs effets personnels, ils ont acheté un camion pour rejoindre le convoi !
Expédition des voitures à Oran en Algérie |
Loiseau et une seconde équipe quittent le convoi pour aller plus vite. Sur leur route, ils rencontrent le pilote Renault Georges Estienne. Il était accompagné du maréchal Franchet d’Esperey qui avait déjà traversé le Sahara auparavant avec les frères Estienne. Comme Estienne, qui connaît bien le parcours, a roulé pendant la journée mais aussi pendant une partie de la nuit, sa moyenne n’était pas beaucoup plus lente que celle de Loiseau et de son coéquipier. Les deux pilotes de la Bugatti ont dû s’arrêter après le coucher du soleil.
Les trois autres équipes Bugatti ont progressé à un rythme nettement plus lent. Quelque part près de Tanezrouft, le camion acheté en plus – avec son chargement de bagages personnels – a dû être abandonné en raison d’une défaillance technique. Pour Loiseau, cela s’avérera plus tard être un coup de chance. Sur le chemin du retour, il est tombé sur le camion abandonné et son réservoir s’est avéré être une « réserve de carburant » bienvenue.En environ cinq semaines, Loiseau et sa Bugatti ont réussi à parcourir une distance d’environ 11'500 kilomètres et ont traversé le Sahara à deux reprises. Bien qu’il y ait eu plusieurs échappées de justesse, Loiseau et sa Bugatti ont survécu à l’aventure du Sahara sans problème grave. Loiseau a dû lutter sans relâche contre le sommeil. Une fois, il s’est endormi au volant et a été remplacé par l’un de ses coéquipiers, qui s’est immédiatement endormi lui aussi ! Une autre fois, à une vitesse d’environ 100 km/h, il n’a pas vu une petite tranchée et la voiture a sauté par-dessus sans accident. De la chance à l’état pur !
Bien que l’armée française n’ait jamais acheté de Bugatti et que le projet de liaison automobile rapide entre les territoires administrés par la France en Afrique du Nord n’ait jamais été réalisé, la couverture médiatique et la publicité qui en a résulté sur la traversée du Sahara par ces Bugatti relativement petites ont été très positives pour la marque à Molsheim.